"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
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Une histoire horrifique, qui n’est pas sans rappeler Lovecraft. Pas à cause des monstres du dernier mais avec les hallucinations, la folie, les situations cauchemardesques, l’apocalypse, le sens de la mort, de terribles situations inhumaines (ou trop humaines), voir une dimension non-euclidienne.
Car, dans cette magnifique demeure, coupée du monde, on vit "les dernières heures et ce qui devait être un doux séjour se transforme en épopée hors du temps. Tout semble possible et les rebondissements s’enchaînent. Des questions qui n'apporte pas des réponses. Ce premier tome regroupe les vol 1 à 6 de la version original étrangère. De splendide dessin de Martinez Alvaro avec des couleurs flirtant avec la monochromie. Entre un romans d’Agatha Christie et les oeuvres de Stephen King.
Quand le thriller SF revisite Agatha Christie
Le pitch n’est pas très original et a déjà donné lieu à de très bons livres : des individus enfermés dans une belle villa suite à l’invitation d’une autre personne, ici un certain Walter, et qui se demandent ce qu’ils font là. Mais, voilà, quand on commence, on continue de tourner les pages grâce aux sequençages et au rythme distillé adroitement. On progresse dans un univers apocalyptique et fantastique qui prend le pas sur le réel et on fait connaissance avec ce "groupe"d’individus. La tension monte crescendo dans ce huis-clos où les personnages font face à leurs angoisses existentielles. On explore leurs ressentis et leurs peurs.
Visuellement original, la colorisation est remarquable et le dessin participe amplement a nous donner un sentiment de vertige et de malaise assumé par cette intrigue. Les plans choisis sont très cinematographiques. Belle claque.
Prix Fauve de la série à Angoulême. Mérité.
Cycle 1 en 2 tomes
Quelle pépite ! Je me suis régalée à lire ce premier tome. Le récit complet sera clôturé avec le second, ce n’est donc pas une longue série.
Un groupe est invité par leur ami commun Walter à séjourner quelques jours dans une luxueuse villa. Certains le connaissent depuis l’enfance, d’autres depuis l’université et certains depuis quelques années seulement. Walter est un ami fidèle mais mystérieux, qui aime particulièrement échanger autour de théories liées à la fin du monde et échafauder des hypothèses. Alors que tous pensent être conviés à des retrouvailles nostalgiques, les événements prennent une tournure inattendue. Walter, qui a été le confident de nombre d’entre eux, révèle sa véritable nature et la magnifique maison se transforme en prison.
Chaque chapitre s’intéresse à la relation nouée entre Walter et un des invités, avant de nous faire progresser dans le récit haletant. C’est un mélange de mystère, de fantastique et d’horrifique, on accroche immédiatement et le rythme est soutenu, aucun temps mort.
Un excellent titre, à ne pas rater !
La couverture, bien que mystérieuse, offre quelques indices sur le contenu de ce premier tome de The nice house on the lake. L’illustration, comme une photo nocturne un peu floue, représente une maison sur les bords d’un lac aux eaux troubles. Le titre, qui sonne comme un thriller anglais, est suivi de dix symboles étranges. L’ensemble est à la fois réaliste et fantastique - intriguant en somme.
“Tu l’imagines comment, toi, la fin du monde ?” La question récurrente de Walter. Walter, si énigmatique derrière ses lunettes fumées, l’est encore plus lorsqu’il envoie une invitation singulière à certains de ses amis. Un séjour d’une semaine dans une maison luxueuse près d’un lac avec une dizaine d’autres convives.
À leur arrivée, chaque invité nous est présenté via une fiche signalétique avec un surnom, un symbole et un petit descriptif. Ryan est l’Artiste. Il y a aussi le Comique, la Comptable, la Médecin, le Pianiste, etc. Comme si chaque profil avait été sélectionné pour reconstruire une parfaite petite société.
Fraîchement débarqués dans ce qui deviendra une prison dorée, les invités apprennent ce dont l’on se doutait déjà : le monde part en flammes. Littéralement. Face à l’assemblée, à la fois protégée et terrifiée, Walter explique : “Je vous confie cette incroyable maison, bâtie juste pour vous. Et je vous confie les uns aux autres. Mais vous ne pourrez jamais partir.”
Certes, le sens de lecture variable - à l’horizontale ou à la verticale - et l’ajout de documents - carnets de notes, échanges de mail, retranscriptions de conversations, - enrichissent grandement l’expérience de lecture. Mais ce premier tome ne nous laisse que peu d’occasions de nous attacher aux personnages qui s’entrechoquent dans ce huis clos.
Et même si la structure de chaque chapitre est similaire, entre les prénoms, les symboles et les surnoms de chacun, on s’y perd. Le deuxième tome devrait sans doute lever le voile sur certains mystères.
Avis T1 et T2
Après la hype générale à la sortie du premier tome, j'avais décidé d'attendre la sortie du second tome pour pouvoir dévorer l'histoire d'une traite. Bon raté ce ne sera que le cycle 1 auquel j'aurai droit.
Dans tous les cas, c'est à n'en pas douter une des sorties de l'année.
Ce huis clos que nous propose Tynion est juste incroyable. Écrit et mis en scène avec beaucoup de justesse et d'intelligence, il m'aura captivé que dis-je...happé.
Sans trop en dire j'ai apprécié ce trhiller où les mystères s'enchaînent. Le tout dans une ambiance oppressante au possible qui je n'en doute pas mettra le lecteur à l'épreuve !
Graphiquement je pense qu'Alvaro Martinez a pris la pleine mesure du récit et a parfaitement su retranscrire les émotions qui s'échappent de ce thriller horrifique.
En bref voilà un titre qui figurera à n'en pas douter dans les best-sellers de l'année.
Une villa de rêve au bord d'un lac, personne autour...
Dix personnes invitées pour quelques jours de vacances sans qu'elles aient besoin de se préoccuper de quoi que ce soit...
Le rêve...
Mais très vite ce rêve devient un cauchemar...
Cette villa devient une prison dorée...
Pourquoi eux ? Qui est Walter ? Comment ont-ils pu en arriver là ?
Cette couverture m'a immédiatement attiré... Un cadre idyllique, un titre qui nous dit "on va être bien là" ... et paf ... J'ouvre la première page et je plonge dans l'ambiance... Une jeune femme dans le lac au milieu des squelettes le regard horrifié, la maison en arrière plan... Cela va pas être de tout repos...
James Tynion IV au scénario, Alavaro Martinez Bueno au dessin et à l'encrage et Jordie Bellaire à la couleur nous ont concocté un thriller psychologique sous la forme d'un huis clos totalement captivant... Tout est extrêmement bien pensé, chaque page apporte son lot de révélations, tout en vous tenant en haleine pour que vous n'ayez qu'une seule envie, continuer cette lecture encore et encore sans pouvoir vous arrêter... Et quand la fin du premier tome arrive (sur deux prévus,) le suspens est à couper le souffle...
Thriller + Huis clos + Fin du monde = j'en veux encoreeeeeeeeee...
J'adore, vivement la suite...
Je ne résiste pas à vous demander... Et vous, vous l'imaginez comment, LA FIN DU MONDE ? Attention vos pires cauchemars pourraient se réaliser...
Un achat impulsif, un album dont je ne savais rien mais une couv qui m'appelle sur le stand Urban Comics au Festival d'Angoulême... Et me voilà dans une incroyable maison au bord d'un lac.
Un paradis qui accueille 10 personnes, choisies, invitées à rejoindre ce lieu perdu sans savoir ce qui les attend, sans imaginer surtout que le monde touche à sa fin.
C'est Walter qui est à l'origine de cette invitation. Certains l'ont rencontré à la fac il y a longtemps, d'autres dans un bar... un drôle de type mais sympa, attachant. Il voulait les réunir pour une semaine, des vacances dans un lieu paradisiaque, comment refuser ? Mais très vite, l'ambiance va changer. Les infos qui arrivent de l'extérieur sont terribles, des tempêtes de feu d'origine inconnue font rage dans le monde entier. Il faut se faire une raison, le monde s'effondre partout... sauf dans cette belle maison au bord du lac.
James Tynion IV nous livre un récit impressionnant, une machination folle qui se met en route lentement, sûrement et qui emprisonne le lecteur au même titre que les 10 invités, pris au piège dans une prison dorée. 180 pages implacables, oppressantes et immersives. Faut-il se battre, lutter contre l'enfermement ? Partir, trouver la sortie de cet espace clos ? Ou bien se laisser vivre, profiter de ces instants hors du temps alors que tout semble s'écrouler au-dehors ?
Le graphisme d'Alvaro Martinez Bueno et les couleurs de Jordie Bellaire donnent des ambiances changeantes, qui participent à créer ce climat puissant qui pèse sur les invités. Des tailles de cases variées, des teintes fortes et des personnages bien différenciés, une réussite !
Encore un album à la fin duquel je vais dire : c'est quand la suite ? Ce tome 1 m'a réellement captivé et je me réjouis d'avoir le fin mot de l'histoire avec le tome 2 prévu pour le 31 mars ! Un vrai coup de coeur !
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