"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Une très jolie histoire qui nous apprend à mieux connaître l'attachante et réservée Sofia à laquelle je m'identifie beaucoup, notamment pour ce qui est de son manque de confiance en elle et de sa peur du rejet par les autres. Si le reste de la bande m'a pas mal énervée à un moment donné du récit, je continue à leur porter à tous une immense affection et je rêve d'une amitié comme la leur, qui a certes ses imperfections mais où chacun fait du mieux qu'il peut pour comprendre et montrer son amour à autrui. En bref, cette saga qui allie passion de la danse et tranche-de-vie adolescente continue assurément à me séduire à chaque tome indépendant que je découvre !
Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, on se retrouve pour ma chronique du tome 7 de 20, allée de la Danse, j'ai nommé La tournée au Japon.
J'étais surexcitée à l'idée de lire cet opus de ma série jeunesse chouchou pour deux raisons. La première, c'est qu'il a pour personnage principal ma petite chérie au sein de notre bande de petits rats au cœur d'or, à savoir Maïna. La seconde, c'est bien entendu parce qu'il se déroule au Japon, pays que je rêve de visiter un jour !
Autant vous dire que je n'ai pas été déçue par ce récit qui m'a juste donné envie de voyager et de faire tout plein d'expériences qui me sont encore inédites ! J'ai été contaminée par l'enthousiasme qui émanait de ce livre, impossible de ne pas avoir un grand sourire peint sur nos lèvres en le lisant ainsi que des étoiles plein les yeux. Je dois cependant reconnaître que j'ai été décontenancée par les pensées et l'attitude de Maïna pendant une bonne partie de l'intrigue. Je m'attendais en effet à beaucoup plus de positivisme de sa part mais je peux aussi comprendre les inquiétudes qui lui passent par l'esprit au début du roman. En fin de compte, la conclusion de ce volume m'aura permis de retrouver la Maïna que j'adore, pétillante et qui voit toujours la vie du bon côté !
Concernant Daisuke, le pen pal japonais de notre adorable Martiniquaise, je l'ai tout bonnement adoré. Il est juste si gentil et prévenant, il a toujours plein de choses intéressantes à raconter et je trouve que Maïna et lui vont super bien ensemble, ils sont si mignons ! Oui, je ship des pré-ados de 11-12 ans qui ont toute la vie devant eux, tout va bien dans le meilleur des mondes, haha. Plus sérieusement, vous l'aurez compris je pense, Daisuke aura su faire instantanément fondre mon cœur. Si seulement il avait dix ans de plus, ça m'arrangerait...
Pour conclure, j'ai passé un merveilleux moment nippon entre les pages de ce fantastique roman jeunesse qui m'a remis du baume au cœur et l'espoir de pouvoir réaliser de beaux projets et rêves dans un avenir plus ou moins proche. Rien que pour ça, je pardonne sans problèmes à cet ouvrage ces menus défauts !
Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique sur le tome 12 de 20, allée de la danse intitulé Un pas de côté. Je remercie infiniment les éditions Nathan pour cet envoi !
Je ne vais pas y aller par quatre chemins : ce que j'aime tant avec cette série, en dehors du fait qu'elle se déroule dans le milieu de la danse classique, c'est qu'elle aborde à chaque nouvel opus des thématiques très fortes qui peuvent toucher même les plus jeunes d'entre nous. Manque de confiance en soi, peur du rejet notamment en raison de son ethnicité ou à tout le moins de ses origines étrangères, difficultés scolaires, anxiété sociale,... Ici, Elizabeth Barféty a choisi de frapper encore plus fort en traitant de la question particulièrement épineuse de la précarité de certaines zones urbaines. J'ai grandement apprécié qu'elle nous rappelle que même des jeunes venant des cités ou autres quartiers peu favorisés pouvaient s'intéresser à la danse classique et qu'en aucun cas, leur différence ethnique, culturelle et/ou sociale ne devait représenter une barrière à leur projet d'avenir. Dans tous les domaines, seuls le talent et la détermination devraient compter et non notre couleur de peau, notre langue ou bien encore le nombre de sous dans les portes monnaies de nos parents. A travers le comportement admirable de Bilal et de ses amis envers un petit rat qui a honte d'où il vient et de comment il pourrait être perçu en société à cause de cela, l'autrice nous affirme que la tolérance, l'ouverture d'esprit, la bienveillance et la solidarité doivent toujours primer sur les préjugés et le mépris mal placé que l'on pourrait éprouver à l'égard de quelqu'un d'autre.
Pour ces raisons, je vous invite donc fortement à laisser sa chance à la saga 20, allée de la danse, une série jeunesse qui allie connaissances sur le fabuleux et périlleux univers de l'Opéra Garnier, innocente enfantine, sagesse et humanité pour nous faire à chaque fois passer un moment juste magique, empli de rires mais aussi d'émotions très intenses et de belles leçons de vie. En clair, il s'agit là d'une série à mettre entre toutes les mains. Je vous défends en effet de passer à côté de cette pépite ! (vous avez saisi la vanne, haha ?)
Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique consacrée au huitième tome de la série jeunesse 20, allée de la Danse par Elizabeth Barféty, j'ai nommé Première, ou rien !.
Ce tome-ci est centré sur le personnage de Constance, avec lequel j'entretiens une très étrange relation d'amour-haine. En effet, le côté parfaite en tout points et maniaque du contrôle de cette jeune demoiselle a souvent tendance à m'horripiler... alors qu'à peu de choses près, je lui ressemble énormément et notamment sur ces aspects-là spécifiquement !
Moi aussi, j'ai tendance à paniquer quand je sens que les choses échappent à mon contrôle, quand je suis prise au dépourvu et que je ne peux plus rien vraiment maîtriser. J'étais donc extrêmement curieuse de voir comment l'autrice allait traiter des sujets de l'anxiété, de la pression que l'on peut s'imposer à soi-même et des crises d'angoisse. Comme toujours, elle fait cela avec beaucoup de doigté et de justesse : je me suis ainsi immensément reconnue en Constance, en sa frustration et sa colère sourde face à ce syndrome de l'imposteur qui peut être juste étouffant, voire même carrément invivable.
L'autrice parvient donc à merveille à dépeindre une personne vivant des situations de stress intense mais elle nous rappelle aussi avec une bonne dose de douceur et de bienveillance qu'il est important pour sa santé mentale de savoir trouver un juste milieu entre travail et repos, entre "bon stress", celui qui nous booste, qui nous motive et nous donne envie d'avancer et de prouver ce que l'on vaut, et "mauvais stress", celui qui rend la peur de l'échec paralysante et ingérable et nous fait sentir comme un moins-que-rien à tort. Me trouvant moi-même présentement dans une période de ma vie où je me sens fragile et où j'ai besoin d'être constamment rassurée, l'histoire de Constance m'a appris qu'il faut savoir être indulgent et patient avec soi-même, comme on le serait avec ceux que l'on aime.
Pour conclure, Elizabeth Barféty a encore visé juste avec ce très beau récit qui nous rappelle l'importance de s'écouter tant sur le plan physique que mental et d'être bien entouré. Les pages finales de ce livre auront achevé de me redonner véritablement le sourire et espoir en l'avenir et dans la situation de pandémie mondiale dans laquelle nous nous trouvons, cela ne fait franchement pas de mal, un rayon de soleil qui perce à l'horizon, bien au contraire !
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