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Les enfants de la nuit est le premier opus, à ce jour paru en France, d’une suite de trois romans, dont Nicholas/Michael Newman est le personnage central. Il est architecte et vit à Londres. Il s’engage dans une enquête un peu différente de ce que le lecteur trouve habituellement dans les thrillers. C’est ce positionnement particulier du personnage principal qui permet à l’auteur d’installer un univers si peu conforme à la littérature policière.
Dès les premières pages, nous sommes happés et avides d’en apprendre plus au sujet de cette femme, Madeleine, assassinée il y a déjà trois ans. C’est en tant qu’ancien amant, toujours épris de la défunte, que Nicholas, suite à une coïncidence de faits, à la limite du crédible, décide d’élucider les circonstances de sa mort encore inexpliquées, à ce jour.
Notre héros, qui par la complexité de ses contradictions serait plutôt un anti-héros, va subir une multitude d’agressions insufflant des rebondissements à une intrigue qui, lentement, s’enlise dans l’horreur.
De nombreux détails laissent une impression de manque de profondeur du roman, voire d’inachevé. Il s’appuie sur des faits historiques du régime nazi, sans en exploiter certains aspects fondamentaux, comme si le travail de documentation avait à peine été effleuré. Inévitablement, on pense à Jonathan Littel qui en 2006 a traité du même thème dans Les bienveillantes et la faille devient fatalement saillante. Une sensation analogue revient au sujet des personnages qui apparaissent au fil des pages : ils sont souvent trop monolithiques et à la limite de la caricature, quand il s’agit des policiers.
Tous ces défauts s’accumulent au fil de la lecture et donne un léger sentiment de bâclage.
Toutefois je ne bouderai pas mon plaisir car malgré ces imperfections, je reconnais, sans retenue aucune, que l’histoire m’a captivée. Tant pis pour le manque d’orthodoxie et de sérieux dans la rédaction du roman, le dicton populaire ne dit-il pas qu’importe le flacon pourvu qu’il y ait l’ivresse ?
J’attendrai donc que les tomes suivants paraissent, en muselant mon impatience et en espérant que, progressivement, l’auteur approfondira un peu plus ses recherches et fignolera son style.
Il s'agit du deuxième volume d'une trilogie, d'après ce que j'ai compris. Et bien je n'ai pas très envie de persévérer dans cette voie ! C'est long, très long à démarrer et les innombrables digressions rendent la lecture de ce polar assez pénible par moment. Pendant des pages et des pages, Il se passe bien peu de choses, les personnages sont au final assez peu attachants. Pourtant, le fond est prometteur, le traque d'anciens nazis responsables du massacre d'Oradour, la spoliation des biens juifs, le hooliganisme d'aujourd'hui, mais la sauce ne prends pas.
Thriller qui met en scène l'origine du mal,les traumatismes des victimes et le déni.Où il est question d'une expérience menée sous le troisième reich,concernant la création d'une famille idéale sur le modèle juif.Une expérience digne de la folie de cette époque.
Certains passages sur les tortures psychologiques et physiques sont parfois pénibles à lire tellement elles décrivent des horreurs. Mais c'est un superbe thriller qui tient en haleine jusqu'au bout.
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