"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Quand les hirondelles me reviennent est un roman que j’ai reçu en SP. La 4ème de couverture m’avait intriguée, intéressée, et je souhaitais lire ce texte. Je n’ai pas été déçue car, au-delà du suspense qui ne nous quitte pas de la première page à l’une des dernières, au-delà de l’attachement que l’on ressent vis-à-vis de tous ses personnages hauts en couleur, au-delà du contexte très détaillé de l’histoire des personnages principaux, ce qui importe le plus c’est l’histoire qui est magnifique. Yann Déjaury, à travers ce tout premier roman, a su fasciner le lecteur grâce à une intrigue sans faille, à des personnages très attachants, qui se débattent pour construire leur vie et réussir ce qui leur tient à cœur, se découvrir ou se redécouvrir, mais aussi à un suspense sans faille et une histoire qui nous tient en haleine jusqu’au point final. J’ai particulièrement apprécié la « chute » si je peux parler de chute ! (la toute fin, la conclusion en tout cas). Merci Yann pour ce beau livre plein d’espoir, empreint de beauté et de valeurs que je partage.
Si vous suivez un minimum ce blog, vous savez que je ne suis pas un habitué de l’autoédition. J’ai beaucoup de préjugés et j’ai surtout peur d’être déçu et de décevoir. Je me concentre donc en général sur des « valeurs sûres » validées par les professionnels. Mais le hasard peut parfois changer les choses. En discutant avec une collègue de travail, j’ai appris qu’un membre de sa famille écrivait et qu’il venait de finir son premier roman. Naturellement, j’ai accepté d’y jeter un œil pour pouvoir lui donner mon avis. Et voilà comment ce livre, ma première expérience auto-éditée, s’est retrouvé en mes mains.
Avant toute chose, ne vous fiez pas à la couverture de l’ouvrage. Elle est assez réussie mais ne reflète pas bien le contenu. Elle semble annoncée un récit mièvre et fleur bleue. Ce n’est pas du tout ce qui vous attend !
L’histoire débute dans un lieu retiré où le personnage principal se retrouve amnésique. Fort de ce procédé de perte de mémoire assez souvent utilisé dans le romanesque, Yann Dejaury attrape le lecteur. Dès lors, il ne va pas le lâcher. Découverte après découverte, le mystère s’épaissit en même temps que le suspense monte. On tourne alors les pages avec impatience afin d’enfin trouver l’issue de cette aventure. Tous les indices que l’on rencontre, ajoutent une couche à l’énigme et je n’avais aucune idée de la manière donc tout ceci allait se terminer.
Yann Dejaury possède une écriture fluide qui rend la lecture agréable et sans accroc. Il maitrise parfaitement les ressorts de la tension narrative. Bien qu’elle soit un peu trop mystique pour moi, la fin du roman est assez surprenante et clôt en beauté cette quête de vérité. J’ai donc été agréablement surpris par mon premier auto-édité qui s’est révélé bien aussi efficace que certains publiés !
Si vous êtes en recherche d’un roman original, prenant et tous publics pour vos vacances, donnez sa chance à « Quand me reviennent les hirondelles » et à cet auteur prometteur, vous passerez un bon moment !
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