Dans le cadre de sa mission d’accès à la lecture, la Fondation Orange soutient des associations qui déploient des actions pédagogiques envers des publics éloignés Ces actions sont mises en visibilité durant les festivals de littérature qui y sont associés.
Cette année, en raison de conditions sanitaires particulières, la plupart des festivals ont été annulés.
C’est le cas du festival « Le Livre à Metz » qui devait se tenir les 7 et 8 novembre 2020.
Cependant, grâce à la volonté de l’association, malgré le contexte, une belle action pédagogique a pu être menée auprès des élèves de l’INJS de Metz.
Depuis 2014, « Le Livre à Metz » travaille en partenariat étroit avec la librairie jeunesse « Le Préau », pour proposer des ateliers adaptés aux élèves de l’Institut National des Jeunes Sourds (INJS) de Metz.
En 2020, une quarantaine de ces élèves entre 12 et 15 ans, divisés en deux groupes, ont été invités à lire la première partie du texte de l’album jeunesse Mephisto illustré par Antoine Guilloppé (auteur Bernard Villiot, éd. Gauthier Languereau, 2018) mais sans la fin.
Un des groupes a inventé une fin pour l’histoire puis l’a traduite en langue des signes française (LSF).
Le mardi 17 novembre, celle-ci est présentée par les élèves à Antoine Guilloppé lors de sa venue au sein de l’Institut et l’illustrateur a dévoilé la sienne aux enfants au moment de cette rencontre particulière.
Cette action et sa mise en valeur ont rencontré un vif succès.
C’est un bel exemple de la détermination et de l’adaptation aux conditions difficiles des associations à poursuivre leur mission auprès des publics éloignés.
En collaboration avec la Direction Orange Grand Nord Est, cet échange entre les élèves et Antoine Guilloppé a été filmée.
Découvrez en images la fin imaginée en langue des signes par ces élèves et la vraie fin lue par l’auteur lui-même.
Résumé du Livre
Fut un temps, je ne sortais que la nuit. À l'heure où les parents couchent leurs petits On m'évitait pour conjurer le mauvais sort. Je portais, paraît-il, la poisse, la guigne et je ne sais quoi encore. Personne ne voulait croiser mon chemin, car sous ma robe se cachait, disait-on, le diable, le Malin. J'étais un chat maudit, un maudit chat tout noir, noir comme la nuit, noir comme la suie, noir comme l'ennui. Alors on m'affubla du triste nom de Méphisto.
Superbe à decouvrir se livre un sujet qui me concerne de près les sourds , l hsitoire est profonde est touchante je serais super contente de le lire
Bonjour, et merci pour cette très belle action. J'y suis très sensible.