Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Dans un bar de Barcelone, Fer attend des nouvelles de R. Un moment de solitude que sa mère interrompt de façon inattendue. Par un heureux hasard, elle a aperçu son fils et est naturellement venue le rejoindre. Mais Fer ne veut surtout pas lui parler de l’accident de R. et, si Amalia évite un temps de noter son absence, le sujet finit par être abordé…
Alors, la septuagénaire convoque discrètement le reste de la famille et Fer se retrouve entouré de ses sœurs, Emma et Silvia.
Entre attente d’un message du vétérinaire et retour sur les failles de leurs relations, ces quatre-là n’ont pas fini de remuer le passé, de décortiquer le présent, de s’aimer fort sans toujours se le dire.
Retour de la famille la plus névrosée de Barcelone ! Après le réjouissant ‘’Une mère’’, Alejandro Palomas nous livre une suite malheureusement moins réussie.
Il ne se passe finalement rien dans ce roman où les personnages semblent s’ennuyer autant que le lecteur. Les traits d’humour qui faisaient le sel de son prédécesseur se font ici très rares et on se retrouve plongé dans les problèmes sans fin de la fratrie. Amalia, à force de jouer les vieilles ingénues têtes en l’air, devient plus pathétique que drôle. Silvia est psychorigide, Emma inconsistante et Fer…Fer a perdu Max et vit désormais avec R. auquel il a si peur de s’attacher qu’il ne lui a même pas cherché un nom. Le pauvre chien, abandonné près d’une benne à ordures par son premier maître, tente d’apprivoiser un Fer aux sentiments contradictoires.
On a envie de secouer tout ce beau monde enferré dans un nombrilisme insupportable. Leur apprendre la résilience et l’espoir…
Finalement, la joie de retrouver des personnages qu’on avait adorés se noie dans une histoire banale qui tourne en rond. Totalement dispensable.
J'ai lu tout et son contraire en chronique/avis sur ce roman. Et, comme je le dis toujours, le goût des uns ne sera pas forcément le même que celui des autres, donc il faut lire pour se faire son propre avis. Pour moi, ça sera une bonne petite claque. J'ai adoré et j'en suis encore retournée.
Pourquoi j'ai choisi ce roman ? Pour deux raisons : la première est que je suis dans ma passe littérature espagnole, et la seconde, Mary Poppins. Oui, je suis une fan de Mary Poppins, je connais le film par cœur, j'ai le livre original (que j'avais commencé il y a longtemps), bref, cela a été un bon argument pour que je me jette dessus. Bon, oui, un peu pour l'histoire aussi et beaucoup pour la couverture.
Histoire : On suit Guillermo, un petit garçon qui a du mal à trouver sa place à l'école, dans une Espagne que l'on sent encore assez traditionnelle. Son plus grand souhait ? Être Mary Poppins quand il sera grand. Mais, ça ne plait pas à tout le monde, surtout son père et ça inquiète son institutrice. La suite ? je vous laisse la découvrir.
L'histoire nous est présentée avec 4 points de vue : Guillermo, la maîtresse, le père et la psychologue. Ce n'est pas décousu, tout s'enchaîne parfaitement. Au fil de la lecture, on ressent la tristesse de Guille, le fait qu'il n'arrive pas à se faire comprendre et notamment parce qu'il ne veut pas décevoir son père. C'est une histoire classique, avec un drame dans la famille mais l'originalité se fait avec le point de vue d'un enfant.
Honnêtement, j'ai dévoré cette histoire, j'ai lu d'une traite tellement je voulais connaître la fin (même si on la devine au fur et à mesure) mais c'est tellement poignant, je n'ai pas réussi à décrocher.
Personnage : Guille est le personnage central de ce roman, l'histoire tourne autour de lui. Mon regret, mais je ne sais pas si c'est dû à la traduction ou à la volonté de l'auteur, c'est de ressentir Guille comme un enfant de 5 ans et non de 9/10 ans. Dans la manière de parler ou d'agir, je trouve qu'il y a un décalage et m'a emmené sur une fausse piste sur le pourquoi du comment de Guille. À l'occasion, si j'ai la motivation, je le lirai en espagnol pour voir si j'ai le même ressenti.
Autour de lui, la maîtresse qui détecte quelque chose. Dommage que ce personnage ne soit pas plus exploité. Le père, qui vit mal le fait que son fils soit différent, on sent bien "l'homme espagnol" où être différent est une honte, il faut être dans les bonnes cases. Finalement, il est attachant, on comprend au fur et à mesure sa douleur. J'aime beaucoup ce personnage. Enfin, le personnage de la psychologue. Mon dieu, quelle catastrophe ce personnage. Une vraie plaie, pas dans le sens péjoratif mais d'une naïveté exacerbée. Elle met tellement de temps à se réveiller, à comprendre Guille. Bon allez, je lui donne quand même un petit bon point à la fin. Une fin à la Mary Poppins qui a failli me faire couler une larmichette (et c'est rare quand je lis un livre !)
Après, le tout est cohérent, la psychologie des personnages aussi. Donc, le job est rempli.
Couverture : Il y a plusieurs couvertures pour ce roman et heureusement que je suis tombée sur celle-là, sinon mon œil n'aurait pas été attiré par ce roman. J'aime beaucoup cette couverture, elle illustre très bien le contenu du roman.
Plume : L'art de la traduction n'est pas aisé, trouver les bons mots, les bonnes tournures pour que l'esprit de l'auteur soit respecté. En général, je ne m'arrête pas trop sur ce point, mais ici, je trouve que la traduction n'est pas des meilleures et je pense que je vais relire le roman en V.O pour voir. À côté de ça, la plume de l'auteur est belle. L'histoire qu'il nous raconte est poignante, le changement de point de vue rajoute un élément surprenant, on a envie de réconforter le père, de secouer la psy, donc le job est rempli.
Bref, vous l'aurez compris, c'est une lecture validée pour moi. Ce livre ne fait pas l'unanimité mais il mérite son coup d'œil, en plus, il n'est pas très long, donc ça peut être un bon compromis entre deux gros romans, une petite lecture au bord de la piscine !
https://bookshowl.blogspot.com/2021/03/le-petit-garcon-qui-voulait-etre-mary.html
Ce n'est pas du tout le genre de livre que je lis habituellement, mais il avait été choisi pour notre club de lecture par une de mes deux copines. C'est un livre que j'ai lu très rapidement mais je ne sais pas trop s'il m'a plu ou non : j'ai l'impression de m'être beaucoup ennuyée mais la fin a su m'émouvoir !
Le livre est écrit à la première personne, ce que je n'apprécie pas trop, mais chaque chapitre nous plonge dans un personnage différent, ce que j'ai trouvé intéressant. Il est difficile de juger le style alors que c'est une traduction, mais celui ci change d'un personnage à l'autre et j'ai trouvé ça vraiment bien fait. Malheureusement, une fois le problème posé par la maîtresse et la psychologue de Guille (à savoir que cache la passion de Guille, le petit garçon qui est au centre du récit, pour Mary Poppins) j'ai trouvé que le récit stagnait vraiment, on resasse sans cesse les mêmes questions alors que j'ai très vite compris quel était le problème dans la famille de ce garçon.
Je pense que ce livre pourra plaire à beaucoup de monde, mais de mon côté ce ne sont vraiment pas des thèmes qui m'intéressent (les histoires de famille, les enfants... s'il n'y a pas un minimum de fantastique -et encore...- et si ce n'est pas dans une époque différent de la nôtre, ça ne m'intéresse juste pas) En tout cas c'est une lecture sympathique et facile entre deux gros romans et la fin fait vraiment du bien et est très émouvante !
Il voulait être Mary Poppins.
Pas pompier, ou astronaute.
Mary Poppins.
Petit garçon à la personnalité singulière, dont la sensibilité interpelle son institutrice. Voici qu'elle s'inquiète, Guillermo sourit, sourit trop, il est heureux alors que sa maman est loin. Hôtesse de l'air. Pas encore rentrée. Elle doit lui manquer. Si seul avec son papa un peu bougon, un peu largué.
Le papa est convoqué. On lui parle psychologue scolaire. Il accepte, puisqu'il ne comprend pas son fils. Il accepte puisque son épouse est loin, qu'il est démuni devant le caractère de son fils.
Roman choral, touchant, voire malheureusement mièvre par moments.
Je me suis toutefois attachée à ce petit garçon, c'est impossible de faire autrement, je crois, lorsqu'on est doué de sensibilité.
Mais si le roman est choral, l'histoire est bateau. Les codes sont respectés, le final prévisible.
La couverture est merveilleuse
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