"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le second tome de The nice house on the lake à reçu le Fauve de la Série lors du dernier FIBD 2024 d'Angoulême. Une oeuvre qui est la suite et la fin d'un arc, une BD qui se lit rapidement, impossible de la lâcher. De splendide dessin de Martinez Alvaro avec des couleurs flirtant avec la monochromie. Thriller post apocalyptique entre un romans d’Agatha Christie et ceux de Stephen King. Huis clos dans une aventure extrême pour les protagonistes. Beau et inquiétant, addictif . Des questions restes en suspend en attendant le prochaine arc.
Une histoire horrifique, qui n’est pas sans rappeler Lovecraft. Pas à cause des monstres du dernier mais avec les hallucinations, la folie, les situations cauchemardesques, l’apocalypse, le sens de la mort, de terribles situations inhumaines (ou trop humaines), voir une dimension non-euclidienne.
Car, dans cette magnifique demeure, coupée du monde, on vit "les dernières heures et ce qui devait être un doux séjour se transforme en épopée hors du temps. Tout semble possible et les rebondissements s’enchaînent. Des questions qui n'apporte pas des réponses. Ce premier tome regroupe les vol 1 à 6 de la version original étrangère. De splendide dessin de Martinez Alvaro avec des couleurs flirtant avec la monochromie. Entre un romans d’Agatha Christie et les oeuvres de Stephen King.
Quand le thriller SF revisite Agatha Christie
Le pitch n’est pas très original et a déjà donné lieu à de très bons livres : des individus enfermés dans une belle villa suite à l’invitation d’une autre personne, ici un certain Walter, et qui se demandent ce qu’ils font là. Mais, voilà, quand on commence, on continue de tourner les pages grâce aux sequençages et au rythme distillé adroitement. On progresse dans un univers apocalyptique et fantastique qui prend le pas sur le réel et on fait connaissance avec ce "groupe"d’individus. La tension monte crescendo dans ce huis-clos où les personnages font face à leurs angoisses existentielles. On explore leurs ressentis et leurs peurs.
Visuellement original, la colorisation est remarquable et le dessin participe amplement a nous donner un sentiment de vertige et de malaise assumé par cette intrigue. Les plans choisis sont très cinematographiques. Belle claque.
Prix Fauve de la série à Angoulême. Mérité.
Cycle 1 en 2 tomes
Quelle pépite ! Je me suis régalée à lire ce premier tome. Le récit complet sera clôturé avec le second, ce n’est donc pas une longue série.
Un groupe est invité par leur ami commun Walter à séjourner quelques jours dans une luxueuse villa. Certains le connaissent depuis l’enfance, d’autres depuis l’université et certains depuis quelques années seulement. Walter est un ami fidèle mais mystérieux, qui aime particulièrement échanger autour de théories liées à la fin du monde et échafauder des hypothèses. Alors que tous pensent être conviés à des retrouvailles nostalgiques, les événements prennent une tournure inattendue. Walter, qui a été le confident de nombre d’entre eux, révèle sa véritable nature et la magnifique maison se transforme en prison.
Chaque chapitre s’intéresse à la relation nouée entre Walter et un des invités, avant de nous faire progresser dans le récit haletant. C’est un mélange de mystère, de fantastique et d’horrifique, on accroche immédiatement et le rythme est soutenu, aucun temps mort.
Un excellent titre, à ne pas rater !
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