"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Avec ce nouveau one shot d'horreur, Snyder s'installe dans un petit village du 19ème siècle, en pleine conquête de l'ouest, pour nous raconter une sombre histoire paranormale qui baigne dans le sang.
Les personnages sont intéressants, notamment son héros William Holt qui mériterait d'être exploité sur d'autres récits. On découvre une partie de son passé via des flashbacks qui arriveraient presque à prendre le dessus sur l'histoire principale.
Une histoire démoniaque et très violente, qui arrive à tenir le lecteur en haleine jusqu' à sa conclusion trop vite expédiée. Snyder replonge aussi dans ses travers quand il s'agit de développer son histoire. Certains dialogues sont compliqués à suivre, ne sachant plus trop quoi raconter. Une habitude lorsqu'on lit les comics de Snyder, mais j'avais espoir qu'il arrive à faire simple ici. Malgré cela, la lecture reste plaisante.
Je découvre le travail de Panosian, et là, c'est un grand oui! C'est sombre et gore mais toujours très lisible. Il a réussi à traduire visuellement l'ambiance violente du récit sans nous noyer de détails qui rendrait les cases illisibles.
Finalement, "Canary" ne restera pas forcément en mémoire des années, mais arrivera tout de même à divertir à l'instant présent. Et c'est déjà une très bonne chose.
Utah, 1891. Azraël William Holt, Officier de police fédéral redouté de tous, mais aussi héros de roman à quatre sous, est précédé par sa réputation quand il arrive dans cette petite ville enquêter sur cette femme égorgée sans raison par un jeune garçon. Le meurtre semble lié à 6 autres aussi étranges qu’inhabituels survenus dans la région. Le marshall va devoir enquêter sur un probable empoisonnement de l’eau souterraine. Son chemin va le conduire jusqu’à la mine Canary.
Un western horrifique, fantastique et ésotérique de Snyder et Panosian. Le héros fatigué, cabossé est assez cliché, avec des démons intérieur, il est surprenant par sa courtoisie et son manque de pitié, il est détesté et respecté. L'intrigue est prenante, efficace et réussi mon bémol un décor trop simpliste et une palette graphismes pas assez varié avec le Rouge, le Jaune et l'Orange plus fréquemment employé dans les dystopie ou les histoire post apocalypse. L'ambiance est Lovecraftienne.
Meurtre, Empoisonnement de l'eau, Mine, Modernisation et Mutation de l'ouest.
Des graphismes très travaillé, une intrigue entre Blade Runner, Clones, Matrix et Inception. Une Bd SF-Thriller, inquiétude et réflexion sur la technologie, sur le devenir de l'humanité. Un one shot de Scott Snyder plutôt connu pour les Batman chez Urban Comics. Clear est aux éditions Delcourt, c'est une critique social, cette univers nous happe, un final qui reste ouvert. Action, rebondissement, une psychologie assez profonde.
Forest Innman se rend avec son fils Carson au chevet d'un homme bien mal en point, sévèrement brûlé. Mais qui est-il ? Est-il TF Merrit, le scénariste et réalisateur de "La nuit de la Goule", plus grand film d'horreur de tous les temps détruit lors de l'incendie des studios en 1956 ?
C'est ce que prétend Innman qui , bobine du film en main, tient à comprendre ce qui s'est passé cette nuit-là. Ici commence le récit d'un film marquant qui débute dans les montagnes italiennes en 1917 pendant la première guerre mondiale.
Scott Snyder nous livre un comics horrifique sous forme d'hommage au film de genre. La Goule, un monstre étrange, est au cœur d'une enquête qui risque de la réveiller...une mise en abyme où le film d'horreur flirte avec le récit de la bande dessinée.
Francesco Francavilla nous gratifie d'une prestation impressionnante avec des grandes planches horrifiques à souhait. Les pages qui racontent le film sont dans un très beau gris et noir et se démarquent bien du reste du récit.
"La nuit de la Goule" m'a fait passer un délicieux et épouvantable moment. Du bon spectacle à ne pas manquer pour les amateurs !
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !