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--- De la science-fiction, vous êtes sûr ? ---
Ayant participé à la masse critique Babelio du mois dernier, j’ai été tirée au sort pour chroniquer l’un des livres de ma sélection : Sensitifs. La quatrième de couverture avait en effet retenu mon attention, abordant la notion d’hypersensibilité à la technologie. Accrocheur, non ?
Le hic, c’est que ce one-shot est avant tout une romance, genre que j’affectionne très peu. Autant vous dire que j’ai vite déchanté ! Néanmoins, avant de vous expliquer les raisons pour lesquelles je n’ai pas apprécié cette lecture, je tiens à remercier la maison d’édition pour cet envoi.
--- Un concept intéressant ---
Je vous le disais plus haut, j’aime beaucoup l’idée développée par l’auteure : suite à une sensibilité accrue, que certains apparentent à un virus, une partie de la population ne supporte plus les ondes renvoyées par la technologie, subissant des douleurs diverses et variées à leur contact. On les appelle les Sensis.
Au fil des chapitres, Celia Rig explique en détail les conséquences de cette « maladie ». Elle tente ainsi de répondre à une question fondamentale : comment les Sensis parviennent-ils à subvenir aux besoins de leur communauté en dehors de tout confort moderne ?
Et sur ce point, Sensitifs est une réussite. Malheureusement, c’est bien le seul…
--- Une romance envahissante ---
Attention : cette partie contient des spoils !
Le frère de l’héroïne ayant disparu au début de l’histoire, celle-ci débouche naturellement sur une enquête qui mènera un groupe de Sensis jusqu’à Rennes. J’espérais donc que l’action serait au cœur du récit. Mais je me trompais lourdement !
Déjà, avant même que les recherches ne débutent, Fauve s’inquiète davantage de sa relation houleuse avec Pierre, son amant, que de la disparition de son frère Matis. Par la suite, une fois lancée sur les traces de ce dernier, elle est séparée de son groupe d’amis et contrainte de se débrouiller seule… ou presque, puisqu’elle tombe rapidement sur un mystérieux bienfaiteur, prénommé Amos. Elle reste alors à l’écart des agitations, aux prises avec des interrogations portant sur son nouveau compagnon. Son charme irrésistible. Ses abdominaux en béton. Ou encore son désir inavoué pour elle. Voilà ce qui constitue donc la majorité du roman, à mon plus grand désespoir !
En toute objectivité, cette histoire d’amour ne m’a pas convaincue. Fauve passe son temps à changer d’avis au sujet d’Amos. Un jour, il est l’homme dont elle a besoin au quotidien, le lendemain une brute qui ne se soucie pas le moins du monde de ses sentiments. Ne devrait-elle pas retourner vers Pierre ? Après tout, s’il la rejette, c’est parce qu’il a subi un profond traumatisme. Mais… et si Amos se montrait plus gentil ? Cela changerait-il quelque chose ?
Ça vous étonne si je vous dis que j’ai levé les yeux au ciel à maintes reprises, au cours de ma lecture ? Et je ne vous parle même pas des scènes de sexe, beaucoup trop nombreuses à mon goût.
--- Que de stéréotypes ! ---
Fauve n’est pas le genre d’héroïne à laquelle on s’attache. Impulsive et colérique, elle ne pense qu’à une seule chose : se caser ! Amos, quant à lui, est le beau gosse ténébreux par excellence… dont la carapace se fissure lentement sous le charme de la demoiselle. Deux clichés dignes des plus grands navets !
L’auteure ne se rattrape pas du côté des protagonistes secondaires, et encore moins des antagonistes. Ceux-ci sont machiavéliques (mais l’on ignore pourquoi) et désireux de faire souffrir Fauve… ou d’abuser de son corps, bien sûr !
--- L’essentiel n’est-il pas de retrouver Matis ? ---
C’est ce que je croyais au début, mais cet aspect de l’intrigue est complètement bâclé, là où la romance est tirée en longueur, sans pour autant être réellement approfondie.
Par chance, l’action est au rendez-vous dans le dernier tiers du livre. Tourner les pages s’est alors révélé plus facile. En fin de compte, si l’on ne retient que les idées brutes de Sensitifs, je dois admettre qu’elles sont excellentes. Pour moi cependant, ce n’est clairement pas suffisant !
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