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https://animallecteur.wordpress.com/2022/08/29/la-haine-quon-donne-angie-thomas/
Je continue dans ma lancée des romans pour ados à destination de mes élèves du collège. Et cette fois je n’avais jamais lu ce livre ni vu le film.
The hate u give tient son nom en référence à Tupac, sans doute oublié ou méconnu des nouvelles générations (Thug life = the hate u give little infants fucks everybody / La haine qu’on transmet aux enfants détruit tout le monde) mais qui mérite de rester en mémoire. Ce roman traite de sujets profonds pertinents et d’actualité d’un point de vue d’une adolescente sans pour autant infantiliser le propos. Starr a 16 ans, elle est noire et vit dans un quartier qui a mauvaise réputation en raison de la présence de gangs et de deals, mais elle va à l’école dans un quartier huppé loin du sien où la plupart des élèves sont blancs. Cette héroïne est entre deux mondes. Elle adore son quartier, elle aide son père à son épicerie, utilise le même langage que les jeunes de son quartier mais connaît la violence. Sa meilleure amie s’est fait tuée par une balle perdue lors d’un règlement de compte entre gang lorsqu’elle n’étaient que des enfants, son père a fait de la prison et voilà que maintenant son meilleur ami se fait abattre par un policier lors d’un banal contrôle. Mais lorsqu’elle va à l’école, elle adopte un autre langage, un autre style vestimentaire et sort avec Chris, un blanc des beaux quartiers qu’elle ne veut pas présenter à son père car elle a peur qu’il pense qu’elle renie ses origines. Evidemment cette « bavure » va avoir des conséquences sur Starr mais aussi sur sa famille, ses proches, le quartier et toute une communauté.
Ce roman fait référence sans aucun détour au mouvement Black lives matter et aux Black panthers, il traite du racisme ordinaire, de ségrégation, de perception de la communauté noire, de la misère, de la drogue, des gangs, des forces de l’ordre, du sentiment de révolte, de peur, de résilience. Bien qu’à destination des ados avec un langage propre aux jeunes, ce roman dresse un portrait tout en nuance d’une famille à travers ses différents membres qui sont tous attachants et propose une évolution intéressante du personnage principal.
Evidemment après avoir lu le livre, j’ai regardé le film qui est évidemment un bon film pour les ados mais j’ai trouvé qu’il était bon essentiellement car porté par une superbe actrice (Amandla Stenberg), il m’a manqué un petit quelque chose et j’ai eu le sentiment d’une histoire trop édulcorée comparé au livre qui est à mon goût beaucoup plus nuancé.
Concrete Rose est une histoire qui se déroule avant The Hate U Give que je n’ai pas lu et qui peut se lire indépendamment. L’histoire se déroule en 1998. Nous rencontrons Maverick, dix-sept ans. Le jeune lycéen deale pour offrir des beaux cadeaux à sa petite-amie et aider sa mère qui élève seul son fils, son mari étant en prison. Outre le fait d’être membre d’un gang redoutable, Maverick voit le ciel lui tomber sur la tête lorsqu’il découvre qu’il est le père d’un bébé de trois mois via un test de paternité, et pire, lorsque la mère se fait la malle et lui laisse la garde de l’enfant. Il va falloir être fort, devenir adulte et responsable. Je me suis tout de suite attachée à ce jeune homme qui, malgré ses mauvaises fréquentations, met tout en œuvre pour devenir quelqu’un de bien et avoir un avenir. Sa mère est très touchante, elle ne rejette pas son fils mais l’aide à se responsabiliser. Le style d’écriture, très « parlé » et urbain m’a plu et est tout à fait adapté à l’histoire. Je suis ravie d’avoir découvert la plume d’Angie Thomas, je lirai avec grand plaisir The hate U give.
New York est dans le noir complet et la chaleur plombante n’aide en rien la situation. Des jeunes, que tout oppose ou que tout rapproche, interagissent le temps d’une soirée.
Un roman écrit par 6 autrices, le pari est fou. Réussi je ne sais pas car mon avis en le refermant est mitigé.
Une histoire = une autrice. Côté déstabilisant pour moi qui ai ressenti le changement certaines fois. Il m’a fallu relire certains passages même si sa langue (un peu trop familière) reste la même.
Ce que j’ai le plus aimé est la diversité des personnages. Enfin ! Hétérosexuels. Homosexuels. Bisexuels. De couleurs. Il n’y a pas de cases, de règles ! Le lecteur peut ainsi s’identifier et/ou comprendre que chacun est unique. Espérons que ce texte éveillera certaines consciences !
Les 6 autrices parviennent à passer d’un évènement dur à un happy end. Le voilà, le roman Feel good. Et ce n’est pas vraiment ma tasse de thé en temps normal. Mais là, j’avoue qu’il m’a séduite. Besoin d’un peu de douceur dans ce monde de brute ! Les histoires d’amour de ces ados sont sympathiques à lire, mode Bisounours activé. Ces jeunes méritent le meilleur.
Une lecture parfaite pour l’été.
http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2022/06/30/39539532.html
Un roman fort qui dénonce les injustices ! A mettre entre toutes les mains !
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