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Alma Guillermoprieto a aujourd'hui 70 ans et revient sur son expérience à Cuba lorsqu'elle avait 20 as.
Passionnée de danse, elle vivote de son art à New York lorsqu'elle accepte un peu par hasard d'aller donner des cours de danse à Cuba.
Nous sommes en 1970, Fidel Castro a accédé au pouvoir, le dollar n'est pas convertible, les américains mal vus et les soviétiques des sauveurs.
Désorientée, elle arrive dans un pays pauvre, soumis à l'embargo, qui connaît des difficultés d'approvisionnement ; tout le monde mange mal mais personne ne meurt de faim.
Ces mois d'expérience « révolutionnaire » vont lui apprendre l'esprit critique, les paradoxes, les grandes amitiés, le courage, les alternances entre enthousiasme, exaltation à accablement et désillusion.
Malgré l'âge de l'auteur, c'est bien la jeune fille de 20 ans que nous entendons ; ses doutes, ses convictions, ses réflexions, ses attachements.
Un récit initiatique qui malgré quelques longueurs, est attachant, intéressant et instructif.
Un essai réussi et qui se lit facilement (malgré la petitesse de la police de caractère..).
Un vrai plaisir. L’expérience sans fard de l’auteur à Cuba en tant que professeur de danse. On vit à la fois son aventure cubaine sous Castro et ses questionnements aussi bien concernant la danse que son positionnement politique qui lui est imposé/demandé
Il permet d’apprécier les heurts entre politiques et art, deux idéaux qui ne font pas bon ménage
Alma Guillermoprieto est née en 1949. Elle a commencé à danser au Mexique, son pays d’origine, à l’âge de douze ans, avant de rejoindre sa mère à New-York à seize ans et de persévérer dans cette voie, chez la fameuse Martha Graham dont la réputation n’était plus à faire à l’époque. En 1970, devenue danseuse professionnelle, Alma a vingt-et-un ans lorsqu’elle accepte un poste d’enseignante à l’École Nationale des Arts de La Havane, en dépit du risque qu’elle va faire courir à sa carrière naissante.
Elle va découvrir la décevante réalité des conditions de vie plutôt drastiques – notamment pour une danseuse – dans la patrie de Fidel Castro, où sévit l’embargo américain qui ne facilite guère l’existence des cubains ainsi qu’un régime musclé … Alma Guillermoprieto va alors développer sa propre identité politique qui l’éloignera peu à peu de la danse, sa passion première, et dirigera ses pas vers les journalisme.
Un récit autobiographique sur une partie de la jeunesse de l’auteure, qui se lit avec plaisir – quand bien même la danse n’ait jamais vraiment été ma tasse de thé – Un texte instructif pour qui ne connait pas le Cuba des années soixante-dix (et qui semble-t-il n’a pas énormément changé …) Pas de coup de coeur, mais un bon moment de lecture !
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