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"Un kaléidoscope. de multiples éclats du monde réel, en constant mouvement, leur retentissement sensible dans une conscience et un corps, la saisie des impromptus des jours dont le poème garde trace pour longtemps, tout cela intervient dans la relation que le lecteur peut entretenir avec ces poèmes qui (r)avivent son propre regard sur le monde."
Jean-Baptiste Para, rédacteur de la Revue Europe
J'ai eu la chance de recevoir le recueil en avance. Cette critique d'un rédacteur de la revue Europe n'est pas usurpée bien au contraire. Les poèmes de Grégory Rateau sont si expressifs, ils rappellent le meilleur de Rimbaud, des visions exaltées, des terres incultes, des déserts de feu, des incantations, un cri, un verbe moderne mais d'une grande exigence. le choix du titre est parfait, le poète dresse le poing contre ce réel qui ne jure que par les actualités d'un soir, lui veut tendre vers l'intemporalité et il y parvient. En seulement quelques mois ses poèmes ont circulé dans toutes les revues les plus importantes en Europe et sur des sites pointus, les retours sont dithyrambiques. On est très loin des vieux rimailleurs du dimanche et des poèmes bâclés d'une jeunesse qui confond l'oralité et le verbe charpenté dans un minimum de vécu et de souffrance pour faire naître des images immortelles. Un nouveau voyant est né. Je vous le promets!
Un récit très poétique, énorme succès dans sa version roumaine chez Polirom. A découvrir.
Une critique complète ici :
"Comme la plupart de ces écrivains-voyageurs flirtant avec les zones interdites et les habitudes trop usées du commun des mortels, Grégory Rateau a dû répondre à la même exigence que ses prédécesseurs l’obligeant à choisir le meilleur angle de vue lui permettant d’observer ce que l’œil fatigué par notre routine et par notre lassitude a cessé de voir. Il sait aussi que ces choses ne peuvent pas se faire dans l’excès et dans la déclamation et que, pour réussir à nous toucher, il doit choisir l’ouverture juste de son objectif sensible, la seule par où le mystère puisse pénétrer et arriver jusqu’à nous.
Son pari littéraire est en cela juste, cultivant une ligne intérieure, sensible, légèrement décalée, agréable à lire et qui permet de passer d’un paysage à l’autre tout en suivant le fil d’une réflexion d’une grande qualité littéraire."
Lettres Capitales
Critique dans son intégralité : https://lettrescapitales.com/pistes-roumanie-gregory-rateau/
Très bon premier roman.
Découvert grâce à cette critique de la Cause littéraire :
Noir de soleil, inspiré par Camus, l’est aussi par le cinématographe, le narrateur s’y projetant, comme il se projette dans le film qu’il réalise avec son amie, c’est sous leur regard : Tripoli ville ouverte et Voyage au Liban (1), et comme dans les films de Roberto Rossellini, rien n’est jamais gagné d’avance, le déchirement, l’effondrement ne sont jamais très loin. Grégory Rateau signe là son premier roman, vif, acéré, tranchant, comme le sont les libanais qu’il croise, qui traversent son film, qui infiltrent son roman. Il ne prend pas de gants, il écrit au crochet, à l’uppercut, gauche, droite, gauche, droite, jusqu’au round suivant. La langue de Grégory Rateau s’offre ainsi, rêche, dure, elle vient de la rue, elle en a l’âpreté, la virulence et la vitalité. Noir de soleil témoigne de tout cela, face au soleil, et face à la mer, dans des noces imaginaires.
Philippe Chauché
La critique dans son intégralité : https://www.lacauselitteraire.fr/noir-de-soleil-gregory-rateau-par-philippe-chauche
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