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Jubilee, suite au décès de sa mère et après être restée enfermée chez elle pendant 9 ans, doit subvenir à ses besoins et se confronter au monde malgré sa maladie rare et potentiellement mortelle : une allergie au contact humain.
Eric lui est en mission avec son fils adoptif pour quelques mois. Il est un peu paumé et essaie de reprendre contact avec sa fille restée avec sa mère, après avoir lu son journal de lecture, il se rend à la bibliothèque où il fait la connaissance de Jubilee.
On suit les histoires de Jubilee et d'Eric en parallèle, tout au long du livre ils vont se partager la narration de chapitre en chapitre. J'ai bien aimé cette construction même si elle m'a un pue perturbé au début. Les personnages sont bien décrits, on se met aussi bien à la place de Jubilee que dans celle d'Eric, qui voient l'un et l'autre grandir leur sentiment sans pour autant comprendre les réactions de l'autre et être vraiment sur de ce qu'il ressent.
C'est assez léger, malgré les difficultés que traversent les personnages. C'est un peu une lecture cocoon pas désagréable en ce moment.
Colleen Oakley, lauréate du prix des lectrices 2019, nous livre ici un roman sincère émouvant et parfois drôle.
Une belle découverte !
Que se passerait-il si on découvrait qu'on était allergique aux êtres humains et qu'un simple contact pourrait nous tuer?
Continuerait on notre vie comme tout le monde ou limiterions-nous nos sorties et activités afin de ne prendre aucun risque?
C'est ce dernier choix qu'a fait Jubilee en le suivant à l'extrême et en restant littéralement cloîtrée chez elle. Mais un jour, sa mère, qui subvenait à ses besoins en lui envoyant mensuellement de l'argent décède, ne laissant d'autre choix à la jeune femme que de chercher une solution pour gagner de l'argent.
Y parviendra t elle sans sortir? Dépassera t elle son agoraphobie? Réussira t elle à éviter le contact humain qui pourrait la tuer?
Il va falloir lire ce roman polyphonique pour le découvrir. Entre humour et émotions entrez dans l'univers de Jubilee ainsi que dans celui d'Eric, père divorcé qui a adopté le fils de son meilleur ami, décédé tragiquement.
Pour ma part, j'ai adoré l'univers décrit par Colleen Oakley ainsi que la profondeur qu'elle donne aux personnages.
Je recommande cette lecture à tous les adeptes d'histoires d'amours impossibles.
Dans « La première fois c’était quand même plus marrant », nous allons faire la rencontre de Daisy et de Jack, mariés, filant le parfait amour et dans la dernière ligne droite de leurs études.
Alors qu’ils allaient partir en week-end en amoureux, Daisy reçoit une terrible nouvelle : son cancer est revenu. Pire, il est en stade terminal. Son médecin ne lui donne que quelques mois à vivre.
Pour eux, c’est un vrai coup de massue qui s’abat. Daisy devient alors obsédée par une seule chose : que va devenir son mari lorsqu’elle ne sera plus là ? Il a beau être bientôt double doctorants, il ne sait même pas se faire à manger ni même faire des lessives.
Elle va alors rechercher la femme idéale pour lui, celle qui la remplacera lorsqu’elle ne sera plus là.
Préparez-vous à sortir des mouchoirs en vous plongeant dans cette lecture, car Colleen OAKLEY ne va pas vous ménager.
On entre dans le récit avec la terrible annonce, celle qui va changer le destin des personnages. Dès les premiers chapitres, nous sommes dans le vif du sujet et c’est assez surprenant comme immédiatement nous nous attachons aux personnages.
En ne les connaissant qu’à peine, nous arrivons déjà à ressentir de la compassion pour eux. Ceci est grandement accentué par le fait que l’auteur nous montre dès les premières pages toute la complicité que partage ce petit couple tout mignon et tout gentil. Opposer ce duo qui n’a que du positif pour eux, à la dureté de la vie et de la mort rend le récit encore plus tragique et touchant.
Car oui, on le sait depuis le début : Daisy est condamnée, rien ne pourra la sauver. Cette fatalité est dure à accepter et l’on se met à espérer, voir supplier, qu’il arrive un miracle avant la fin. Cependant, cette histoire est tout simplement un reflet de la vie réelle, pas de baguette magique pour pouvoir changer le court du destin.
La quête de la femme parfaite pour Jack arrive aussi assez rapidement.
Si j’ai tout d’abord trouvé l’idée autant mignonne que terriblement triste, j’avoue sans honte m’être lassée à la longue. J’ai trouvé que le récit était beaucoup trop centré sur ce sujet et qu’au final, l’intrigue tournait assez rapidement en rond.
Au fur et à mesure des chapitres, je me suis un peu détachée de cette quête, voyant même arriver chaque petit rebondissement. Cette histoire avait tellement de potentiel, tellement d’autres thématiques à aborder que simplement cela, et j’ai trouvé dommage que l’auteur se concentre autant là-dessus.
Les personnages m’ont beaucoup plu, notamment Jack qui est parfait dans son imperfection.
Daisy quant à elle m’a plus au début, lorsqu’elle était encore positive et ne voulait pas se laisser abattre. J’ai été très touchée par toutes ses réflexions sur la mort et la maladie, même si au final ce n’est pas le côté qui ressort le plus d’elle dans cette histoire. Par contre, j’ai été moins attendrie par son évolution, qui forcément suit une pente descendante que l’inverse. Sa relation avec Jack se dégrade, contre et avec sa volonté. J’ai eu du mal à m’attacher à sa nouvelle personnalité, même s’il m’est difficile de porter un réel avis dessus. Que ferais-je si demain j’étais condamnée à mourir dans les semaines à venir ? D’ailleurs, j’ai beaucoup aimé le développement de cette question dans l’histoire.
Alors que j’ai eu une impression de longueur à partir de la moitié du livre, la fin m’a donné une sensation de rapidité. Tout allait subitement trop vite.
Par contre, même si les dernières révélations ne sont pas surprenantes car on les voit arriver, j’avoue avoir été particulièrement émue par ces rebondissements et la manière dont ils sont écrits. Une mention spéciale pour les ultimes chapitres qui closent avec beaucoup d’émotions cette histoire.
En conclusion, « La première fois c’était quand même plus marrant » est une histoire toute en sensibilité et émotion. Colleen OAKLEY arrive avec une incroyable facilité à nous faire ressentir de la compassion pour ses personnages que la vie ne va pas épargner.
Même si le roman n’est pas parfait, notamment par ses longueurs et des sujets qui ne m’ont pas tellement tenus en haleine, j’avoue avoir eu plus d’une fois les larmes aux yeux tout au long de ma lecture.
Et que dire du final qui est explosif et terriblement beau.
( https://lectrice-lambda.blogspot.com/2020/02/la-premiere-fois-cetait-quand-meme-plus.html )
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