Ariel Vittori

Claire @fillefan2bd sur L'envol ; une vie de Léonard de Vinci de Marwan Kahil - Ariel Vittori

Pour inaugurer cette série consacrée à la peinture, quel meilleur invité que Léonard de Vinci (1452-1519) le génie toscan. Si on connaît très bien l'œuvre picturale de celui qui était également sculpteur, écrivain, architecte, ingénieur, inventeur, anatomiste…, on connaît moins l’homme.
C’est...
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Pour inaugurer cette série consacrée à la peinture, quel meilleur invité que Léonard de Vinci (1452-1519) le génie toscan. Si on connaît très bien l'œuvre picturale de celui qui était également sculpteur, écrivain, architecte, ingénieur, inventeur, anatomiste…, on connaît moins l’homme.
C’est donc à cette facette de ce grand personnage que se sont attelés les auteurs de ce bel album.
Le maître n’a pas toujours été ce vieux monsieur aux cheveux longs et grisonnants, comme sur son autoportrait. Il fut également un magnifique jeune homme, qui était plus attiré par les hommes que par les femmes. Son homosexualité le conduira même en prison à l’âge de 24 ans. C’est pour cela, qu’il sera très discret sur sa vie sentimentale.
Avec cette bande dessinée, l’enfant, l’adolescent et l’homme prennent vie sous nos yeux bien évidemment à travers le prisme de la peinture qui ne peut lui être indissociable. On découvre un jeune homme, déjà extrêmement doué, travaillant comme apprenti dans un atelier à Florence. Puis se mettant au service des Sforza en tant qu’ingénieur de l’armée. Et enfin vieillissant, rejoignant le jeune François 1er à Amboise, après avoir été évincé par le pape (appartenant à la famille Médicis) des travaux de la basilique St Pierre de Rome au profit de Raphaël. Le contexte historique et politique est posé à chaque fois pour bien montrer le rôle ô combien important que joua Léonard de Vinci à cette Renaissance.

Et quoi de plus beau avec cet ouvrage, que de voir La Dame à l’hermine s’animer sous nos yeux alors qu’elle est habituellement statique à l’intérieur de son cadre. Que d'être au premier rang pour regarder Mona Lisa poser. Ou que d’assister à la présentation au public, pour la toute première fois, de la Cène.