Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Alexandra Varrin signe ici un roman sincère, touchant et authentique. Elle met le ton déjà sur le thème principal de ce dernier avec le titre "Une semaine dans la vie de Stephen King" et plus remarquable encore la photographie de couverture où elle se met en scène avec élégance, presque effrayante, dans une attitude relevant du mal en personne, scène qui nous fait penser, surtout si on a lu Stephen King, à la morte dans la baignoire dans "Shining". L'enfant lumière serait-il alors l'auteur même qui nous ouvre les portes de son univers et donc également celui de Stephen King dans une belle mise en lumière sur l'oeuvre de l'auteur américain tout en parlant de cette semaine exceptionnelle passée auprès de lui. Mais Alexandra Varrin va plus loin encore. Elle se dévoile aussi sur cette photographie en posant son bras nu en dehors de la baignoire immaculée (blanc d'un monde un peu onirique mêlé à une réalité étouffante). En effet, sur sa peau, nous pouvons découvrir un superbe tatouage de Grippe-sou le clown, l'un des personnages créé par le maître de l'horreur en personne (voir "Çà"). Le ton est donné, on ne s'ennuiera pas dans ce roman de Alexandra Varrin.
Dès la première page, les mots défilent et on a soif de lire encore et encore
jusqu'à épuisement de la rétine, l'oeil embué de sommeil, quoi que l'on résiste vaillamment pour dévorer encore l'univers de l'auteur et chaque mot résonne comme sa passion sans borne pour Stephen King et nous appelle nous même à lire ou relire les oeuvres de l'auteur américain venu du Maine. Alexandra Varrin n'y va pas par quatre chemins, elle expose sa vie, cette semaine inoubliable avec son idole ; elle impose son style intelligent, parfois cru mais marquant et ses mots font écho encore après lecture car elle n'est pas de ces groupies sans cervelle qui virevoltent autour de leur auteur favori. Non, elle sait de quoi elle parle, elle brave sa timidité et analyse l'oeuvre de King comme sa vie, avec sérieux, finesse et logique. Il aura fallu cette semaine avec Stephen King pour valider une fois encore son ressenti envers lui, nous montrer ce qu'elle est, sans fausseté et sans prétention. Elle écrit par besoin et envie, tant pis si on aime pas son style.
Cependant, elle peut sourire à son style et en être fière car son roman est une pure réussite. On en ressort grandit et une envie pressante de prendre un roman de Stephen King, de le dévorer pour ne plus jamais par la suite s'arrêter de le lire. La passion est passée entre les lignes... on se demande alors pourquoi après avoir déjà lu Stephen King, on s'est interrompu de le lire. Envie d'ailleurs sans doute, de voir d'autres horizons littéraires. Mais, il n'y a pas d'âge pour se remettre sur le chemin de ll'univers incroyable de l'auteur américain. Et comme un écho à notre désir de le retrouver, les adadaptations cinématographiques ou télévisées, nous heurtent pour nous rappeler à l'ordre et nius conduire sur la bonne trajectoire.
Alexandra Varrin signe ici un roman sincère, touchant et authentique. Elle met le ton déjà sur le thème principal de ce dernier avec le titre "Une semaine dans la vie de Stephen King" et plus remarquable encore la photographie de couverture où elle se met en scène avec élégance, presque effrayante, dans une attitude relevant du mal en personne, scène qui nous fait penser, surtout si on a lu Stephen King, à la morte dans la baignoire dans "Shining". L'enfant lumière serait-il alors l'auteur même qui nous ouvre les portes de son univers et donc également celui de Stephen King dans une belle mise en lumière sur l'oeuvre de l'auteur américain tout en parlant de cette semaine exceptionnelle passée auprès de lui. Mais Alexandra Varrin va plus loin encore. Elle se dévoile aussi sur cette photographie en posant son bras nu en dehors de la baignoire immaculée (blanc d'un monde un peu onirique mêlé à une réalité étouffante). En effet, sur sa peau, nous pouvons découvrir un superbe tatouage de Grippe-sou le clown, l'un des personnages créé par le maître de l'horreur en personne (voir "Çà"). Le ton est donné, on ne s'ennuiera pas dans ce roman de Alexandra Varrin.
Dès la première page, les mots défilent et on a soif de lire encore et encore
jusqu'à épuisement de la rétine, l'oeil embué de sommeil, quoi que l'on résiste vaillamment pour dévorer encore l'univers de l'auteur et chaque mot résonne comme sa passion sans borne pour Stephen King et nous appelle nous même à lire ou relire les oeuvres de l'auteur américain venu du Maine. Alexandra Varrin n'y va pas par quatre chemins, elle expose sa vie, cette semaine inoubliable avec son idole ; elle impose son style intelligent, parfois cru mais marquant et ses mots font écho encore après lecture car elle n'est pas de ces groupies sans cervelle qui virevoltent autour de leur auteur favori. Non, elle sait de quoi elle parle, elle brave sa timidité et analyse l'oeuvre de King comme sa vie, avec sérieux, finesse et logique. Il aura fallu cette semaine avec Stephen King pour valider une fois encore son ressenti envers lui, nous montrer ce qu'elle est, sans fausseté et sans prétention. Elle écrit par besoin et envie, tant pis si on aime pas son style.
Cependant, elle peut sourire à son style et en être fière car son roman est une pure réussite. On en ressort grandit et une envie pressante de prendre un roman de Stephen King, de le dévorer pour ne plus jamais par la suite s'arrêter de le lire. La passion est passée entre les lignes... on se demande alors pourquoi après avoir déjà lu Stephen King, on s'est interrompu de le lire. Envie d'ailleurs sans doute, de voir d'autres horizons littéraires. Mais, il n'y a pas d'âge pour se remettre sur le chemin de ll'univers incroyable de l'auteur américain. Et comme un écho à notre désir de le retrouver, les adadaptations cinématographiques ou télévisées, nous heurtent pour nous rappeler à l'ordre et nius conduire sur la bonne trajectoire.
Une couverture beige mais élégante, en relief autour du titre et de l'auteur, un cadre fin pour les mettre en valeur, un titre choc et qui déjà nous rend extrêmement curieux du contenu du roman signé de la main de Alexandra Varrin (l'air sage, un tantinet sûre d'elle et un brin de regard provocateur sur le bordereau rouge mis en plus par l'éditeur) aux éditions Léo Scheer.
Alexandra Varrin frappe encore fort les esprits des lecteurs avec ce roman percutant, savamment écrit, à la limite peut-être de petits moments autobiographiques ou non. Elle ose le cru, l'intelligent, elle maîtrise le psychologique de ses personnages dans un huit clos particulier, elle nous tient en haleine avec une envie encore de récidiver un jour prochain. Sa touche singulière à elle c'est le maître de l'horreur, son auteur fétiche Stephen King mais si elle s'en inspire ou si elle nous le rappelle dans quelques citations, Alexandra montre surtout son style bien à elle. Elle n'est pas King juste une fan mais qui a un réel talent de romancière.
Et elle n'oublie rien, pas même les leçons de moral dans cet univers familial à la limite de la folie et du meurtre. Même le chat, qu'on oublie presque devient un élément primordial dans son intrigue... Et oui, si personne ne meurt mais que la limite du débordement est là, le chat rappelle alors que tout a une fin, même pour lui qui a neuf vies et qui tente d'en finir... Belle fin, belle chute.
Alors, c'est Maman qui a tué le Père Noël?
Du 12 au 16 novembre 2013 Stephen King a débarqué à Paris pour une petite semaine de promotion de son livre Docteur Sleep. Cet événement a soulevé l'enthousiasme de tout ce que l'Europe compte de fans du Maître. Alexandra Varrrin, fan depuis sa plus tendre enfance de l'oeuvre de Stephen King était là. A force d'abnégation, de persuasion, de harcèlement elle a réussi le tour de force d'être présente à chaque apparition publique de l'auteur et même à participer à une émission de radio avec lui. A le rencontrer.
Petite fille perdue, laissée à l'abandon par une mère absente, de père inconnu, elle est confiée à la férule de ces grands-parents. Avec son grand-père elle apprend à lire dès l'âge de deux ans et demie. Puis à dix ans, elle découvre Stephen King dont l'oeuvre va être une véritable révélation.
"Aujourd'hui je saisis ce besoin inexprimable de remonter à ses racines, de comprendre d'où l'on vient et ce qu'on fout là exactement. La seule différence entre le reste du monde et moi, c'est que mes racines ne sont pas solidement ancrées dans la terre ; elles sont tournées vers le haut, reliées directement à l'imaginaire d'un Américain de soixante-six ans à qui je dois plus de la moitié de ce que je suis - et ça va bien au-delà de ma passion pour la lecture et l'écriture.
"
La jeune Alexandra va tomber sous le charme de l'oeuvre de King à tel point, qu'au collège, marquée par la lecture du Fléau, elle va tenter brièvement de lui écrire une suite, projet rapidement avorté mais qui lui fera aborder l'écriture qu'elle n'abandonnera plus jamais.
"Les quelques deux cents livres de lui que je possède, en français et en anglais, ne sont jamais que des portails qui me permettent d'accéder à ce monde que j'ai fait mien."
Bien plus qu'un livre de fan, ce livre nous montre à quel point Alexandra Varrin s'est construite en tant que personne d'abord puis en tant qu'auteure par le lecture de l'oeuvre de Stephen King . Un auteur qui l'a aidé à grandir à se situer dans le monde. Un livre passionnant sur la place que peut avoir la lecture puis l'écriture dans une vie. Un livre que même des lecteurs qui ne connaissent pas l'oeuvre du Maître pourront apprécier. Un livre qui m'a donné envie de me replonger dans l'oeuvre de King mais aussi de découvrir les autres livres d'Alexandra Varrin.
"Je ne veux pas que les livres soient un business, je ne veux pas qu'écrire revienne à calculer, choisir des ficelles sur lesquelles tirer pour provoquer des émotions chez les lecteurs, je ne veux pas discuter avec des personnes qui n'ont aimé des textes que pour la syntaxe, le style ou le vocabulaire. Je ne veux pas que la réflexion l'emporte sur l'émotion ; c'est déjà le cas dans tous les autres domaines alors, s'il vous plaît, laissez les livres tranquilles : ce sont les derniers bastions de la magie."
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