Quand Nikki propose à Alice de la rejoindre à une fête, elle accepte, mais le regrette déjà. Solitaire et introspective, c'est pour elle le début d'une folle aventure, en conjugaison directe entre elle et les autres...
Avec Alice, on fait un voyage qui détermine le passage entre l'enfance et l'âge adulte. On assiste à cette métamorphose magique qui bouscule les émotions.
On se retrouve perdu dans ses pensées intimes à la recherche éperdue de réponses à ses questions. On y aborde avec complexité le sexe, les addictions, l'appartenance au groupe, les prises de risque. On y parle d'extrême, de contradictions.
Alice a une sensibilité troublante, à fleur de peau. Être dans sa tête relève du délire, entre intuition et philosophie. Dans son corps et dans sa tête, on sent que tout s'agite. Ses rencontres se font curieuses, grotesques, fouillées. Son attitude est souvent paradoxale.
"Alice, c'est quand on voyage dans les rues les plus sombres qu'on sait comment survivre."
L'écriture est poétique, intellectualisée, envolée. Il y a quelque chose de mystique, on touche avec justesse un état d'âme aux portes du secret. Alice ici fait ses gammes entre désir et plaisir, peur et passage à l'acte, raison et chimère. Elle a la volonté d'être vrai, de vivre, de goûter intensément.
À travers elle, on opère la fragilité du phénomène adolescent !
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Mort diverse
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