"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Voici un roman-photo fort amusant et pas mal déjanté dans le style de Fabcaro qui sait si bien manier humour et absurdité mais aussi pointer des situations de notre quotidien.
En collaboration avec l’acteur Eric Judor qui pose pour les photos, Fabcaro va encore me faire beaucoup rire sur un sujet bien connu : les losers et les winners en entreprise.
J’avoue ne pas être une grande fan d’Éric Judor mais dans ce livre, il est excellent !
Par contre je suis fan de Fabcaro qui a un talent et un style que j’apprécie grandement parce qu’il sait me faire rire aux éclats et j’adore.
Le générique est surprenant et m’a fait re-feuilleter l’opuscule car participent de nombreuses notoriétés inattendues dans ce genre d’ouvrage ainsi la journaliste Élisabeth Quin ou encore l’écrivain Hervé Le Tellier, auteur de « L’anomalie »…
Et pourquoi inattendus après tout, rien d’anormal…
Bienvenue dans le monde de Fabcaro ! Drôle mais pas que…
Absurde et déjanté, ce roman-photo by Fabcaro et Éric Judor (et compagnie) nous prouve que tout peut changer dans la vie grâce à un sortilège vaudou ! C'est en tout cas ce qu'expérimente Stéphane Chabert qui passe ainsi du statut de looser à celui de winner américain !
Décalé, désopilant, joyeusement inutile et jubilatoirement grinçant !! Qu'il s'agisse du texte ou des photographies !
ILS SONT FOUS
(Guacamole) Un roman-photo. Oui j'ai bien écrit un roman-photo. Ne me jugez pas encore. Eric Judor et Fabcaro réunis pour un album au royaume de l'absurde. Je n'ose imaginer les prises photographiques et les fous rires qui s'en sont suivis quand on met dans la même pièce les deux artistes, Hervé le Tellier, Alison Wheeler, Arthur H et Malik Zidi (4ç acteurs pour le réaliser). (Guacamole) Je pourrais vous dire que ce roman-photo est d'une absurdité sans nom. Il l'est. C'est surement pour cette raison que je l'ai apprécié. Mettez des perruques ridicules à des chauves et le fou rire est déjà assuré. (Guacamole) Et pourtant, à travers ce prisme du ridicule, les auteurs dénoncent la bêtise des brainstorming en entreprise, les pseudo écologistes qui s'arrangent avec leurs morale, les démonstrations de générosité pour prouver au monde que l'on est un Homme bien. Mais aussi l'isolement d'un homme Eric Judor qui ressemble à Jean-Luc Lahaye comme personne, qui grâce à un stage vaudou (Guacamole) va connaitre la célébrité jusqu'au plus haut de la pyramide.
Sincèrement cette chronique ne sert à rien, cet album doit conserver sa fraicheur de découverte, il fallait quand même se détendre avec ces costumes affreux des années 80, avec ces personnages tous autant qu'ils sont pathétiques et agrégés d'un 23 ème degré. Et puis je pense à cette publicité de « Memen for men », Eric Judor affublé d'une tenue de tennis légendaire. Réalisé par Nathalie Fiszman, (Guacamole) les couleurs flamboyantes, le regard tourné vers la caméra au moment des punchlines, il parait impossible de ne pas imaginer le film se tourner. On pense forcément aux Feux de l'amour, à Amour gloire et beauté, au sketch des inconnus, version 2022 on atteint le coït du rire. À la fois frais, aux jeux de mots déjà cultes comme le Habib Liiothèque, (Guacamole) on se dit que tout est possible et évitable après cela. Eric Judor et ce n'est pas une découverte joue parfaitement l'idiot, il a cette faculté d'être plus con qu'une chips, c'est ce que j'appelle : le génie. Alors j'entends déjà ceux qui diront que cela est potache et inutile. Oui ce n'est pas un roman, c'est un roman-photo de l'espace qui ne ressemble à rien d'autre et qui fait du bien dans un monde lyophilisé par la moindre touche humoristique. Désolé c'est encore moi. C'est à la fois beau et ringard, c'est inexplicable en réalité, il y a des relents de Zai Zai Zai et en même temps du Chat d'Eric et Ramzy (oh le chat nan nan nan nan nan)
Allez : (Guacamole)
Esprit es-tu là ?
Plusieurs planent probablement autour du berceau de cet opus : de la bande à Hara Kiri (?) en passant par l'Echo des Savanes (?) (mais en moins extrême), et bien sûr une déclinaison de l'absurde d'aujourd'hui portée par Fabcaro.
C'est régressif au possible avec la modernité des absurdités d'aujourd'hui.
Peut éventuellement heurter certains esprits (chagrins ou bcif : Bien Comme Il Faut), mais il faut se laisser porter par ce voyage immobile dans le temps.
(?) : "il est un temps que les moins de vingt ans ... "
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