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Clement Camar-Mercier

Clement Camar-Mercier

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Avis sur cet auteur (9)

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    Couverture du livre « Le roman de Jeanne et Nathan » de Clement Camar-Mercier aux éditions Actes Sud

    Lilyblio sur Le roman de Jeanne et Nathan de Clement Camar-Mercier

    C'est un roman qui ne m'a pas convaincu. Je n'ai pas adhéré au style de l'auteur. L'écriture est certes singulière et originale mais je l'ai aussi trouvé ampoulée et alambiquée. Il faut s'accrocher pour suivre le délire psychédélique qui est raconté.

    Le premier tiers du roman raconte la vie...
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    C'est un roman qui ne m'a pas convaincu. Je n'ai pas adhéré au style de l'auteur. L'écriture est certes singulière et originale mais je l'ai aussi trouvé ampoulée et alambiquée. Il faut s'accrocher pour suivre le délire psychédélique qui est raconté.

    Le premier tiers du roman raconte la vie en parallèle de Jeanne et Nathan. On apprend à les connaître dans leur vie, leur addiction, leur blessure. Ils apparaissent touchants dans leur vulnérabilité. Jeanne est une actrice pornographique très prolifique qui a fuit une famille bourgeoise. Nathan est un universitaire dépressif qui enseigne sur le cinéma. L'auteur est très cru dans les descriptions sur l'univers des plateaux pornos. C'est long et trop détaillé. Cela n'apporte pas grand chose à part peut-être de décrire la futilité et les travers de leur milieu respectif. L'ambiance est plombante. Il y a tout de même des phrases qui sortent du lot et qui prêtent à réfléchir.

    Le deuxième tiers du roman évoque enfin la rencontre des deux personnages dans un centre de désintoxication huppé de la capitale. Jeanne et Nathan rentre le même jour à quelques heures d'intervalle. Le lendemain, la France est confinée suite au virus. Il y a encore pas mal de pages avant que la rencontre se fasse réellement. Et quand elle arrive enfin c'est une grosse déception pour moi. C'est complètement ridicule. Ils tombent amoureux comme un cheveu sur la soupe et vivent une histoire que j'ai trouvé totalement puérile. Je n'ai pas du tout été embarquée. Je n'arrive pas à savoir si c'est l'effet recherché par l'auteur, une sorte de parodie.

    Enfin le dernière tiers est une succession d'événements pas du tout crédibles selon moi. Ce qui m'a gêné dans la lecture de ces dernières pages.

    Un roman ovni qui m'a sorti de ma zone de confort.

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    Couverture du livre « Le roman de Jeanne et Nathan » de Clement Camar-Mercier aux éditions Actes Sud

    Magali BERTRAND sur Le roman de Jeanne et Nathan de Clement Camar-Mercier

    Intéressante et poignante parabole que ce « Roman de Jeanne et Nathan », le premier de Clément Camar-Mercier, publié il y a un an chez Actes Sud et sélectionné par les 68 Premières Fois en cette année 2024. À la fois « récit allégorique » et « courbe géométrique », il illustre avec force l’une...
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    Intéressante et poignante parabole que ce « Roman de Jeanne et Nathan », le premier de Clément Camar-Mercier, publié il y a un an chez Actes Sud et sélectionné par les 68 Premières Fois en cette année 2024. À la fois « récit allégorique » et « courbe géométrique », il illustre avec force l’une et l’autre définition, nous entraînant à sa lecture d’ascension en sommet, de paliers stables en chutes vertigineuses. Pas de ligne droite, en effet, pour ceux qui, à l’image de Jeanne et de Nathan, se trouvent pris au pièges de leurs addictions. Pas de long fleuve tranquille à suivre le cœur serein, mais une escalade incessante vers toujours plus. Plus d’excès, plus de sensations, plus de risques. Dans ces conditions, quelle autre option reste-t-il que la chute pour faire cesser l’infernale ascension ?
    Quelle autre option, de même, qu’une franchise sans pudeur, qu’un style à hauteur de violence, qu’une écriture engagée, au souffle rapide, à la frontière de la transe, parfois, pour dire cette vie à la frange, cette vie à la fange ? La plume de Clément Camar-Mercier semble, elle aussi, suivre cette courbe en parabole, montant dans les tours, s’apaisant à mi-parcours, partant en vrille dans une chute finale. Ça gratte un peu et ça dérange, c’est parfois bien trop long, parfois bien trop dur, mais il arrive aussi, à l’entre-deux, dans l’œil de ce cyclone, que l’on croie reconnaître les silhouettes d’un Colin ou d’une Chloé et la voix lointaine d’un Boris Vian clamant « Je voudrais pas crever avant… ». Alors, oui, c’est un texte par lequel il faut se laisser apprivoiser, qui peut montrer les dents quand il ne les fait pas grincer, mais je ne suis pas sans une certaine tendresse pour Jeanne, pour Nathan et pour leur roman.

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    Couverture du livre « Le roman de Jeanne et Nathan » de Clement Camar-Mercier aux éditions Actes Sud

    Olivier BIHL sur Le roman de Jeanne et Nathan de Clement Camar-Mercier

    Difficile de revenir sur cette première lecture dans cette nouvelle édition des 68 Premières Fois pour 2024, tant les sujets évoqués à travers plus de 350 pages sont complexes et pour tout dire m'ont plus d'une fois mis mal à l'aise tant dans les images évoquées que les thèmes choisis, par la...
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    Difficile de revenir sur cette première lecture dans cette nouvelle édition des 68 Premières Fois pour 2024, tant les sujets évoqués à travers plus de 350 pages sont complexes et pour tout dire m'ont plus d'une fois mis mal à l'aise tant dans les images évoquées que les thèmes choisis, par la violence des faits que la puissance des mots et tournures utilisées.

    Un roman à la fois complexe et dont les longueurs m'ont souvent découragées. Une première partie très conséquente où le narrateur nous amène dans le quotidien de Nathan, éternel universitaire thésard et Jeanne actrice de film porno, tous deux avec des parcours et une histoire différente, voire opposés. Leur seul point commun, et pour le coup massif ; l'addiction à toutes les drogues dans des proportions démesurées. Le récit de leur quotidien n'est rythmé que par ce travers et avait, à la base, peu de chances de devenir commun. J'avoue que les très (trop) longues descriptions de leur défonce et des scènes pornographiques violentes de Jeanne ont provoqué chez moi une certaine nausée et un vrai malaise, Etait-il nécessaire de se répandre à ce point dans l'abject et le sordide dans de telles proportions ? Je laisse les lectrices et lecteurs à venir en juger.

    Bien sûr ces excès et les proportions démesurées de leur dernier trip d'une violence jamais atteinte vont enfin provoquer la rencontre de ces deux personnages à travers leurs cures de désintoxication dans la même structure que seuls les plus argentés peuvent s'offrir, mais cela aurait pu intervenir beaucoup plus tôt. En tout cas, le lecteur va enfin retrouver un peu plus de calme et d'intérêt et suivre le rapprochement des deux et une certaine rédemption de ces deux êtres. Parenthèse à la fois courte et inespérée puisque Jeanne et Nathan, jusque là détachés de tout et profondément égoïstes, vont recouvrir une certaine humanité et se lancer dans une reconstruction à la fois personnelle et en couple, que l'on pourrait espérer définitive et constructive....

    La chute choisie par l'auteur, en tout cas, ne conviendra peut-être pas à tous ses lecteurs mais elle a le mérite de préciser que souvent la rédemption n'est jamais définitive et que le poids du passé reste prédominant. Il y a du style en tout cas et le champ lexical de Clément Camar - Mericer est riche, même s'il aurait gagné, pour moi à être plus fluide. A vous de le découvrir.

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    Couverture du livre « Le roman de Jeanne et Nathan » de Clement Camar-Mercier aux éditions Actes Sud

    FslC sur Le roman de Jeanne et Nathan de Clement Camar-Mercier

    Avant d’ouvrir « le roman de Jeanne et Nathan », j’avais
    reçu les conseils et avis de quelques un.e.s : courage, ce n’est pas un
    livre facile, il faut réussir à dépasser le début, le mélange sexe et
    drogue est sidérant, il faut sauter les trucs trop trash… Bref, il faut
    faire preuve...
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    Avant d’ouvrir « le roman de Jeanne et Nathan », j’avais
    reçu les conseils et avis de quelques un.e.s : courage, ce n’est pas un
    livre facile, il faut réussir à dépasser le début, le mélange sexe et
    drogue est sidérant, il faut sauter les trucs trop trash… Bref, il faut
    faire preuve d’ouverture et d’indulgence pour aborder cette lecture,
    c’est un premier roman après tout.

    Eh bien, une fois la dernière page tournée, je sauve certes une
    construction intéressante en trois temps : présentation des futurs
    amants, leur rencontre et la chute ; pour le reste, je suis partagée
    entre perplexité et écoeurement.

    Perplexité parce que la 4e de couverture annonce une langue puissante
    que j’ai trouvée verbeuse voire pédante, des personnages inoubliables
    qui m’ont semblé vains, une histoire à mi-chemin entre la tragédie et le
    conte d’amour ce que je n’ai pas reconnu (su reconnaître ?), une
    lucidité qui à mes oreilles a sonné comme du cynisme, un caractère
    subversif qui m’est apparu surtout malsainement dérangeant, une peinture
    de l’époque qui pour moi tient plutôt du gloubi-boulga : les addictions
    et la désintoxication, la pornographie, le cinéma et le théâtre, le
    fascisme, les pandémies et le retour à la terre dans une ferme du
    Loir-et-Cher… N’en jetez plus, la cour est pleine !

    Et écoeurement par le caractère à la fois glauque et racoleur de
    l’ensemble, misogyne du sol au plafond (l’actrice porno cocaïnée que son
    activité délivre, au secours !). Et comment qualifier la principale
    scène de viol sinon de voyeuriste, aussi indécente que révoltante,
    étalée sur 4 pages d’une violence sans nom ?

    Dire que j’étais aux anges de lire ce roman qu’Arnaud Viviant avait
    si bien « vendu » dans le Masque et la Plume… Je suis bonne élève et
    quand on me dit « faut lire », je lis mais franchement, là, j’ai eu le
    sentiment d’avoir perdu mon temps ; je ne saurais mieux dire que cet
    avis croisé sur un forum qui affirmait la « conviction qu’on a tous
    autre chose de mieux à faire avec nous-même que de nous vautrer dans le
    mal-être des autres pendant autant de pages » (j’ajoute : 341 pages
    quand même !).

    Ce livre voyage dans le cadre des #68premièresfois, merci à l’équipe pour cette belle aventure et ses découvertes enthousiasmantes (habituellement...)

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