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Emmanuelle Dourson

Emmanuelle Dourson

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Avis sur cet auteur (16)

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    Couverture du livre « Si les dieux incendiaient le monde » de Emmanuelle Dourson aux éditions Grasset Et Fasquelle

    valerie marmignon sur Si les dieux incendiaient le monde de Emmanuelle Dourson

    Ce n'est pas le genre de livre qu'on lit debout, tournant les pages de la main gauche et touillant la bolognaise de l'autre...

    Non, non, il faut tout poser; la zapette, le portable en silencieux en haut d'un meuble et l'arrière-train dans ce que l'on a de plus confortable.
    Ensuite il faut...
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    Ce n'est pas le genre de livre qu'on lit debout, tournant les pages de la main gauche et touillant la bolognaise de l'autre...

    Non, non, il faut tout poser; la zapette, le portable en silencieux en haut d'un meuble et l'arrière-train dans ce que l'on a de plus confortable.
    Ensuite il faut éloigner les nuisibles, ces grands insectes sur 2 pattes qui viendront, à coup sûr, vous demander où sont les chaussettes ou les clés de voiture.

    L'aventure pourra alors commencer.
    Une plume magistrale, nette, précise, détaillée. Une plongée verticale au coeur d'une famille qui tente de se retrouver. Des descriptions tellement explicites qu'on vit le moment présent en même temps que les protagonistes. Un premier roman qui se déguste... Un réel talent... Rare.

    Après lecture, il ne faut pas le brader, - à peine le prêter - car dans quelques mois, quelques années on dira "je vais le relire".

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    Couverture du livre « Si les dieux incendiaient le monde » de Emmanuelle Dourson aux éditions Grasset Et Fasquelle

    Catchou sur Si les dieux incendiaient le monde de Emmanuelle Dourson

    L’histoire nous est relatée par Mona (la mère d’Albane, de Clélia, l’épouse de Jean) décédée quelques années auparavant. Au travers du prisme tantôt d’épouse, de mère, de belle-mère ou encore de grand-mère, elle nous décrit comment les différents protagonistes se préparent à revoir la cadette de...
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    L’histoire nous est relatée par Mona (la mère d’Albane, de Clélia, l’épouse de Jean) décédée quelques années auparavant. Au travers du prisme tantôt d’épouse, de mère, de belle-mère ou encore de grand-mère, elle nous décrit comment les différents protagonistes se préparent à revoir la cadette de la famille, Albane (partie aux Etats-Unis depuis quinze ans à la suite d’un conflit et aujourd’hui pianiste renommée) lors d’un concert qu’elle va donner sur le sol européen.
    On entre, chapitre après chapitre, dans l’intimité des différentes figures familiales, le texte levant progressivement le voile sur leurs fêlures. L’auteure nous distille peu à peu le récit que chacun d’entre eux se fait de leurs vies respectives et nous donne à voir, avec beaucoup de subtilité et de sensibilité, le lien invisible qui les unit les uns aux autres.
    Outre la structure narrative menée avec brio, on y retrouve une écriture fluide et maîtrisée. Cette dernière regorge de références aussi bien littéraires, qu’artistiques ou encore historiques.
    Ce premier roman nous présente une auteure, pleine de ressources, détenant à portée de main une véritable mine d’or culturelle.
    Nous avons affaire à un roman au vocabulaire riche et aux métaphores chargées de sens qui donnent corps au contenu. Le texte prend ainsi vie et nous émeut.
    Je m’attendais, suite à l’annonce de Grasset, à quelque chose d’édifiant, d’exceptionnel. J’ai été surprise parce que je n’en avais pas mesuré le degré. Cela a assurément dépassé mes attentes. J’attends impatiemment la sortie de son prochain roman

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    Couverture du livre « Si les dieux incendiaient le monde » de Emmanuelle Dourson aux éditions Grasset Et Fasquelle

    Good Books Good Friends sur Si les dieux incendiaient le monde de Emmanuelle Dourson

    Derrière ce très beau titre, tiré d'un poème de Philippe Jaccottet, se cache l'histoire d'une famille.
    Jean n'a pas vu sa fille Albane depuis 15 ans, depuis qu'une brouille familiale a vu cette dernière quitter le domicile avec perte et fracas.
    Celle-ci est devenue une musicienne renommée et...
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    Derrière ce très beau titre, tiré d'un poème de Philippe Jaccottet, se cache l'histoire d'une famille.
    Jean n'a pas vu sa fille Albane depuis 15 ans, depuis qu'une brouille familiale a vu cette dernière quitter le domicile avec perte et fracas.
    Celle-ci est devenue une musicienne renommée et lorsqu'un concert l'amène à Barcelone, Jean voit l'occasion de renouer.
    La parole sera également donnée à Clelia, la fille aînée de Jean, à Yvan, le mari de Clelia, à Katia, leur fille, et même d'outre-tombe à Mona, la mère décédée d'Albane et Clelia.

    Cette lecture fut une déception.
    Je n'ai éprouvé ni empathie, ni sympathie pour aucun des personnages.
    J'ai eu du mal à entrer dans cette histoire et les interventions de Mona ne m'ont pas facilité la compréhension.
    Malgré une belle plume et certaines fulgurances qui me donnaient de l'espoir pour la suite, je me suis ennuyée tout au long de ma lecture.

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    Couverture du livre « Si les dieux incendiaient le monde » de Emmanuelle Dourson aux éditions Grasset Et Fasquelle

    Eric Allard sur Si les dieux incendiaient le monde de Emmanuelle Dourson

    Entre le chant d’un merle noir avant l’aube sur la lucarne de la chambre d’un homme âgé et les oiseaux chantant en grec dans le chêne du jardin d’une jeune fille, il s’est écoulé à peine deux semaines. C’est entre ces deux chants, sur un fil narratif de 250 pages que le verbe, d’une rare...
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    Entre le chant d’un merle noir avant l’aube sur la lucarne de la chambre d’un homme âgé et les oiseaux chantant en grec dans le chêne du jardin d’une jeune fille, il s’est écoulé à peine deux semaines. C’est entre ces deux chants, sur un fil narratif de 250 pages que le verbe, d’une rare maîtrise, d’Emmanuelle DOURSON, dont c’est le premier roman, va se déployer.

    Une narratrice qui ne se révèlera que peu à peu rapporte six moments d’une famille déchirée par un double drame dans une progression qui va culminer au cours d’un concert donné par une pianiste dans le magnifique décor de la salle de concert Palau de la Musica de Barcelone. On y présente tour à tour Jean, le père, Clélia, sa fille aînée, Yvan, son gendre, et Katia, une de ses nièces avant de les réunir dans le chapitre final qui se déroule tant à Bruxelles que dans la capitale de la Catalogne. Tous assisteront alors par écran interposé ou sur place au concert d’Albane, l’occasion pour eux de revoir celle qui les a tant marqués quinze ans plus tôt quand elle les a quittés avec fracas pour ne plus donner de nouvelles qu’une fois par an, par l’entremise d’une carte de Noël.

    Le récit rapporte comment, à la faveur d’une rupture survenue dans une cellule familiale, celle-ci parvient à la suturer, à la dépasser sans l’effacer des mémoires. C’est sur une planète menacée par le réchauffement climatique et en proie à la tourmente des éléments, avec la conscience aiguë de cette prégnante réalité, que les protagonistes se meuvent.

    Tout au long du roman sont rapportées des sensations auditives, visuelles ou tactiles avec acuité. Il n’est pas anodin que Nabokov soit l’auteur préféré du pater familias ébranlé plus que les autres par le départ de sa fille. D’autres références littéraires parsèment le roman : l’Odyssée d’Homère et un poème de Jaccottet dont le titre de l’ouvrage est tiré.

    On peut inférer que si les différents personnages sont aussi attentifs à leur entourage, aux signes de toutes sortes que leur adressent et le cosmos et les forces de l’esprit, c’est que la blessure éprouvée dans leur vie familiale et affective les y a rendus plus sensibles.

    La narratrice expose l’idée que le temps n’est pas longiligne mais issu d’un noyau originel qui s’est dilaté.

    « Mais Clélia et Mona et tous les Occidentaux avaient tort, songeait Yvan, le temps ne se mesurait pas sur une ligne. Le temps n’existait pas. Il n’était que l’effet du Big Bang. Nous n’étions jamais nés et nous n’allions jamais mourir. Tous, nous étions déjà là à l’origine, dans le noyau minuscule et dense dont tout allait sortir, dans la grande explosion initiale. L’univers ne s’était pas dilaté dans l’espace mais dans le temps, et chaque instant vécu ne faisait que se superposer aux autres pour former le pur noyau d’existence auxquels nous reviendrions un jour. »

    Ainsi, ce récit montre comment, lorsque temps a filé, il demeure possible de le raccorder à la ligne, de transformer une sortie de route en retour sur soi, de boucler une histoire qui a dérapé.

    Tout ce livre, nécessitant une attention pour chaque phrase, avance en multipliant les résonances, les renvois, les liens thématiques entre les différents intervenants, qu’on peut voir comme des instrumentistes jouant au sein d’une ensemble une partition, celle de l’auteure qui, en définitive, orchestre ce roman à la place virtuelle de la narratrice non identifiée au départ mais dont l’empreinte marquera considérablement le récit à mesure qu’il tire sur sa fin.

    Un admirable premier roman animé d’une prodigieuse tension qui demeure longtemps en tête et qui consacre la naissance d’une écrivaine.

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