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Forest Innman se rend avec son fils Carson au chevet d'un homme bien mal en point, sévèrement brûlé. Mais qui est-il ? Est-il TF Merrit, le scénariste et réalisateur de "La nuit de la Goule", plus grand film d'horreur de tous les temps détruit lors de l'incendie des studios en 1956 ?
C'est ce que prétend Innman qui , bobine du film en main, tient à comprendre ce qui s'est passé cette nuit-là. Ici commence le récit d'un film marquant qui débute dans les montagnes italiennes en 1917 pendant la première guerre mondiale.
Scott Snyder nous livre un comics horrifique sous forme d'hommage au film de genre. La Goule, un monstre étrange, est au cœur d'une enquête qui risque de la réveiller...une mise en abyme où le film d'horreur flirte avec le récit de la bande dessinée.
Francesco Francavilla nous gratifie d'une prestation impressionnante avec des grandes planches horrifiques à souhait. Les pages qui racontent le film sont dans un très beau gris et noir et se démarquent bien du reste du récit.
"La nuit de la Goule" m'a fait passer un délicieux et épouvantable moment. Du bon spectacle à ne pas manquer pour les amateurs !
Une fois nest pas coutume c'est par le dessin que je vais commencer ma chronique.
Car oui, graphiquement je nai pas été seduit plus que cela par la patte Jock.
Les traits qu'il prete à Batman comme aux autres protagonistes me dérangent. Je les trouve inexpressif, très peu précis et inégaux. Il en va de même pour les arrières plans, qui soufrent clairement d'un soucis du détails.De mon point de vue, cela dessers complètement le scénario.
Malgré tout son sens de la mise en scène est à souligner.
Par contre les chapitres sur Gordon eux sont dessinés par Francavilla. Son style graphique est plus agréable et j'apprécie cette prédominance du Noir et Rouge qui apporte un grain de folie à ces interludes.
Concernant l'histoire, Bruce est absent de Gotham et sa relève à fort a faire. Alors que dans un même temps nous allons nous attarder sur la famille Gordon et leurs sombres secrets.
Le choix scénaristique se porte ainsi sur des personnages adeptes des second rôles et qui sont là mis en avant, et il faut reconnaître que ce nest pas déplaisant bien au contraire.
En bref, nous avons deux tomes au scénario prenant avec un traitement des personnage intéressant. Malgre tout, je n'aurais pas réussi à passer outre les dessins pour apprécier ce comics à sa juste valeur.
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