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Daniel Berthet

Daniel Berthet

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Avis sur cet auteur (13)

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    Couverture du livre « Ercilie d'Ourène, Baronne de Saint-Jérôme » de Daniel Berthet aux éditions Kariel B

    Ghislaine Degache sur Ercilie d'Ourène, Baronne de Saint-Jérôme de Daniel Berthet

    Quel plaisir de retrouver la plume ensorcelante de Daniel Berthet !
    Il est un auteur sans pareil pour nous faire voyager dans le passé, en l’occurrence dans ce dernier roman, au cœur du 17ème siècle, en toute simplicité et en toute réalité.
    Le troisième tome de la collection Les foudres du...
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    Quel plaisir de retrouver la plume ensorcelante de Daniel Berthet !
    Il est un auteur sans pareil pour nous faire voyager dans le passé, en l’occurrence dans ce dernier roman, au cœur du 17ème siècle, en toute simplicité et en toute réalité.
    Le troisième tome de la collection Les foudres du ciel, après Au nom de notre bonne foi et L’anneau de Saint Jérôme, s’intitule Ericile d’Ourène, Baronne de Saint-Jérôme.
    Il peut être lu indépendamment, mais à l’issue de sa lecture, vous n’aurez qu’une hâte, lire les deux premiers pour approfondir votre connaissance d’Ercilie et de ses parents et le contexte historique dans lequel ils ont vécu. Car, oui, l’histoire de la vie d’Ercilie est étroitement liée à la grande histoire et c’est tout ce qui fait le charme de ce roman.
    L’auteur, durant la pandémie, « cette longue épidémie de peste qu’on croyait à jamais oubliée », comme il la définit, s’est confiné dans un rêve et a retranscrit ce que la femme au beau prénom, Ercilie, retirée dans son château d’Oyse sur les hauteurs de Digne, confiait à sa dame de compagnie Antonine, pour occuper les longues soirées glaciales de l’hiver 1670.
    Quatre parties composent le roman, la première intitulée Le roi est mort.
    Ercilie débute en effet le récit de ses souvenirs à partir des années 1610, année où Henri IV fut assassiné et année de ses vingt ans.
    Grâce au talent de l’auteur, nous sommes transportés dans un siècle tout aussi terrifiant que les précédents où, au nom d’une religion, pour des ambitions personnelles ou pour des ambitions politiques, des atrocités sont commises.
    À travers le destin d’Ercilie, ce sont les intrigues de cour, la religion, la guerre, la peste noire, l’exploitation des paysans corvéables à merci qui sont racontés avec moultes détails.
    Difficile de ne pas faire certains rapprochements avec l’époque actuelle…
    Mais à ces sombres tableaux s’opposent de nobles sentiments comme l’amitié, l’amour et la solidarité. Beaucoup de sensualité, de magnifiques scènes d’amour qui s’affranchissent de la morale bien-pensante éclairent, embellissent et donnent force et dignité au roman.
    Les vrais héros de ce livre et de la vie ne sont pas ceux qui combattent pour gagner un bout de territoire ou quelques âmes mais ces petites gens qui n’ont rien de petit, qui tentent de survivre et ceux qui se battent pour les défendre en fermant les yeux parfois pour moins les pénaliser…
    J’ai été subjuguée par la force de l’héroïne Ercilie, qui, de mendiante et de proscrite est devenue baronne d’Ourène. Elle n’a jamais oublié son enfance, ses parents, ses amies. Les mauvais et cruels moments de sa vie, tous comme les bons, l’ont aidée à « grandir » et à faire face à l’adversité. C’est en pensant aux dures épreuves qu’elle a vécues qu’elle tentera au mieux de venir en aide, une fois baronne, aux plus démunis.
    De même, la fin de ses pérégrinations avec le retour à ses racines est très émouvant.
    Je n’ai pu m’empêcher de penser à l’une des si belles chansons du regretté Jean Ferrat : Nul ne guérit de son enfance…
    Cette étonnante histoire de vie avec de nombreux rebondissements au cœur de cette belle fresque historique qui m’a personnellement beaucoup appris sur la situation désastreuse de la Franche-Comté après la guerre de Dix Ans, guerre peste et famine ayant dévasté la région m’ont absolument conquise et enchantée.
    De même, j’ai été ravie de faire connaissance avec quelques termes de vocabulaire d’époque telle cette ancienne mesure qu’était la canne ou le vertugadin, l’armature pour faire bouffer la jupe autour des hanches de ces dames…
    À noter l’excellente préface de Patrice Saunier.
    Je remercie chaleureusement et sincèrement Daniel Berthet pour m’avoir offert son neuvième roman, cette magnifique « mémoire d’une vie », Ercilie d’Ourène, Baronne de Saint-Jérôme.

    Chronique illustrée à retrouver sur : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2022/05/danier-berthet-ercilie-d-ourene-baronne-de-saint-jerome.html

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    Couverture du livre « Ercilie d'Ourène, Baronne de Saint-Jérôme » de Daniel Berthet aux éditions Kariel B

    Jean-Paul Degache sur Ercilie d'Ourène, Baronne de Saint-Jérôme de Daniel Berthet

    Que d’aventures ! Que de souffrances ! Que de malheurs se sont abattus sur ce XVIIe siècle dans lequel Daniel Berthet m’a plongé sur les pas d’Ercilie d’Ourène, baronne de Saint-Jérôme !
    Ce nouveau volet d’une trilogie intitulée Les Foudres du Ciel, commencée avec Au nom de notre bonne foi,...
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    Que d’aventures ! Que de souffrances ! Que de malheurs se sont abattus sur ce XVIIe siècle dans lequel Daniel Berthet m’a plongé sur les pas d’Ercilie d’Ourène, baronne de Saint-Jérôme !
    Ce nouveau volet d’une trilogie intitulée Les Foudres du Ciel, commencée avec Au nom de notre bonne foi, poursuivie dans L’anneau de Saint-Jérôme, cette trilogie se termine avec la vie tourmentée d’Ercilie d’Ourène. C’est l’occasion, pour moi, de rappeler que cet écrivain a déjà publié huit romans auparavant : Justice aux Poings, 1851 Marianne des Mées, Porteurs de rêves, Putain de guerre ! et Comme un oiseau sur la mer dans la collection Résistances. Ercilie d’Ourène, baronne de Saint-Jérôme complète la collection Les Foudres du Ciel.
    Que le titre de ce nouveau roman ne vous induise pas en erreur ! Avant de porter le titre de baronne, Ercilie a vécu quantité d’événements, subi beaucoup de désagréments, souffert souvent mais a aussi connu des moments de bonheur. Une vie bien remplie…
    Avec son talent habituel de conteur, Daniel Berthet m’a permis de connaître un peu plus la vie de ces femmes et de ces hommes quelques siècles avant nous.
    Ercilie, revenu enfin à Digne où elle avait vécu d’horribles sévices, victime d’une justice aveuglée par d’obscures croyances et par des rivalités interminables - voir L’anneau de Saint-Jérôme - Ercilie se confie à la jeune Antonine, sa filleule. Je précise, avant d’aller plus loin, que : Ercilie d’Ourène, baronne de Saint-Jérôme peut tout à fait se lire indépendamment des deux précédents ouvrages. D’ailleurs, avec beaucoup de délicatesse et un à-propos que j’apprécie, Daniel Berthet se contente de rappeler certains événements précédents indispensables à la compréhension de l’histoire.
    Justement, l’Histoire avec un grand H, est au cœur de ce récit interrompu parfois par les questions pertinentes d’Antonine à sa Marraine.
    Nous sommes en 1670, dans le château d’Oyse, sur les hauteurs dominant la bonne ville de Digne que l’auteur connaît très bien. Comme il le dit avec un brin d’espièglerie, Ercilie raconte le roman de sa vie et l’auteur l’écoute. Cela donne un récit, une écriture cinématographique, comme le remarque justement Patrice Saunier, auteur de la Préface.
    Découpé en quatre parties, le roman de la vie d’Ercilie débute à Paris où, en 1610, elle vient d’avoir vingt ans. L’année précédente, elle était exploitée, maltraitée, servant de bonne à tout faire. Si elle réussit à fuir, son sort n’est guère enviable car elle se réfugie au cimetière des Saints-Innocents où, avec d’autres crève-la-faim, elle vit au milieu des ossements. Obligée ensuite de se prostituer, elle suit un certain Bonifacio qui lui fait découvrir, subir, les joies de l’amour physique.
    Cela n’empêche pas Ercilie de se souvenir de son père, le Tiénot d’Ourène, un besogneux qui, avec sa mère, la Clermonde, étaient dans le clan des Parpaillots, des Huguenots, des Protestants, cette religion réformée qui déclencha tant de conflits, tant de guerres dont les plus humbles furent les victimes.
    Finalement, cela n’a guère évolué aujourd’hui, toujours avec des problèmes religieux sources de malheurs incroyables qu’un peu d’humanité et moins d’obscurantisme pourraient éviter.
    Les aventures d’Ercilie débutent donc au plus bas de l’échelle sociale avec, en prime, le sort abominable réservé aux femmes subissant le joug impitoyable du pouvoir masculin.
    Impossible de détailler tout ce que va vivre Ercilie car Daniel Berthet, sûrement après un énorme travail de recherches historiques et un vocabulaire employant les expressions de l’époque, m’a embarqué sur les traces d’Henri IV croisant malheureusement un certain Ravaillac - d’où le titre Le Roi est mort pour cette première partie -, de Marie de Médicis, du jeune Louis XIII puis de Richelieu, faisant au passage honneur à Lesdiguières dont le nom est rappelé souvent du côté de Grenoble.
    Les hasards, plutôt heureux pour l’instant, permettent à Ercilie de gravir quelques échelons dans la vie sociale jusqu’à connaître le Palais du Louvre et découvrir les relations tumultueuses et les coups bas qu’échangent régulièrement ceux que l’on nomme, paraît-il, les Grands de ce monde.
    Grâce à ses talents de brodeuse dans l’atelier de Nina, Ercilie se fait une place dans le monde de la couture et côtoie ainsi les princesses avec son amie Ortense.
    Dans la deuxième partie, Vive le Roi, Ercilie raconte sa découverte des délices de la sensualité féminine juste après une enthousiasmante relation avec Jean, un moine bénédictin vite défroqué et au charme certain. On le reverra plus tard.
    Avec précision et un souci constant de la vérité historique, Daniel Berthet, toujours sur les pas d’Ercilie d’Ourène, m’a permis de réviser cette période tumultueuse de notre Histoire...
    Lire la suite sur : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2022/06/daniel-berthet-ercilie-d-ourene-baronne-de-saint-jerome.html

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    Couverture du livre « Comme un oiseau sur la mer » de Daniel Berthet aux éditions Kariel B

    Ghislaine Degache sur Comme un oiseau sur la mer de Daniel Berthet

    J'ai à nouveau été conquise par le dernier roman de Daniel Berthet Comme un oiseau sur la mer.
    Celui-ci débute en décembre 2001, à Khan Yunis, ville palestinienne du sud de la Bande de Gaza, par un bombardement sur le camp de réfugiés Al Amal, dans lequel Mounir va perdre les membres de sa...
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    J'ai à nouveau été conquise par le dernier roman de Daniel Berthet Comme un oiseau sur la mer.
    Celui-ci débute en décembre 2001, à Khan Yunis, ville palestinienne du sud de la Bande de Gaza, par un bombardement sur le camp de réfugiés Al Amal, dans lequel Mounir va perdre les membres de sa famille, sauf son frère Jamal et voir sa maison détruite. Ils devront dorénavant vivre sous une tente. Jamal s'était engagé dans le mouvement de résistance depuis la mort de son père, il y avait à peine plus d'une année, avant tout pour faire vivre sa famille. Il va alors financer les études de Mounir qui va réussir le baccalauréat, et son master, rencontrer Hadda qui vit dans le camp de Jabaliya.
    Jamal sera tué, en 2012 par une balle tirée par un snipper du poste garde-frontière. Dans l'attente d'un visa pour l'Europe, pour fuir l'enfer de Gaza, Mounir et Hadda se marient et ont une fille Amal. Mais Hadda est tuée en même temps que ses parents par un bombardement sur Jabaliya.
    En 2016, alors qu'Amal souffre d'une dermatose sévère, Mounir doit la conduire en Égypte pour y être soignée. Il décide alors de ne pas rentrer. Il va atteindre la Tunisie et embarquer avec d'autres migrants pour traverser la Méditerranée, avec son enfant, ayant pris soin de transformer le sac dans lequel elle dormait en véritable mini canot de sauvetage. "Ne pas mettre sa fille en danger, c'était devenu une obsession pour le père". Mais une chose plus qu'importante est à noter : Mounir a pris soin de glisser dans la poche intérieure du sac une enveloppe plastique contenant la clef rouillée et la photo jaunie de la maison de Burayr, village détruit lors de la Nakba. Jamal les avait confiées à son frère pour les transmettre à ses enfants. Cette petite fille sera retrouvée sur une plage française et un long chemin mouvementé l'attend.
    C'est donc une véritable épopée avec beaucoup d'aventures et beaucoup de suspense que nous livre Daniel Berthet. Mais c'est avant tout l'histoire de ce peuple palestinien, ce peuple éclaté pour qui la liberté de circuler n'existe pas. Ils doivent chaque jour résister pour tenter de sauver leurs terres face aux colons toujours plus envahissants, sous l'œil indifférent des autres nations. Ce sont les souffrances, les insultes, les attentes sans fin aux checkpoints, les bombardements subis depuis plus de soixante-dix ans, depuis la Nakba en 1948 qui a vu l'expulsion de plus 700 000 palestiniens de leur terre et de leurs villages par les troupes sionistes, processus continuant encore aujourd'hui, qui sont la trame de ce roman.
    Ce roman permet de façon simple mais extrêmement bien documentée de comprendre la lutte que mène le peuple palestinien entré en résistance, qui exige que justice lui soit rendue et que cesse enfin l'apartheid.
    Comme un oiseau sur la mer, l'histoire de cette petite palestinienne naufragée nous raconte la lutte menée dans ces territoires occupés pour sauver l'espace qui se réduit de plus en plus. Tout en sachant que le combat sera long, les palestiniens ne baissent pas les bras et même si les anciens meurent, les jeunes n'oublient pas ! C'est donc, à la fois un constat de combat voué à l'échec et en même temps un entêtement et une volonté qui ne se démentent pas et qui espérons-le seront finalement entendus. Comme le dit si justement Patrice Saunier dans sa préface : « Comment un peuple peut-il assujettir un autre peuple quand il a été lui-même tant persécuté ? » Je dirais même comment un peuple peut-il en assujettir un autre ?
    Ce livre, une fois ouvert, ne peut se refermer tant on est happé par ces personnages que l'auteur a su parfaitement rendre vivants et attachants et à qui il a su donner une force remarquable. Par des histoires croisées, de femmes principalement, ce sont l'amour, l'entraide, le courage, la ténacité, la souffrance souvent mais aussi l'espoir qui sont mis en lumière et qui illuminent ce récit tout en sensibilité que je recommande chaleureusement.
    Chronique illustrée à retrouver sur : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2020/05/daniel-berthet-comme-un-oiseau-sur-la-mer.html

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    Couverture du livre « Comme un oiseau sur la mer » de Daniel Berthet aux éditions Kariel B

    Jean-Paul Degache sur Comme un oiseau sur la mer de Daniel Berthet

    Courageusement, fort de ses convictions humanistes, Daniel Berthet, pour son huitième roman, s’est lancé dans un récit essentiel, absolument nécessaire pour contrebalancer les versions officielles des grands de ce monde qui ne font même pas respecter les résolutions des Nations Unies....
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    Courageusement, fort de ses convictions humanistes, Daniel Berthet, pour son huitième roman, s’est lancé dans un récit essentiel, absolument nécessaire pour contrebalancer les versions officielles des grands de ce monde qui ne font même pas respecter les résolutions des Nations Unies. D’ailleurs, nous avons vu, en avril 2020, où ils nous conduisent, où leurs choix de société mènent notre monde si fragile…
    Tout là-bas, de l’autre côté de la Méditerranée, un peuple est brimé, terrorisé, martyrisé par un autre peuple qui a, lui aussi, subi les pires atrocités. Est-ce juste ? Est-ce normal ? Comment ne pas penser à ce qu’a écrit Janina Hescheles Altman dans son livre paru en 1946, Les Cahiers de Janina ? Elle l’a écrit alors qu’elle avait douze ans et se trouvait dans le ghetto de Lvov, en Ukraine, ajoutant ceci en 2015 : « Notre passé tragique ne nous donne pas le droit, en Israël, de confisquer des terres, de détruire des maisons, d'arracher des champs d'oliviers entretenus pendant des générations. »
    En écho à cette phrase essentielle, l’histoire que conte Daniel Berthet est d’un réalisme terrible. Elle débute en 2001 pour se terminer en 2048, en une dystopie avec, tout de même une petite pointe d’espoir. Prétendant se défendre contre des attaques terroristes, l’État d’Israël n’hésite pas à bombarder, détruire hôpitaux, écoles, immeubles, dans cette bande de Gaza où tentent de survivre plus de deux millions de Palestiniens, réfugiés ici depuis 1948. Cette année-là, s’est produit la Nakba, la destruction de quatre cents villages palestiniens et l’expulsion de plus de 800 000 personnes après la création de l’État d’Israël. Puis, de provocation en représailles, Gaza est devenu une prison à ciel ouvert.
    Dans son récit, l’auteur ne masque aucune des contradictions opposant les factions palestiniennes. Il s’attache avant tout au côté humain, ce qui est la base de toute vie possible sur Terre. Comme le reconnaît Rachel, un personnage du roman, j’ai longtemps pensé nécessaire la création de l’État d’Israël, indispensable après l’atroce Shoah. Hélas, le souci sécuritaire primant tous les droits de l’Homme, c’est le sionisme qui s’impose et n’hésite pas à chasser les Palestiniens, nommés Arabes de façon simpliste et méprisante. Comme Élisa qui découvre Hébron cadenassée par les colons et Éléonore, avocate franco-israélienne, il faut déconstruire les idées reçues à propos de la création de l’État d’Israël.
    L’attitude de ces colons, juifs orthodoxes ou pas, qui n’hésitent pas à s’installer de force sur des terres attribuées par l’ONU aux Palestiniens, est un scandale absolu. Ce livre permet d’en prendre conscience en suivant l’histoire de la famille Belhadj. Si tout débute et revient à Gaza, quelques échappées m’ont emmené en Roumanie puis en France avant de partager la fuite de Mounir qui conserve précieusement la clé et la photo de la maison de Burayr dont sa famille a été chassée, village détruit et remplacé par le kibboutz Bror Hayil. Une partie du livre se passe aussi à Hébron, en Cisjordanie, où la pression des colons n’a pas de limites.
    Quand il réussit à sortir de Gaza, côté égyptien, Mounir n’est pas seul car il emmène avec lui sa fille, Amal qui, Comme un oiseau sur la mer, dans sa nacelle sur laquelle est brodé Gaza Libre, va connaître une aventure incroyable et très complète, profondément révélatrice du sort terrible réservé à tout un peuple qui trouve quand même la force de résister mais qu’il faut absolument aider comme le fait l’Association France-Palestine Solidarité : http://www.france-palestine.org/.

    Chronique illustrée à retrouver sur : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2020/05/daniel-berthet-comme-un-oiseau-sur-la-mer.html
    https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2020/04/daniel-berthet-comme-un-oiseau-sur-la-mer.html