Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Curieux destin que celui de Suzanne Valadon. Acrobate de cirque blessée lors d'une chute, elle devient modèle, et souvent maitresse, de peintres célèbres (Auguste Renoir et Henri de Toulouse-Lautrec notamment). Elle s'approprie leurs techniques pour devenir elle même artiste peintre.
Edgar Degas la découvre, sur les conseils de Toulouse-Lautrec ; elle devient son élève. Il sera l'un de ses premiers acheteurs.
Miguel Utrillo reconnaît Maurice, le fils de Suzanne, dont il n'est sans doute pas le père. Elle est donc la mère de Maurice Utrillo, autre artiste célèbre.
Sa peinture est libre, comme ses mœurs. Elle provoque le scandale en peignant des nus, masculins, s'inspirant largement de son jeune amant, puis mari, André Utter, un ami de son fils.
Sa caractéristique : elle souligne les formes féminines, et masculines, d'un trait noir..
Pour en apprendre plus, il vous faudra acheter ce numéro 272 de la revue Dada...
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2023/04/27/revue-dada-n-272-suzanne-valadon-a-la-decouverte-dun-caractere/
Après s'être intéressé au Rouge (N° 252) et au Bleu (N° 261), la revue Dada s'intéresse au Vert. Particularité : il ne s'agit pas d'une couleur primaire, mais d'un mélange de jaune et de bleu.
Couleur omniprésente dans la nature, le vert résista longtemps à la chimie : les premiers pigments étaient instables ; la couleur vieillissait mal... Les œuvres vertes les plus anciennes utilisent souvent des pierres taillées (vert émeraude !)
Le Vert fut également pendant longtemps une couleur ambivalente : couleur de la chance (trèfle à quatre feuilles), mais aussi de la menace ("vert de rage").
C'est aujourd'hui, pratiquement partout, la couleur de l'apaisement, de l'espérance, marqueur de certaines aspirations à des changements de société (les écologistes sont appelés "les verts").
Dans l'art du 20ème siècle, le vert est peu présent. De nombreux artistes le boudent, tandis que d'autres l'utilisent pour choquer.
Pour en apprendre plus, il ne vous reste plus qu'à aller acheter ce numéro de la revue. Un opus encore une fois très instructif.
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2023/04/15/revue-dada-n-271-vert-un-bon-numero-de-la-revue/
Je n'aime pas les mangas ! C'est probablement le seul genre littéraire que je n'arrive pas à lire, même si la France est devenue en moins de 30 ans, derrière le Japon, le deuxième pays où l'on lit des mangas...
Pourtant, j'ai bien aimé ce numéro de la revue Dada qui lui est consacré. L'explication tient essentiellement à l'orientation très pédagogiques des articles.
S'il y a des mangas pour tous les publiques, des enfants aux adultes en passant par les amateurs de littératures érotiques, tous partagent quelques caractéristiques communes. La lecture inversée pour commencer : on tourne les pages de gauche à droite. Un graphisme très marqué par la calligraphie japonaise. Ce sont là deux évidences...
Ce que je ne savais pas, c'est que les mangas sont produits très rapidement. Le dessin doit être simple et très suggestif. Les textes s'appuient sur de nombreuses onomatopées, parfois réduites aux signes de ponctuation. Pour autant, les personnages ne sont pas que des carricatures ; les héros de mangas sont souvent en quête d'eux-mêmes, avec parfois une vision trop stéréotypée des genres - mais cela aussi change !
Bref, pour en savoir plus, courrez acheter ce numéro de la revue, qui constitue une bonne initiation à l'art du manga.
Est-ce que cela m'aidera à mieux les lire . C'est une autre histoire !
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2023/03/06/revue-dada-n-270-lart-du-manga-une-bonne-initiation/
Qui ne s'est jamais arrêté devant un tableau en se disant que c'est une photo, ou en pensant que cela pourrait en être une ? Voilà les premiers pas de l'hyperréalisme, un courant qui a depuis largement dépassé la peinture... et le réel !
La sculpture n'y échappe pas. Mais les marbres grecs ou romains ne relevaient-ils pas déjà de cette tendance ? Qui réapparait au 20ème siècle, les couleurs en plus.
Et voilà que l'irréel s'en mêle : peintures hyperréalistes inspirées de célèbres film d'animation (Avatar ou Le seihneur des anneaux constituant d'inépuisables sources d'inspiration) ou née de l'imagination fertile de créateurs ; gigantisme ; installations en trompe-l'œil ; etc.
Derrière le qualificatif "hyperréaliste", se cachent de nombreuses techniques qui partagent au moins deux qualités, le sens du détail réaliste et la minutie, et un objectif, tromper l'œil humain.
Pour en apprendre plus, il ne vous reste plus qu'à acheter ce N° 269 de la revue Dada !
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2023/02/03/revue-dada-n-269-hyperrealisme/
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