Les féministes t’encouragent
à quitter ton mari
tuer tes enfants
pratiquer la sorcellerie
détruire le capitalisme
et devenir
transpédégouine
« Dixit Pat Robertson, télé-évangéliste américain
c’est drôle parce que c’est vrai
on va en parler. »
« La révolte s’écrira à la fierté des marges
en rage contre l’oppression
aux paillettes de l’émancipation
parce que la lutte parfois est une fête. »
Un titre sans équivoque, le fronton des résistances. Alex Tamécylia rassemble dans cet ouvrage d’urgence absolue, l’humanité, tout ce qui est en haut est en bas.
Un livre dévoré de justice, de loyauté, et d’amour pour tous les genres avec une miraculeuse lucidité.
Un livre-témoin, qui en 153 pages vous changera à jamais.
Un manifeste panthéon qui bouscule, attise les braises, annonce et ouvre la voie au féminisme. Le vrai, sans masque ni méfiance.
L’authenticité d’un texte poétique exaltant, qui convoque les cartographies, toutes.
Femmes, hommes, queeness, trans-pédé-gouine. Cet essai documenté, analytique, politique, sociologique est délicieusement subversif et ose s’affranchir, se heurter aux diktats des inégalités, des folies d’un bien-pensant lisse et faussé d’hypocrisie.
Ce texte fondamental, pluriel, aux nombreux contours est un outil de rectitude. Un feu follet, un cri pour enfin se faire entendre.
Donner des forces au libre-arbitre, à la liberté d’être soi-même. De briser les carcans d’une domesticité à l’ancienne. Le patriarcat dans ses moindres recoins.
Authentique, d’une réalité tirée au cordeau, exaltante et engagée, qui dévoile et encercle tous les genres, les adelphités, jusqu’à la domination de l’hétéropatriarcat.
La plume vive, attentive, révolutionnaire est une lampe frontale qui perce le sombre de la nuit.
Elle bouscule, heurte, dérange, console et surtout offre des pistes de travail, d’un changement de cap et de vision.
Alex Tamécylia ne laisse rien de côté, ne cède rien à la faiblesse. Ce livre est un enjeu sociétal, d’utilité publique.
« Dans le conflit pas de neutre possible.
Le silence mène au pire. »
« L’empathie c’est te mettre à leur place et comprendre que le patriarcat leur va bien. »
« Mais ici dans cet essai tu peux écrire sur les hommes que tu aimes. »
Alex Tamécylia est l’exemplarité. Sa belle intelligence touche au cœur, la pluralité de ses convictions rassemble les voix féministes mais pas que. Ici, tous et toutes sommes concernés. On aime ce florilège, d’Audre Lorde, Virginie Despentes, Valérie Solanas, Goliarda Sapienza, etc.
« Vous qui entrez ici,
retrouvez l’espérance. »
Chloé Delaume et sa préface à l’instar d’un interlude tout en virtuosité.
«Tu ne seras ni social
justice guérillère ni
caution féministe
pour ligne budgétaire. »
Adepte du parler épicène :
« Tu pratiques la parole inclusive
tu ne dis pas gentil mais sympa
tu n’es pas toujours content(e) mais certaines choses te mettent en joie.
Tu ne dis pas courageux mais avoir du courage.
Ce courage des trans, le courage des pas le choix.
C’est ton genre, le genre fluide. »
Le lente explosion radicale, profondément humaine, militante, où, même les femmes les plus âgées, enserrent ce livre et se disent : « Il était temps. »
« À celles
toutes celles
qui jonglent avec les paradoxes de leur environnement. »
Livre fronton, le haut de la flèche féministe, lire, vibrer et frissonner de soulagement.
« Écrire à voix haute se pratique en nuée.
Tu écris pour ça
y croire faire éclore ce qui qui toujours était…
IL NE S’AGIT PAS DE TOUT INCENDIER MAIS JUSTE D’ESSAYER DE COMPRENDRE. »
Publié par les majeures Éditions Le Nouvel Attila.
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