C'est avec une grande économie de moyens et de pudeur exemplaire, suivant à petits pas les personnages de ce récit, que Georges Bonnet nous relate la rencontre d'Emile et de Louise, septuagénaires jusqu'alors solitaires et confinés dans leur appartement, jardin public et cimetière, mais finalement sujets aux plus intenses débordements du cœur. C'est grâce à un art dénué de tout artifice, comme puisé à l'émotion même, qu'il sait rendre palpitante la plus partagée des banalités et de tenir le lecteur en haleine. Car ces êtres auxquelles il ne doit, en principe, plus rien arriver sont vulnérables à l'amour, à ses joies comme à ses peines, quand même il ne leur viendrait pas à l'esprit de nommer ce sentiment qui les traverse et les rend à la vie
je l'avais trouvé triste
Dans la tourmente
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Juste avant la nuit
Le Veilleur de Javelles
Les yeux des chiens ont toujours soif
La claudication des jours
Etude critique sur la classification des maladies mentales
Entre deux mots la nuit
Charles Bonnet ; 1720-1793
Chaque regard est un adieu ; le temps qu'il fait
Ce qui se dit, ce qui se fait en nos eglises
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Mêlant la folie à l’amour, l’auteur nous offre le portrait saisissant d’une « femme étrange » bousculant les normes binaires de l’identité sexuelle
