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Chronique précédemment parue sur le blog www.sambabd.net
Les deuxièmes tomes des diptyques, c’est comme la vieillesse, si c’est bien, on devrait pas… Et là… Ben…
Autant j’avais bien aimé le premier tome, énergique, assez drôle et décalé, bien dessiné (même si je ne suis pas fan de ce style), avec un scénario sympa, autant, là… Ce deuxième tome m’a vraiment déçu.
D’abord parce que le cliffhanger de la dernière page du premier tome fait tout simplement pschiiiittt alors que notre héros se trouvait dans une situation délicate qui aurait pu, que dis-je, DÛ mener à autre chose. Mais non, une simple pression sur un mousqueton et hop, le tour est joué, faisant ainsi fi de la gravité, de la tension de la corde et de la difficulté bien connue des grimpeurs de se déclipser lorsque l’on est suspendu au bout d’une corde, de dos et avec de l’arthrite… Bref…
Ensuite parce que le scénario est plein d’incohérences et de facilités, jusqu’à cette fin heureuse que je trouve carrément vaseuse entre le cerbère qui écrase son collègue au lieu de Vadim juste parce qu’il a vu le jeune Mayo sur le trottoir et que celui-ci l’obsède et la sortie du coma du seul mec capable de sortir Vadim des griffes du Belge… Bref, ça ne fonctionne pas… Pour moi en tout cas… Et je ne vous parle même pas de la couverture qui ne correspond ni de loin ni de près à AUCUNE scène de ce deuxième tome…
Bah, tant pis…
Ce 18 août sort le tome 2 des aventures d’un vieux monsieur embêté par l’arthrose qui se retrouve à la rue privé de ressources.
Ça vous fait pas envie ? C’est parce que vous ne connaissez pas Monsieur Vadim !
Il ne faut pas bouder son plaisir quand on croise un personnage de cette trempe-là ! Ancien de la légion, obligé de tremper dans des affaires louches pour gagner un peu de sous et espérer revoir son petit fils, Vadim va se révéler être un vieux bonhomme plein de ressources.
Même si c’est parfois dur d’appuyer sur la gâchette (because arthrose) Vadim n’a pas besoin d’une arme pour régler les problèmes. Le tout avec un humour cynique qui fait du bien aux esgourdes.
Derrière ces 2 belles couvs se cache un travail graphique dynamique avec des tronches dignes des bons films de gangsters.
Au final, un dyptique réjouissant avec un personnage attachant et surprenant ! Un régal !
Je vous le dis cash : j’ai vraiment bien aimé cette BD. Je crois que c’est surtout le scénario. Le dessin aussi est très bon, dynamique avec de jolis décors et un travail sur les « tronches » aussi poussé que réussi. Mais, malgré tout, et ce n’est la qu’une question de goût tout à fait personnel, je n’en suis pas très fan. Mon humble appréciation (ou non) mise à part, on peut néanmoins dire que, graphiquement, c’est du très bon boulot.
En revanche, le scénario est carrément sympa. Le personnage du « petit vieux » à casquette, taciturne, au fort accent polonais, apparemment malmené par la vie et les évènements, autorise tous les décalages possible avec, forcément, des ressorts comiques très intéressants.
Le fait que ça se passe en France, sur la Côte d’usure, comme on dit dans le Milieu, rend également cette BD plus accessible. On s’identifie plus facilement à ce qui se passe. Et puis, entre les rivalités mortifères des parrains locaux, l’implication d’hommes d’affaires véreux et des thématiques aussi graves que la traites d’humains (d’humaines, en l’occurrence…), il faut dire qu’on n’a pas beaucoup le temps de s’ennuyer. L’action est rythmée et il n’y a clairement pas de temps morts. Par ailleurs, le cliffhanger final est plutôt sympa et porte bien son nom…
Vivement le deuxième tome !
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