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Christian Moguerou

Christian Moguerou
Journaliste, producteur et écrivain, auteur de blogs, Christian Moguérou a créé et dirigé des magazines, comme L'Optimum, Jalouse, La Parisienne. Il fut longtemps le patron de l'hebdomadaire VSD avant de produire des émissions de télévision. Fidèle au Bassin d'Arcachon depuis plus de vingt-cinq ... Voir plus
Journaliste, producteur et écrivain, auteur de blogs, Christian Moguérou a créé et dirigé des magazines, comme L'Optimum, Jalouse, La Parisienne. Il fut longtemps le patron de l'hebdomadaire VSD avant de produire des émissions de télévision. Fidèle au Bassin d'Arcachon depuis plus de vingt-cinq ans, il passe tous ses étés dans le village des Jacquets.

Avis sur cet auteur (4)

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    Couverture du livre « Fou de bassin » de Christian Moguerou aux éditions Erick Bonnier

    Michel Giraud sur Fou de bassin de Christian Moguerou

    Arcachon, le Cap Ferret, la dune du Pilat, le Moulleau, quelques noms emblématiques du bassin d'Arcachon, auxquels il convient d'ajouter Andernos et les bourgs du fond du bassin et tous les ports et villages ostréicoles.

    Ces lieux, Christian Moguérou les a découverts il y a près de trois...
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    Arcachon, le Cap Ferret, la dune du Pilat, le Moulleau, quelques noms emblématiques du bassin d'Arcachon, auxquels il convient d'ajouter Andernos et les bourgs du fond du bassin et tous les ports et villages ostréicoles.

    Ces lieux, Christian Moguérou les a découverts il y a près de trois décennies et en est immédiatement tombé amoureux au point que sa vie sentimentale et ses séjours dans la région finissent pas se confondre.

    C'est cet amour inconditionnel du bassin d'Arcachon que l'auteur essaie de nous faire partager à travers cet ouvrage que je ne sais qualifier ni de récit ni d'essai.

    Il le fait avec une certaine emphase, mais aussi beaucoup de maladresse, au point que la lecture devient compliquée et qu'on se demande souvent vers quel rivage on veut nous conduire...

    À part qu'il l'aime, ce bassin, quel message C. Moguérou veut-il nous faire passer ? Le lecteur finit par se demander si l'auteur n'a pas écrit seulement pour lui-même...

    J'ai trouvé par ailleurs le chapitre sur le premier confinement (mars-mai 2020) assez déplacé : je pense que nombre de nos concitoyens auraient préféré pouvoir marcher, ne serait-ce qu'une heure par jour, sur la promenade la plage Pereire plutôt qu'autour de leur immeuble de banlieue. Quant à la critique plus ou moins implicite des décisions prises à l'époque, elle manque trop d'analyse et tombe trop vite dans le convenu pour être lue avec intérêt.

    Déçu donc de ce "Fou de Bassin" !

    Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2021/10/03/fou-de-bassin-christian-moguerou-erickbonnier-decu-de-ce-fou-de-bassin/

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    Couverture du livre « Stayin' alive » de Christian Moguerou aux éditions Erick Bonnier

    Ellemlire sur Stayin' alive de Christian Moguerou

    Quand les éditions Erick Bonnier m'ont proposé de m'envoyer ce livre, j'ai accepté : le résumé m'a interpellée : j'avoue ne pas avoir tout compris, et cela m'a alors donné envie d'en savoir plus ! Mais surtout, je crois que c'est la couverture et le titre qui m'ont le plus attirée ! Les couleurs...
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    Quand les éditions Erick Bonnier m'ont proposé de m'envoyer ce livre, j'ai accepté : le résumé m'a interpellée : j'avoue ne pas avoir tout compris, et cela m'a alors donné envie d'en savoir plus ! Mais surtout, je crois que c'est la couverture et le titre qui m'ont le plus attirée ! Les couleurs et le graphisme psychédéliques promettaient une lecture originale !

    J'ai donc ouvert Stayin' Alive sans attente particulière si ce n'est celle d'être surprise et de passer un bon moment. Pour la surprise, cela n'a pas manqué ! A la lecture des premières pages, on ne sait pas trop de quoi il en retourne. C'est Robin qui nous parle. Il semble mort. Et en même temps conscient. Il ressent la présence des personnes qui lui rendent visite sur son lit de mort, il nous raconte ses derniers instants, l'intervention des pompiers...

    "Je suis immobile, je ne danse plus, je ne remue plus... Alors je tente de corrompre le silence qu'on m'impose."

    La première partie m'a vraiment touchée, tant par le style de l'auteur que par les émotions et les mots qu'il fait passer. Cela m'a amenée à réfléchir sur l'existence, ma propre vie, celles de mes proches, sur ce qui est important et ce qui l'est moins. J'ai lu cette première moitié du livre d'une seule traite, emportée par la plume de l'auteur (même si je l'avoue certaines tournures de phrases m'ont un peu déroutée !)

    "Je suis plongé au coeur de mon fragile, je l'ausculte pour en connaître le moindre recoin, je m'habitue à ses attitudes dissipées, je sais enfin ce qui habite mes entrailles, je me surprends à les questionner et j'écoute religieusement leurs réponses qui tardent à venir."

    En revanche, la deuxième partie du roman m'a perdue.... Robin se retrouve à New York, il ne sait plus rien de lui même. Les chapitres alternent avec des extraits du dernier manuscrit de Robin. Je n'ai pas su interpréter le sens de cette partie là du récit. Si ce n'est de révéler un secret de famille...

    "J'avais besoin de trancher dans mon désordre, de faire jaillir quelque chose qui ne soit plus provisoire. Il n'y avait aucun risque d'érosion dans mon esprit, je subissais avec joie et fracas des emportements imaginaires, je rayais tant de lignes, tant de noms aussi, il faut bien biffer ce qui ne tient plus debout, même assis."

    Stayin' Alive... oui, mais finalement dans quel sens ? Restons vivants... après la mort ? de nature plutôt cartésienne, le paranormal n'est pas un concept qui me parle, et me laisse plutôt de marbre.

    Si j'ai énormément apprécié la plume de Christian Moguérou, mon avis est assez mi-figue, mi-raisin. Stayin' Alive est assurément un roman décalé ; un récit qui ne peut pas laisser indifférent, et qui mène à la réflexion. Une lecture déroutante que l'on aimera ou pas ! A chacun de se faire sa propre idée !

    https://ellemlireblog.wordpress.com/2018/08/03/stayin-alive-christian-moguerou/

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    Couverture du livre « Stayin' alive » de Christian Moguerou aux éditions Erick Bonnier

    Lili-book'n'cook sur Stayin' alive de Christian Moguerou

    Robin, quarante ans, est mort. Né le jour de la sortie de la fameuse chanson de 1977, "Stayin' Alive", celui-ci décède brutalement d'un arrêt cardiaque. Ceci aurait pu être le récit d'une mort, mais au contraire, Robin décrit la vie, sa vie et celle de sa famille. Tandis que malgré lui le disco...
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    Robin, quarante ans, est mort. Né le jour de la sortie de la fameuse chanson de 1977, "Stayin' Alive", celui-ci décède brutalement d'un arrêt cardiaque. Ceci aurait pu être le récit d'une mort, mais au contraire, Robin décrit la vie, sa vie et celle de sa famille. Tandis que malgré lui le disco coule dans ses veines, celui-ci revient sur les raisons qui l'ont fait prendre ce prénom, sur ses relations familiales, ses regrets... Alors quand les éditions Erick Bonnier m'ont contactés pour lire ce roman, j'ai tout de suite dit oui !  Un auteur que je ne connais pas et un résumé peu loquace ont su m'attirer, mais pas me prendre totalement dans leurs filets. Quelques longueurs et l'utilisation d'une langue étouffée alourdissent considérablement le rythme du récit malgré une sensibilité à fleur de peau. Toutefois, une étrange émotion étreint le cœur à la lecture de ce roman sensitif. En assistant au défilé de l'enterrement et au bilan d'une existence, Robin saura-t-il dénouer le fil de la vie ? Mais au fait, Robin est-il à jamais disparu ? 

    Fan des Bee Gees, le père de Robin le prénomme ainsi en hommage à Robin Gibb, un des célèbres frères chanteurs. Né le 13 décembre 1977, sortie du single Stayin' Alive qui lança la carrière du trio, Robin ne mesure pas le poids de ce prénom sur sa vie future. Ainsi, lorsqu'il meurt subitement à quarante ans, il ne part pas complètement. Au rythme du disco et des souvenirs qui jalonnent son esprit, il trace le bilan d'une vie emplie d'incompréhensions, parfois de non-dits, mais toujours jaugé d'amour. Robin arrivera-t-il à faire la paix avec lui-même comme avec son entourage ? 

    Comme une envie de régler ses comptes avec la vie - le père absent, le cri d'amour d'une mère conciliante, une femme passionnée... - Robin déroule une vie faite de compromis interrompus. 

    En divisant son récit en deux, la mort puis la renaissance, Christian Moguerou trouve la fin pour chercher à comprendre la vie et les traces laissées. Parsemant ici et là les chorus de la fameuse chanson, il parvient à faire le lien entre la vie de Robin et son décès. A travers des lettres et extraits de roman, alternant entre présent et passé, cette construction permet de suivre le fil conducteur de l'auteur se perdant parfois dans un style brumeux.

    Alors que je suis restée, et à de nombreuses reprises, hermétique à la compréhension de certaines tournures de phrases, j'avoue qu'une étrange émotion s'est emparée de moi à la lecture de passages criants de sincérités. Des débuts d'un personnage distant, le romancier offre une vulnérabilité grandissante colorée par de précieux souvenirs. Une question demeure : que va laisser Robin derrière lui ? Faut-il être mort, pour rester vivant ? 

    De cette lecture mitigée, un jus de fruits frais bananes/pitaya ainsi que des madeleines à la bosse bien dorée accompagneront cette lecture nostalgique au son des Bee Gees.
    http://bookncook.over-blog.com/2018/07/stayin-alive-christian-moguerou.html

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    Couverture du livre « Stayin' alive » de Christian Moguerou aux éditions Erick Bonnier

    Geneviève Munier sur Stayin' alive de Christian Moguerou

    Lorsque la maison d’édition Erick Bonnier m’a proposé l’envoi du premier roman de Christian Moguérou, "Stayin’ Alive" j’ai tout naturellement accepté et je l’en remercie. J’aurais pu tout aussi bien aller vers cet ouvrage en librairie, attirée par le titre – morceau tant écouté dans ma jolie...
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    Lorsque la maison d’édition Erick Bonnier m’a proposé l’envoi du premier roman de Christian Moguérou, "Stayin’ Alive" j’ai tout naturellement accepté et je l’en remercie. J’aurais pu tout aussi bien aller vers cet ouvrage en librairie, attirée par le titre – morceau tant écouté dans ma jolie trentaine – ou par la couverture couleur seventies et la belle silhouette, particulièrement réussie, de Barry Gibb en prime.

    Pourtant, cette lecture fut comparable à un parcours de montagnes russes. Mon côté sans doute trop conventionnel, mon manque de fantaisie probable ne m’ont pas permis d’adhérer totalement à cette "histoire presque vraie que personne n’oserait croire" comme le stipule la quatrième de couverture. Robin, vient de mourir à quarante ans d’une crise cardiaque. Il était né le 13 décembre 1977, jour de la sortie du fameux tube des Bee Gees et doit son prénom à l’un des frères Gibb. Forcément, son père, Jacques, a assisté à l’enregistrement de ce célèbre morceau au château d’Hérouville. Mais Robin est-il réellement mort ?...

    Parcours de montagnes russes, disais-je. En effet, le sujet, la construction du texte serpentant entre présent et passé, lettres d’amour et bribes de roman m’ont intéressée. J’ai aimé voyager en France, notamment en cette Bretagne chère à mon cœur, en Amérique ou encore à Naples. J’ai pris plaisir à revisiter toute une époque, celle des années disco de ma jeunesse évoquée à coup d’anecdotes et de nom connus. Les références littéraires, nombreuses sont également à ajouter au rayon des impressions positives.

    En revanche, le côté paranormal et l’écriture ne m’ont pas conquise. Cette dernière m’a semblé trop souvent alambiquée, sans fluidité ni élégance et parfois même difficilement compréhensible : "Nous aimions cette évidence d’être unis, de former une addition capable de se surmultiplier sans jamais nous ôter à nous-même." "Place alors à la mixologie des schémas afférents, à la condensation du quotidien, au mélange de tous les genres." "Valentine se mire dans une glace sans teint et se constate. Sa tête est si froissée qu’on ne la confierait même pas à un pressing." Je n’ai pas apprécié davantage l’utilisation trop fréquente de mots issus du vieux français et tombés en désuétude "Ma mère préférait raccoiser les humeurs, raccoutrer la famille…" en total décalage avec le texte général.

    Sans doute aurais-je aimé cette histoire racontée autrement. Mais nul doute qu’elle trouvera son public.

    https://memo-emoi.fr