Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Je viens de faire ma dernière incursion au Havre en bande dessinée avec ce troisième et dernier tome des Éditions Petit à Petit sur cette ville que j'aime tant. Ça tombe bien pour moi qui ai habité plusieurs quartiers là-bas puisque ça nous raconte l'histoire de ceux-ci. À chaque quartier raconté, une courte histoire en BD suivie de deux planches documentaires, textes, et dessins, comme dans les tomes précédents.
Et j'apprends là que le quartier Notre Dame a été le premier a sortir de terre en 1519.
- Notre Dame
- Saint François
- Des Halles centrales à la Bourse
- le Centre-Ville
- D'Ingouville à Danton
- Saint Vincent
- le Perrey
- Entre gare et Rond-Point
- L'Eure
- de Bléville à Caucriauville
Voilà les dix quartiers racontés dans cet opus.
Avec ce livre on suit la chronologie de la construction et l'évolution du Havre, partant de Notre Dame en 1519, pour arriver au XXe siècle de Bléville à Caucriauville, ce dernier étant le plus grand quartier de la ville, Et le plus sinistre à mon avis.
Pour toute personne qui connaît Le Havre, cette trilogie en bande dessinée est passionnante et instructive. J'ai appris au passage que Saint Vincent était le "bas Sanvic". J'ai appris beaucoup d'autres choses d'ailleurs.
On y trouve des dessins d'époque et des plans. C'est d'autant plus intéressant que Le Havre a été détruit en grande partie en 1944 par les bombardements et qu'il n'est quasiment rien resté de ce que fut le coeur de cette ville. Quand on voit Le Havre avant la destruction par les alliers on se dit que, outre le nombre de victimes, c'est vraiment une catastrophe car l'architecture était magnifique : le Grand Théâtre, La Bourse, Les Halles Centrales, l'hôtel de ville...
Et toujours la salamandre, emblème de François 1er et de la ville, à chaque bas de page.
Me voilà de nouveau embarquée pour Le Havre, à bord du Napoléon Aviso le 15 février 1843 à son entrée dans le port.
Premier port baleinier de France et premiers essais du Nautilus qui a réellement existé et inspiré Jules Verne.
Des écoles laïques sont ouvertes, bien avant les lois de Jules Ferry, au grand dam des ecclésiastiques. Le Havre a eu depuis bien longtemps une politique très humaniste.
On apprend pourquoi et comment la ville est devenue une station balnéaire au milieu du XIXe siècle. D'ailleurs j'ai encore une fois appris beaucoup de choses, surtout que Le Havre a été une ville très avant-gardiste, souvent première à inaugurer des nouvelles technologies.
Le Havre bombardé par les anglais en septembre 1944 est quasiment rasé. La ville basse est en ruines. Puis vient la reconstruction.
Caucriauville, plateau champêtre dans les années 50, transformé en immense cité d'immeubles et de tours avec des installations étonnantes pour l'époque.
Le Havre, port d'attache du paquebot France dès 1961, qui a fini par moisir quai de l'Oubli avant de partir en Norvège, au grand désespoir des havrais.
Le Havre berceau du rock français, avec Little Bob Story puis d'autres groupes par la suite.
C'est une ville à l'histoire riche, terreau de nombreuses innovations, dont les habitants sont fiers. Les havrais sont très attachés à leur ville et quand ils partent, ce n'est jamais très longtemps, ils y reviennent toujours, ou presque.
Cette BD en deux tomes nous parle de tout ça avec talent.
Et alors que j'ai si souvent pris les rues Augustin Normand, Lesueur, Jules Siegfried… je sais maintenant qui sont ces hommes. Ils ont une importance majeure dans l'histoire du Havre.
J'ai bien retrouvé l'ambiance et le caractère havrais dans les dessins et les bulles. C'était comme si j'y étais, j'ai adoré !
Je viens de découvrir qu'un troisième tome est sorti le 15 novembre : Le Havre, l'histoire des quartiers. Et bien sûr, j'ai l'intention de le lire !
Me revoilà repartie au Havre, moi qui l'ai tant aimé. Mais je n'y suis que par bande dessinée interposée. J'ai encore quelques livres sous le coude concernant cette ville si spéciale à mon cœur.
Donc ce livre nous raconte l'histoire du Havre à partir de 6500 ans avant notre ère alors que je croyais qu'avant François 1er il n'y avait rien là, sinon la mer et des marécages… il faut dire qu'au Havre, on nous le vend bien l'François 1er ! Avec sa statue immense, et surtout son profil inoubliable, qui trône dans le hall de l'hôtel de ville, et le boulevard François 1er, la clinique François 1er, le lycée François 1er. Il est partout vous dis-je !!!
Or donc, grâce à cette bande dessinée, j'apprends que 11000 ans avant JC il se passait déjà des choses au Havre !
Dès la première page, l'auteur prévient le lecteur qu'il a pris quelques libertés avec la réalité historique. Et cette bd n'est pas que cela. À chaque élément et chaque chapitre qui constitue l'histoire de cette ville - les premiers hommes, Harfleur, les drakkars dans l'estuaire, les vikings, etc... - une à trois pages de texte et de photos puis des pages de bd de l'histoire "romancée". Et plusieurs fois la salamandre, symbole de la ville, revient, mais pas que... outre la salamandre et François 1er, il a aussi omniprésents dans l'histoire du Havre : les vikings.
À chaque chapitre, un repère chronologique en bas de page, très clair, j'ai adoré.
Ce livre est très bien fait et passionnant. On apprend énormément de choses sur Le Havre, et quand, comme moi on y a vécu quelques années sans en être originaire, ça répond à beaucoup de questions. Entre autre, pourquoi beaucoup de communes ont des noms qui finissent en "bec" ou en "tot".
On apprend beaucoup, beaucoup, beaucoup de choses sur Le Havre, de la préhistoire à la révolution. Pour la suite, il y a le tome 2.
Donc voilà, moi qui croyais que Le Havre était une ville relativement récente, 500 ans c'est un bébé, j'ai découvert une histoire foisonnante, qui remonte à bien avant François 1er. Et pour ce petit périple enrichissant dans le passé, j'ai été guidée par une salamandre…
Côté bd, les graphistes et les coloristes se succèdent, avec bonheur, même si au moins une fois je n'ai pas été fan du graphisme. Mais je ne donnerai pas de nom, non, non.
Lyon. Tout le monde doit avoir entendu parler de sa fête des lumières, les gastronomes de sa rosette, les amateurs de sport de son club, l’Olympique. Les lecteurs de polars pensent « Quais du Polar ».
Avec son roman Bombes, Dominique Delahaye nous montre un autre Lyon et peint en bombe noire sur ses murs la réalité, loin des paillettes du showbiz éditorial, du foot et des restaurants chics.
Ce roman est paru il y a deux ans, en 2017, et pourtant, certains passages restent terriblement d’actualité.
Ce qui était le plus difficile, c’était de comprendre comment et pourquoi la vie semblait continuer en ville, comme si de rien n’était. Comme si un gosse n’était pas mort dans la nuit parce qu’il avait bombé quelques lettres sur un pont. D’autres constatations, plus tristes encore, étaient ensuite venues l’assaillir. Par association d’idées. Il s’était dit que lui-même ces derniers mois, ces dernières années, avait été témoin des signes avant-coureurs d’un désastre, qui là, lui pétait au nez. Il avait fait comme tout le monde, continué à faire comme si.
Dans ce roman noir, l’auteur aborde la pauvreté, la débrouille, l’art, la liberté mais aussi l’extrémisme nocif des cathos donneurs de leçons, du fascisme, de ce racisme qui est devenu ordinaire. Tous ces endoctrinements qui peuvent conduire à libérer les pires instincts au mépris de la vie.
C’est un roman violent mais qui ne fait que montrer du doigt la réalité, ce qu’on ne voit jamais des grandes villes qu’on visite et même, parfois qu’on habite.
Quelle part des habitants des centres villes bourgeois est déjà allée, pour quelque raison que ce soit, dans ces quartiers souvent repoussés vers les rocades péri-urbaines ?
L’écriture de l’auteur est à l’image de ses personnages. Vive, elle restitue parfaitement la peur, la violence, le désespoir.
On retrouve également beaucoup de l’auteur, musicien et qui vit sur une péniche, un lieu où se déroulent plusieurs scènes de ce texte.
C’est une belle découverte que ce roman peut-être encore plus percutant aujourd’hui que lors de sa sortie. Plus qu’un roman, le témoignage d’une époque.
http://www.evadez-moi.com/archives/2019/08/04/37541351.html
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