Avec ce titre percutant et cette couverture, cet essai m'a attiré et après sa lecture, je ne sais pas trop quoi en penser.
L'auteur nous raconte ses expériences, d'enfant au Cameroun (tous ne sont pas aussi noirs les uns les autres), de clandestin, d'étudiant en France. Il déconstruit les discours actuels sur la "question noire" et la façon d'en parler. Il dézingue certains documentaires, écrits et bonnes pensées. Il dissèque les théories, l'origine de ce terme de "noir", "noir par rapport à qui". Il raconte les rapports de classe au Cameroun, sa place dans la société occidentale, ses relations amicales, amoureuses et familiales (une belle page sur son fils, "métis et non autiste !!".
"Pour dégager un propos fondamental sur le "Noir", admettons son existence, il faudrait l'isoler, telle une souris de laboratoire et procéder à une série de tests, de comparaisons, ou l'observer dans son "milieu naturel", faire ressortir sa nature profonde, ses lois exclusives, et tirer les conclusions qui s'imposent. Seul le racisme en est capable."
Son texte est dédié aux jeunes enfants de ce monde et il prône un universalisme mais pas toujours de le vivre au quotidien.
#IlnyapasdeNoirsenAfrique #NetGalleyFrance
Charles n'est pas un clandestin comme les autres : venu depuis le Cameroun pour étudier à Lyon, il ne repart pas chez lui à la fin de son année universitaire.
S'ensuit une suite de demandes administratives pour pouvoir continuer à étudier, puis pour raison médicale.
Mais Charles n'est pas un clandestin ordinaire : pas question de baisser la tête.
Homme de lettres, il entend faire respecter ses droits et lance même le parti des sans-papiers avec un manifeste.
J'ai aimé son humour dans certaines situations : à propos des roms pas au niveau en matière de présentation et de storytelling.
Une lecture à la fois divertissante et éclairante sur la précarité.
La plume de Charles Cédric Tsimi est fine, joueuse, riche, présentant ainsi le parcours d'un "sans papier" en France ;
Sous un air un peu léger parfois, on peut sentir pleinement de douleur du parcours, les méandres et Charles Cédric Tsimi pose les questions importantes de notre société
je retiens une chose importante de ce roman: Vivre , c'est la seule chose qui nous anime
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