"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
J'ai été intrigué par ce livre. François Forestier est journaliste et il est également nègre. C'est un spécialiste du cinéma. À travers sa vision décalée et un humour parfois décapant, il revisite une centaine de films à sa façon. Certains sont des horreurs absolues, d'autres sont mauvais sur les dialogues ou tout simplement datés.
Dans la préface, l'auteur précise qu'il a un peu retouché la liste de films proposés. Pourquoi en avoir supprimé certains ? Il ne l'explique pas et c'est dommage.
De plus, sur la quatrième de couverture, plusieurs films sont cités, dont la plupart ne se trouvent pas dans l'ouvrage. Après quelques recherches, j'ai l'impression que c'est en grande partie la quatrième de couverture du volume 2 « Le retour des 101 nanars » qui a été reprise, et non celle du volume 1 qui est ici réédité.
Doublement dommage (j'aurais bien aimé lire la chronique de « La soupe aux choux » ou « Independence Day »).
Les chroniques sont inégales, ce qui n'est pas une surprise pour un ouvrage de ce type. Ensuite, suivant les films présentés, on peut avoir un avis différent (exemple pour moi avec « Love Story » et quelques autres), mais souvent, on rit de bon coeur. Sa présentation de « Top Gun » me fera désormais voir ce film sous un autre angle. Pendant ma lecture, je me suis demandé comment certains de ces films avaient pu être financés.
Du côté des ovnis, il y a selon moi « Terror of tiny Town », dont les acteurs sont exclusivement des nains (on peut trouver de longs extraits sur le net, cela vaut son pesant de cacahuètes).
Que l'on soit d'accord ou non avec François Forestier, pour les cinéphiles, c'est un livre à avoir près de soi, afin de piocher et lire une chronique de temps à autre. Cela permettra de se détendre et de passer un bon moment.
Je ne peux terminer cette chronique sans vous mettre un petit extrait pris parmi ceux qui m'ont fait le plus rire:
« Le premier (et, on l'espère ardemment, dernier) western chantant entièrement joué par des nains. (...) Un type de taille normale arrive sur scène: il présente cette « saga des grands espaces » et entend inculquer quelques centimètres de respect au spectateur médusé: « Les nains sont des gens comme les autres », dit-il, alors que tout le film, dans son imbécillité abyssale, démontre le contraire.»
http://www.aupresdeslivres.fr/101-nanars-une-anthologie-du-cinema-affligeant-mais-hilarant-de-Francois-Forestier
De l'arrivée à Dallas à l'enterrement de JFK à Washington, on assiste minute après minute à cette mort annoncée. Une enquête minutieuse de la part d'un journaliste (Nouvel Observateur), auteur de romans et de biographies. Ouvrage bien construit et parfaitement documenté, qui ne changera pas le cours de l'Histoire mais donne à voir certaines facettes plus ou moins niées ou simplement écartées du mythe Kennedy. Une belle fresque peuplée de personnages secondaires qui ont tissé la toile de ce 22 novembre. Avec pour principal héros, la haine. Si présente à Dallas, ville intégriste, mais également dans le coeur des hommes. Cette haine qui continue à faire des ravages ...
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