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Julien quarante ans, célibataire reçoit des missives d'une femme étrangère, Odalice Oldmanse qui raconte sa vie, passée aux états-unis... Dans le même temps, il apprend à la mort de sa mère, qu'il a été adopté. C'est le début du mystère qui commence pour lui, mais surtout d'une recherche en quête d'identité...
C'est un roman troublant, confus, secret qui entraîne le lecteur dans le passé. On a dès le début un sentiment de perte avec la réalité, de contrôle qui nous fragilise.
Parce que l'on ne sait pas où l'on met les pieds, on est inquiet mais aussi curieux. Il y a un côté voyeur, à s'introduire dans l'intimité des familles, une forme d'impudeur, d'interdit. Avec Julien, la mise en abîme est incontrôlable et nous plongeons avec lui dans quelque chose qui nous échappe.
Julien est de ces hommes libre qui a des difficultés à s'ancrer. Ces lettres le questionnent, l'emmènent vers l'extérieur pour paradoxalement le rapprocher un peu de lui-même. Petit à petit Odalice devient une figure familière, amie. Julien a besoin de savoir, de prendre du recul...
L'écriture est intuitive, elle touche aux émotions, aux ombres silencieuses, taiseuses... Il y a des meurtrissures qui ponctuent le récit, le temps des incompréhensions.
Le fil se déroule, les secrets se délient pour laisser place à quelque chose de plus doux, d'apaisant. Les personnages dévoilent ici des nœuds qui imposent à se détendre pour révéler leur vérité.
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