"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
https://fantasybooksaddict.blogspot.com/2019/10/apocalypsis-partie-2-eli-esseriam.html?m=1
Ce second opus est partagé en deux parties. La première met en lumière Elias, le dernier cavalier de l'apocalypse. Celui-ci ne fait pas exception à la règle et sort du lot. En effet, c'est ce que j'aime le plus avec cette auteure ! Elias est capable d'influer sur le temps et on le découvre grâce à une succession de souvenirs. C'est très difficile à expliquer car le procédé sort de l'ordinaire mais est parfaitement adapté au personnage. En effet, il peut revivre ses souvenirs et nous emmène avec lui à travers eux. Il peut donc y avoir plusieurs Elias au même endroit.
Je reconnais que j'ai eu quelques difficultés à me replonger dans l'histoire car c'est assez lent à se mettre en place. Pourtant, c'est absolument nécessaire car rien n'est laissé au hasard et tout finit par s'imbriquer parfaitement ! Je salue l'auteure pour cela !
Par ailleurs, la deuxième partie se nomme Oméga et est assez particulière contrairement aux précédentes. Cette fois-ci, les quatre cavaliers sont réunis, tandis qu'on les suit à travers d'autres points de vu que les leurs : Noémie, Iris, le docteur Chazeranne... J'ai apprécié cette particularité d'autant plus que cela permet d'en apprendre davantage sur ces personnages secondaires. De plus, bien que cela soit perturbant au début, on ne sait pas spécifiquement qui parle. Pourtant, cela devient un jeu car on met bout à bout les indices, qui nous permettent de le comprendre.
Une fois de plus, l'auteure arrive à nous démontrer que le monde et ses personnages ne sont jamais tout noir ou blanc et qu'au contraire, il y a des nuances de gris !
La fin est, quant à elle, frustrante mais très surprenante car finalement, l'auteure choisit un juste milieu pour ne pas décevoir ces lecteurs, quelle que soit la fin qu'ils auraient espéré avoir.
Pour conclure, en me relisant, je me rends compte que mon avis n'est pas très clair mais Apocalypsis m'a chamboulé. Il vaut vraiment le coup d'être lu ! Cependant, je peux comprendre que l'on n'accroche pas mais chaque partie ou personnage a du potentiel car rien ne se ressemble ! La plume de l'auteure est novatrice car elle s'essaye à des styles différents de narration. Je n'ai jamais vu ça et c'est un bon point car elle réussit à me surprendre avec cet univers qui va bien au-de-là du simple j'aime ou je n'aime pas.
https://fantasybooksaddict.blogspot.com/2019/02/apocalypsis-partie-1-eli-esseriam.html
En premier lieu, je tiens à signaler que ce premier tome regroupe 3 parties : une pour chaque cavalier de l'Apocalypse.
La première ne m'a pas spécialement convaincu. En effet, on découvre Alice, une lycéenne de 17 ans lambda ou presque, car elle est très brillante, rationnelle mais aussi extrêmement cynique... Je dois reconnaître que c'est à cause d'elle que j'ai n'ai pas su prendre du plaisir à lire cette première partie car elle n'est vraiment pas attachante. Enfant adoptée, elle est fille unique et on a l'impression que tout lui est dû. C'est une jeune femme très solitaire qui repousse tout ceux qui l'approche à cause de sa froideur et son manque de sentiments. Tandis que l'univers se met peu à peu en place, on comprend pourquoi. C'est extrêmement déstabilisant et malgré les événements tragiques qui lui arrivent, on a beaucoup de mal à avoir de la compassion pour elle !
En attaquant la seconde partie, j'ai eu peur que le même schéma se répète mais pas du tout. Une nouvelle histoire se met en place autour d'Edo, le cavalier rouge ! Celui-ci vit dans la misère et les descriptions de son monde sont assez crues. Pourtant, malgré son indifférence face aux autres êtres humains, qui peut le rendre antipathique, j'ai adoré le suivre car il a une rage en lui qui le fait avancer. Il fait des mauvaises choses mais pour de bonnes raisons et surtout pour la seule personne qu'il aime le plus au monde : son frère.
Notre troisième cavalier, Maximilian, m'a beaucoup plu également. Extrêmement riche, il a l'air d'un lycéen lambda n'hésitant pas à faire des fêtes qui virent aux orgies ou à tremper dans des affaires douteuses. Finalement, il est aux antipodes d'Edo mais lui aussi souffre d'une autre manière. Il essaie d'attirer l'attention de sa famille avec son humour cynique, tandis que son père ne cesse de le rabaisser. Heureusement, il a sa jumelle, Silke, aveugle, qu'il aime de tout son cœur !
Vous l'aurez compris, chaque partie est très différente des autres et vient parfaitement mettre en valeur son cavalier, tout en disséminant de petits indices qui relient les cavaliers les uns aux autres. La violence quelle que soit sa forme est présente constamment mais on ne prépare pas l'apocalypse en créant un monde de bisounours me direz-vous... Il ne faut donc pas s'arrêter à ça ni au premier tome car vous rateriez quelque chose ! L'auteure a vraiment fait un travail d'orfèvre ! Bravo !
Pour conclure, n'ayant jamais lu de roman sur ce thème, je l'ai trouvé très novateur ! Même si la première partie ne m'a pas spécialement convaincue à cause du personnage antipathique, les 2 autres viennent relever le niveau et donne très envie de découvrir la suite !
Comment résister ? L'apocalypse, ça a toujours été un sujet qui m'a attiré car, oui, je fais partie de ceux qui espèrent secrètement qu'au bout du compte les "méchants" seront punis et les "gentils" récompensés. Et je pense sincèrement qu'une petite sélection du genre ne ferait pas de mal en ce moment... mais je m'égare !
Ce premier tome ne traite cependant pas vraiment encore de l'apocalypse. On y suit Alice, l'un des quatre cavaliers, qui découvre ce qu'elle est, parfois à ses dépends...
L'écriture d'Eli est superbe, pleine de métaphores délicieuses, et pourtant elle a aussi un style très froid qui colle très bien avec son personnage, c'est assez étrange. Les dialogues sont lachés comme ça, sans indication de ton, de pause ou de quoi que ce soit pour nous aider à savoir comment est ce que les personnages du dialogue en question parlent, et c'est plutôt déstabilisant. Mais on finit par s'y faire et on est tellement happé par l'histoire et le style magnifique d'Eli qu'on n'y fait plus vraiment attention de toute façon.
Alice, oh Alice ! J'ai lu beaucoup de chroniques qui dénonçaient le caractère je sais tout d'Alice comme insupportable. Okay elle a pas un caractère facile, mais elle n'aurait pas pu être autrement, ça n'aurait pas collé. Et surtout : elle n'aurait pas pu s'en sortir, traverser toutes ces horribles épreuves. J'en ai beaucoup pleuré, à sa place, pour elle, car Alice a fait preuve d'un grand recul, de beaucoup de courage, et c'est pour ça que je l'adore. Elle est restée forte, alors que tout au fond d'elle elle était en mille morceaux. On aimerait pouvoir l'aider, mais elle est toute seule à cause de la tâche qui lui a été donné.
Alors oui, ce livre m'a quelque peu bouleversée. Je m'attendais vraiment à avoir un livre exutoire entre les mains, où, comme dit, les méchants seraient punis et où -je sais c'est mal- ça me ferait plaisir de les voir se faire punir. Mais j'ai eu l'impression que c'était Alice qui en avait le plus subi et en subira surement le plus tout à la fin aussi, et ça m'a choqué.
Je n'aurais certainement pas mis ce livre dans la catégorie "jeunesse", je l'ai trouvé vraiment trop dur. Mais voila, c'est aussi ça qui a fait de cette lecture un coup de coeur : c'était dur, troublant.
Encore un livre que j'ai emprunté à la médiathèque, mais qui va finir, ainsi que ses suites, dans ma bibliothèque. Vraiment, ne passez pas à côté, ça en vaut la peine !
http://bookshowl.blogspot.fr/2013/09/apocalypsis-tome-1-cavalier-blanc-alice.html
Si le premier tome de cette série fut un vrai coup de coeur (ma chronique ici) je ne peux malheureusement pas dire la même chose du deuxième tome qui m'a moins emballé. J'ai cependant aimé ma lecture et compte bien continuer la série !
J'avais lu le premier tome en septembre 2013, et si c'est habituellement toujours un peu dur de se replonger dans une série, je n'ai pas eu beaucoup de mal à rentrer à nouveau dans l'histoire. En effet, vu que l'on suit un nouveau cavalier de l'apocalypse, ne plus très bien se souvenir du tome précédent n'est pas très grave. Après Alice on suit donc Edo, un personnage qui n'est malheureusement pas vraiment du genre que j'affectionne : c'est une racaille immature qui n'a aucun savoir vivre, il est injuste et plutôt écoeurant, ses réactions m'exaspéraient parfois et je trouve que le milieu dans lequel il vit ne suffit pas à justifier son caractère abjecte ; c'est tout simplement un personnage mauvais. le pire c'est qu'il est au courant de tout ça, et qu'il ne fait absolument rien pour changer.
Cependant, comme dans le premier tome, Eli Esseriam choisit la première personne pour la narration de son livre, et j'ai une nouvelle fois vraiment été étonnée de la manière parfaite dont elle arrive à retranscrire ses personnages à travers cette première personne. C'est Edo qui nous raconte lui même toute son histoire, et j'ai adoré sa façon sèche de se livrer dans le récit à coup de répliques cinglantes et de métaphores plus ou moins violentes. Les nombreuses références à la pop culture nous font indéniablement rire et sont vraiment accessibles à tous. Eli Esseriam arrive vraiment bien à imprégner son récit du caractère de ses personnages et c'est ce qui fait la force de ce livre, de cette série.
Juste pour vous partager mon enthousiasme pour cette narration si particulière, un petit exemple de réplique que j'ai vraiment trouvé... délicieux :
"- Ensuite, j'opterai probablement pour le pavé de biche sauce forestière. C'est un régal.
Un régal à 36 euros. Pour le prix, c'était une biche connue, genre la maman de Bambi." p93
Oui, pardon, pour le coup j'ai un humour assez noir, mais Edo aussi, et il n'a pas l'habitude de prendre des pincettes pour dire les choses.
On s'attache cependant d'abord beaucoup plus aux autres personnages qu'Edo croise car il a le don de pouvoir lire leurs coeurs et de savoir comment ils se sentent. C'est sa relation avec son petit frère, Anel, qui a fait que j'ai finalement ressenti de la pitié pour Edo et que j'ai eu un petit pincement au coeur en refermant le livre.
L'histoire en elle-même n'avance pas beaucoup plus que dans le premier tome. En effet, ce deuxième livre est avant tout là pour nous faire rencontrer Edo, l'apocalypse viendra plus tard. J'ai cependant trouvé la façon dont il découvre qu'il est un cavalier de l'apocalypse un peu bancale, tout comme j'ai trouvé qu'il accepte cette histoire un peu trop facilement. Et je n'ai pas trop compris comment il a pu laisser arriver ce qui est arrivé à Noémie. Elle finit d'ailleurs d'une façon que j'ai trouvé un peu exagéré.
Si je n'ai pas été autant touchée par ce personnage que par Alice du premier tome, je suis toujours aussi curieuse de connaître la suite de cette série. J'ai aussi hâte de découvrir le prochain cavalier avec qui j'espère mieux m'entendre.
http://bookshowl.blogspot.fr/2015/06/apocalypsis-tome-2-cavalier-rouge-edo.html
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