Atlanta, jeune femme de ans qui avait tout pour réussir conformément aux voeux de ses parents. Mais à la suite d'un échec professionnel, elle va connaître une descente aux enfers tant dans le domaine professionnel que dans le domaine amoureux. Elle multiplie les expérience qui toutes se soldent par des échecs. Elle se cherche et c'est auprès de sa Nonna avec qui elle a une très forte relation qu'elle trouve du réconfort car cette dernière se garde bien de juger ses choix.
J'ai aimé cette écriture incisive et la façon dont Atlanta nous raconte sa vie, telle qu'elle la ressent sans l'édulcorer et d'arriver à nous transmettre ses émotions : sa capacité à s'enflammer, à faire confiance mais aussi ses craintes, ses doutes, son manque de confiance, et son grand besoin d'amour et de reconnaissance.
Ce roman pose la question de la pression que certains parents peuvent mettre sur les épaules de leurs enfants à qui ils souhaitent le meilleur sans se rendre compte que ce meilleur qu'ils estiment n'est peut-être pas celui de leurs enfants.
Pour un premier roman, c'est pour moi une belle réussite et je remercie les éditions Kiwi pour me l'avoir proposé en lecture.
https://quandsylit.over-blog.com/2022/07/dans-l-ombre-florence-exiga.html
Atlanta est une très jeune femme (originaire de la Réunion) qui – aux yeux de notre société intransigeante et nettement trop compétitive – a tout pour réussir. Elle est issue d’un « bon milieu » (on lui a répété durant toute son enfance que les efforts et le travail paient toujours !) Elle a fait de (très) bonnes études (car un gros « bagage » ouvre toutes les portes !) Bref, elle devrait commencer une carrière professionnelle dans d’excellentes conditions et avoir – en toute légitimité – la plus grande confiance en l’avenir !
Malheureusement pour Atlanta, ses débuts dans la vie active (en Alsace et à Paris) ne vont pas se passer tout à fait comme prévu … (Idem pour sa vie sentimentale, à son grand désarroi …)
Construit tel un journal intime, le récit de l’auteure nous confie les espoirs, les craintes ou les déceptions d’Atlanta, dans son quotidien, au cours de la deuxième décennie du XXIème siècle. Des considérations plutôt pertinentes et lucides, qui ne sont pas sans intérêt pour des lecteurs jeunes adultes. Un dénouement qui se veut plutôt optimiste et positif, nous laisse également entrevoir un (probable) futur beaucoup plus radieux pour notre héroïne…
Si le style littéraire de ce premier roman manque – peut-être encore – d’un petit peu plus d’affirmation (l’écriture est un tantinet trop « factuel » à mon goût) les qualités naissantes – et jugées indispensables – à un (bon) écrivain en devenir semblent être bien présentes.
Une quête de soi dans les rues de Paris...
Ici nous faisons la connaissance d'Atlanta, jeune femme de 28 ans dont la vie lui a promis
un destin des plus parfait. En effet, tout lui réussi jusqu'à sortie de Sciences-Po.
Après son diplôme en poche, elle se fait embaucher dans une entreprise mais elle va faire un
burn-out, démissionne, rentre chez son petit ami Gabriel. Sauf que ce retour en sa région
d'adoption où elle ne se sent pas à sa place va lui faire prendre conscience qu'elle ne se
sent bien qu'à Paris. De ce fait, elle quitte Gabriel et par pour la capitale et va changer
de vie en s'essayant aux plaisirs de la vie nocturne parisienne. De ces plaisirs de la vie,
va en découler des expériences souvent sexuelles. En effet, elle va croiser les chemins de
Viktor, Kristina, Hadrien et Swan. Avec chacun, elle va découvrir des joies mais aussi des
désillusions mais surtout va t'elle réussir à se trouver elle-même.
J'ai beaucoup apprécié cette lecture, même si certains points m'ont déplu.
En effet, ici Atlanta nous apparaît comme une fille à qui tout réussi et donc un peu sûre
d'elle mais surtout qui nous apparaît paumée sexuellement. Débauche après débauche,
désillusions après désillusions on veut tour à tour lui faire ouvrir les yeux sur les gens
mais aussi on a peur et pitié pour elle car personne ne lui fais vraiment de cadeau.
Ici l'auteure nous dépeint des personnes avec un caractère et des actions assez ignobles,
je pense surtout à Swan son gourou spirituel. En effet, dans cette partie j'ai eu beaucoup
de mal avec ce qu'il lui fait subir et on a qu'une envie c'est de prendre Atlanta par la
main et la mettre en lieu sûr.
Je ne me suis pas forcément attaché à Atlanta, et pourtant j'ai pris plaisir à revenir à
chaque fois dans ma lecture, j'ai souffert avec elle lorsqu'elle subit des choses horribles.
Le fait que le récit soit découpé en plusieurs parties qui correspondant à chaque personnes
qui sont entrées dans sa vie permet une lecture assez fluide.
Ici des sujets d'actualité sont traités, comme la sexualité libertine, le viol même si ici
l'auteure nous fais paraître celui-ci comme relation consentie, la dépression, la recherche
de soi. Ils sont tout de même bien traités, malgré le fait qu'ils soient traités assez
maladroitement surtout le viol.
Au final, j'ai aimé cette recherche de soi à travers les différents sujets traités mais
qui ont permis à Atlanta de se construire.
Un livre qui n'est pas à mettre entre les mains de tout le monde, et mettre des warnings
au début du roman permettra aux lecteurs de savoir dans quoi ils s'embarquent.
Contrairement à ce que le titre laisserait entendre, nous sommes à Paris, et Atlanta est le prénom de la jeune femme au centre de ce roman. Promise dès le berceau à un avenir radieux, selon les bonnes fées qui s’étaient penchées au dessus d’elle, Atlanta croyait en son destin. Et poursuivait sa route en toute confiance jusque’à ce qu’un premier emploi précaire dans la foulée de l’obtention de son diplôme à Sciences Po ne fasse vaciller ses certitudes. Et pour couronner le tout, ses choix amoureux l’entrainent dans une spirale mortifère.
Le parcours professionnel désastreux est plausible, et on sait que c’est une galère pour cette jeunesse surdiplomée mais pas formée. Le cynisme des recruteurs n’a d’égal que les la médiocrité des emplois proposés. Il faut une sacrée chance pour tirer son épingle du jeu dans ces conditions et les bonnes fées ayant tiré leurs révérences, la précarité est le seul horizon.
Quant aux amours de la belle demoiselle, c’est pire que tout. Elle a le don de tomber dans les bras de types au mieux machos, au pire complètement frappés et le moment fort du roman est la descente aux enfers dans les griffes d’un pseudo-gourou aussi persuasif que dangereux?
C’est très bien écrit, et c’est une histoire dont on dirait en la lisant dans les journaux, que la réalité dépasse la fiction. On s’attache à cette héroïne malchanceuse, sans trop sombrer dans le pessimisme le plus noir, puisque c’est elle lui raconte sa propre histoire au passé. La lumière est donc au bout du tunnel.
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