"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Encore une fois aucune déception en ce qui concerne ce deuxième tome de la saga Calliandra alias le Rubis de Rome, par Amandine Clemente.
Le premier opus nous faisait découvrir les premiers pas de la gladiatrice, au coeur des vices de la Rome Antique et au coeur du quotidien des gladiateurs, ces esclaves dont leur vie se jouent uniquement aux joutes. On y découvrait le ludus et ses règles, son environnement, ses batailles et ses entraînements. Dans ce deuxième tome, l'auteur a mis l'accent sur la combativité de Calliandra, sur son rôle, son importance dans la destinée de la Rome Antique. Les combats sont plus rudes, les alliances trompeuses, les trahisons plus présentes encore.
J'ai également trouvé que les personnages étaient plus profonds. L'amour qui unie Tibalte et Calliandra se renforce, et le rôle de Martial, le grand-père de la gladiatrice, occupe une place plus importante encore dans ce deuxième volet, son caractère s'affirme enfin. Il ose s'opposer à son épouse Tullia, surnommée la Vipère, et va permettre à Calliandra de découvrir ses origines. Cette dernière développe son caractère, prend confiance en elle et ne craint plus de s'ériger contre les plus grands. Mais cette fougue, cette forme de désinvolture ne va-t-elle pas se retourner contre elle ? Ne va-t-elle pas s'attirer les foudres de la "cour" ? A trop jouer avec le feu, qui va se brûler : Calliandra ou les âmes perfides qui l'entourent ?
On retrouve par ailleurs et avec plaisir cette part de l'histoire de Rome, avec ses codes et ses travers, part qui mériterait cependant d'être davantage approfondie. L'auteure mêle également la mythologie à son récit ce qui ajoute du relief et donne une dimension « surhumaine » à Calliandra. Phytisis, Némée, Vulcain, autant de personnages qui vont changer le cours des évènements.
Si vous aimez les combats, l'histoire de Rome, les intrigues et la passion, vous ne serez pas déçu. Cette saga est une ode à la liberté, au respect et mérite le détour.
Calliandra, dans la société moderne qu'est la notre, serait un bébé comme les autres, mais dans l'antiquité romaine, ses cheveux rouge et ses yeux émeraude lui ont valu le titre de Fille de Pluton, connu pour être le Dieu de l'Enfer. Dès sa naissance elle est rejetée par sa famille biologique, qui souhaite qu'elle disparaisse à jamais pensant qu'elle apportera malheur sur leur maison. Mais c'est sans compter la pureté et le bon-sens de son grand-père, Martial, qui va la sauver et tout faire pour qu'elle recouvre la liberté. Calliandra, c'est alors l'histoire d'une jeune fille devenue esclave, surnommée le Rubis de Rome par un sénateur avide de pouvoir et de perversité, qui se bat pour survivre dans un environnement peuplé de "vipères" et qui va, malgré elle, découvrir les travers de Rome. Entre trahison, vengeance, amour et faits historiques, l'auteure nous amène avec une plaisir certain dans les méandres de la vie des Gladiateurs.
J'ai découvert ce premier tome de la série Calliandra lors d'une séance de dédicace de l'auteur, Amandine Clémente. J'ai tout d'abord été attirée par la couverture et par le titre ... Calliandra, La Gladiatrice ! Un titre qui résonne en moi, et qui m'a tout de suite fait penser que ce roman serait empli de combativité et de persévérance. J'ai pu constater avec plaisir que je ne m'étais pas trompée. A la lecture des premières pages, on découvre qui est Calliandra, son histoire, son enfance, la raison de son entrée dans le cercle des Gladiateurs, elle qui est pourtant née dans une "bonne" famille. Au fil du récit, on partage la vie de Calliandra, ses doutes, sa combativité, son désarroi et sa colère, son envie indéniable et justifiée de rendre justice, de se battre pour survivre.
J'ai été très touchée par la relation entre Calliandra et sa mère adoptive Photélée, qui est aussi l'esclave de la femme de Martial, Tullia, une femme de la haute société Romaine et qui ne porte pas Calliandra dans son cœur. Il y a un lien particulièrement fusionnel entre ces deux premiers personnages, un lien qui est beaucoup plus fort que le lien du sang et qui est superbement retranscris par l'auteure. On aime avec Calliandra, on souffre avec elle, on crit avec elle, on s'entraîne avec elle. Le personnage est à mes yeux rempli d'une belle humanité et d'une étrange réalité, qui passe un message très fort aux lecteurs : ne jamais cesser de se battre, d'affirmer qui on est, peu importe les embûches.
Le récit a pour fond les arènes de Rome, notamment le Colisée. J'ai beaucoup apprécié les références historiques faites par l'auteur, même si je trouve qu'elles méritaient d'être davantage développées, davantage expliquées. Cela aurait donné plus de profondeur au récit. J'ai malgré tout appris de nombreuses choses sur les gladiateurs, leur environnement, on s'imagine bien Rome dans notre esprit, la Grande Rome et ses vices.
Si vous souhaitez (re)découvrir Rome et ses gladiateurs, si vous souhaitez savoir qui est Calliandra, partager l'amour dont elle s’entoure, si le sang et la vengeance ne vous font pas peur, alors n'hésitez plus, procurez-vous ce roman qui est le premier d'une trilogie ;).
Il mérite vraiment le détour.
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