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En tournant les pages de « Ça tient à quoi ? » on entre de plain-pied dans le quotidien du poète, avec le « je » mais aussi avec l’homme, celui qui passe l’aspirateur ou celui qui s’est installé dans la cuisine pour écrire.
Tout est simplicité dans les textes de François de Cornière, mais cette simplicité nous ouvre des horizons vastes, nous fait voyager. Le temps qu’il fait prend toute son importance et le samedi peut ressembler à s’y méprendre à un dimanche.
Le poète est à l’écoute de ces petits rien qui font la vie, il fait son miel de « tout ce qui peut s’échouer dans un poème un jour ». Il arrive à nous surprendre, nous émouvoir en saupoudrant la routine du quotidien d’un soupçon de merveilleux, une pincée d’imprévu et la lumière n’est plus la même.
« J’avais voulu de ces vestiges/ garder la belle lumière »
On l’aime pour ce regard qu’il pose sur les choses, les gens, les évènements les plus prosaïques et les transforme en poésie pure. On l’aime pour ces histoires si ordinaires qu’elles nous sont d’entrée familières mais non dénuées d’émotion.
« Mon émotion est toujours là. /Je me demande/ça tient à quoi ? / ça tient à quoi ? »
Comme le poète, j’ai envie de prendre mon Stabilo pour surligner les phrases qui me touchent pour les retrouver plus facilement lors de mes prochaines lectures.
« Et l’avenir sera du passé / que j’aurai surligné/ en jaune Stabilo. »
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