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Térésa tient seule une libraire spécialisée dans l'occulte et le fantastique dans laquelle vient trainer chaque jour Matilde, ado un peu fan, un peu seule...
Un soir, Térésa décide d'essayer d'invoquer, sans grande conviction, un démon. Et ça fonctionne !
Elle se retrouve face à Laura, démone post-ado un peu déçue de n'avoir encore pas été invoquée au Japon, terre de ses rêves.
Laura doit lui exaucer un vœu pour pouvoir repartir. Mais Térésa ne sait pas, ne souhaite rien.
Laura est coincée là et intègre la vie de Teresa et de Matilde.
Le trio s'apprivoise pendant qu'en ville, des jeunes filles disparaissent mystérieusement, une mariée ensanglantée rode et la radio tourne en boucle...
Le mystère plane sur cette histoire, et la place à l'interprétation personnelle est vraiment...conséquente !
J'ai beaucoup aimé cette lecture, m'y perdre, ne pas savoir, avoir des idées à contre-coup. Térésa a-t-elle invoqué plusieurs entités ? Que ressent-elle pour Matilde, pour Laura...?
J'y ai vu une histoire sur la solitude, sur l'indifférence liée à l'individualisme des grandes villes, sur ces gens qui se cherchent sans jamais se trouver et qui se réconfortent dans des fables au point de les faire devenir réelles. Parfois, on ne voit pas ce que l'on a sous le nez, parfois on ne veut pas le voir.
Des questions restent en suspend, persistent un ou deux regrets. J'aurais aimé qu'on m'explique un peu quand même.
Quant au dessin...! J'adore !
Ces grands aplats de couleurs pleines, ces bleus teintés alternativement de rose ou de jaune. Un léger parfum de Mike Mignola qui plane... Ce parti pris des personnages sans visage que j'ai trouvé pourtant si expressifs.
Une lecture déroutante, qui en larguera plus d'un sur le bas-côté, mais que j'ai aimé, sans trop comprendre pourquoi...
Matilde cherche une sortie.
Alors qu'au château femmes et enfants attendent le retour des hommes partis chasser dans la forêt toujours plus dangereuse, elle s'enfonce dans un lac ou un oiseau d'un bleu de nuit lui a indiqué la voie.
Mais lorsqu'elle en ressort, quelque chose a changé... Teresa, sa sœur, la récupère en piteux état, furieuse mais toujours attentive.
Matilde n'est plus qu'une ombre, et l'heure du sacrifice approche...
Ok, alors autant vous le dire tout de suite, tout comme avec Nuit Couleur Larme, j'ai une interprétation certainement très personnelle de cet album.
Borja Gonzales m'enchante, au premier sens du terme !
Par son style déjà.
C'est. Juste. Somptueux.
Ces couleurs pleines, ces tâches de rouge parcimonieuses, ces noirs profonds, ces clairs-obscurs m'envoutent littéralement.
Je vous défie de ne pas rester en arrêt devant certaines planches. Il y a toujours dans ses albums une vraie atmosphère, mais c'est particulièrement vrai pour celui-ci.
C'est sombre, romantique, mystérieux, délicat et précis.
Ces visages lisses si expressifs et ces décors sublimes !
On retrouve encore une fois Teresa et Matilde. Dans d'autres lieux, en d'autres temps...
Je me plais à croire qu'elle font des bonds dans le temps et y trouvent des morceaux d'elles-mêmes chaque fois qui vont, dans mon esprit, finir par former un grand tout.
Ici soeurs, confinées en sororité, perclues de jalousies et de traditions, elles sont deux parties d'un même tout encore une fois dans un monde en pleine décadence.
Une critique de l'union forcée ? Des rancœurs féminines, de la société patriarcale ?
Une métaphore sur les liens du sang, le sacrifice, l'art, l'abandon ?
Oh, une histoire de vampires ?
Ou le vagabondage d'un esprit illuminé de poésie sombre qui nous prête ses pensées ?
Non...? Si !
Lisez, relisez, faites vous votre opinion.
Aimez. N'aimez pas.
Dans tous les cas, vous vous en souviendrez, n'en ressortirez pas indifférent.
Moi je suis amoureuse de ces albums et j'attends le prochain avec une impatience dévorante.
Un château, une forêt, des cavaliers qui partent puis une jeune femme qui cherche son chemin, guidée par un oiseau. Est-ce Matilde ? ou bien Térésa ? Ici vivent des femmes en attente du retour des hommes de la chasse... des sœurs, des cousines, des rivalités familiales, la tension est palpable.
Après "Nuit couleur larme", Borja Gonzalez est de retour avec une nouvelle fable nocturne, intemporelle et mystérieuse. On y retrouve des personnages connus, Teresa et Matilde, et la même envie de bousculer le lecteur, de le plonger dans un récit obscur à la touche fantastique, un récit qui suscite la surprise et l'abandon.
Le superbe travail graphique de Borja Gonzalez aide à la contemplation. Des grandes pages, des plans fixes, des éléments isolés, les aplats de noir et de bleu qui plantent des atmosphères sombres... j'adore ! (j'ai même mis ça en fond d'écran sur mon tel, merci Dargaud !)
Cette pré-rentrée démarre sur un album ouvert, incertain, pas forcément facile d'accès mais non dénué d'intérêt pour autant, ne serait-ce que pour son incontestable beauté graphique ! A découvrir en lâchant prise...
Le charme a opéré pour moi dans cette lecture. J'ai été absorbée par cette histoire, charmée par l'originalité du dessin ...
On y croise Teresa, une jeune libraire spécialisé en occulte, qui écrit des fanzines, un peu sorcière aussi parce-qu'un soir elle décide de suivre un rituel d'invocation de démon ... et ça marche. Sauf que le démon c'est Laura, une jeune fille en tee shirt pikachu, plutôt fan du japon, de manga, de jeux vidéos. Et quand celle-ci lui demande quel voeux exaucer ... Teresa ne sait pas. Alors Laura reste. Jusqu'à temps que le voeux soit trouvé et exaucé.
J'ai adoré cette alchimie entre elles deux, ainsi qu'avec Mathilde, une des clientes de la librairie. La douceur et la mélancolie qui se dégage des dessins est tout simplement la perfection.
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