Tour d'horizon de la nouvelle génération d'auteurs roumains, riches d'une culture latine en terre slave. Outre les incontournables comme Cioran ou Ionesco, la littérature roumaine foisonne d'auteurs contemporains, déjà classiques du côté de Bucarest. A rencontrer au Salon du Livre de Paris.
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Le cirque ; journal d'un dompteur de chaises de Ileana Surducan
Installée à Paris, Ileana Surducan (26 ans) a débuté sa carrière de dessinatrice en travaillant sur la blogosphère BD et des livres pour enfants, avant de publier ses propres albums. Son deuxième, « Le Cirque, journal d'un dompteur de chaises », voit un héros ordinaire s'échapper d'un monde dystopique par la magie du cirque. Ses ambiances féerico-philosophiques, dignes de Joann Sfar, lui ont valu d'être sélectionnée au dernier festival d'Angoulême.
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Deadline de Adina Rosetti
Inspiré par deux faits divers – le décès d'une femme pour cause de surmenage et une pop star ayant vécu dans des bennes à ordures –« Deadline » décrit dans deux mondes, réels et virtuels, aux frontières floues, le dérèglement des relations sociales dans la Roumanie d'après Ceausescu. Drôle et terriblement grinçant, l’ouvrage est considéré par la critique locale comme le meilleur « premier roman » depuis une quinzaine d'années.
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L'histoire de Bruno Matei de Lucian Dan Teodorovici
De l'après-guerre aux années 1960, Lucian Dan Teodorovici (37 ans) dévoile la réalité du goulag roumain, à travers les yeux de Bruno Matei, fasciné par les contes et les marionnettes. En parallèle, il évoque la reconstruction personnelle de Bruno après la prison, libre mais amnésique, plus ou moins manipulé par deux agents de la Securitate. Le communisme ? Un sujet pas encore éculé, grâce à la prose du « Gogol roumain ».
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Les lapins ne meurent pas de Savatie Bastovoi
Un gamin de la campagne moldave des années 1980, pris entre la propagande soviétique et la rhétorique marxiste absurde, ne trouve qu'un peu de répit dans les bois environnants. Premier roman moldave publié en français, en partie autobiographique, « Les Lapins ne meurent pas » donnent un bel aperçu de l'œuvre naissante de Savatié Bastovoi, ordonné prêtre en 2002 et marqué par les rapports de la société à sa spiritualité.
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Situation provisoire de Gabriela Adamesteanu
Un procès de l'idéologie communiste au travers de l'histoire de Laetitia et de Sorin, un couple adultérin. Surveillé par un système d'apparatchiks qui impose sa discipline, ils tentent malgré tout de ne pas abandonner leurs rêves, notamment Laetitia qui ne veut pas abandonner sa vocation de romancière. Portée par une plume incisive, l'auteure dépeint sans concession, cette incursion quotidienne de la Securitate dans l'intimité de chacun.
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Comment oublier une femme de Dan Lungu
Andi doit bientôt se rendre à l'évidence, Marga ne reviendra plus. En bon journaliste qu'il est, il se lance alors dans une investigation minutieuse de leur passé commun, traquant les indices cachés capables d'expliquer cette incompréhensible rupture. En quoi a-t-il failli ? Qui d'elle ou de lui est coupable ? Faut-il incriminer la nouvelle permissivité ou les effets délétères du passé ? Avec l'humour qu'on lui connaît, Dan Lungu en profite pour faire le portrait au vitriol de cette frange de la société roumaine qui a si facilement succombé aux charmes du capitalisme.
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La soumission de Eugen Uricaru
Dans la Roumanie d'après-guerre, Petra Maier, une femme miraculeusement rentrée du goulag tente de retrouver une place dans une société transformée, pour elle et pour son fils, un petit magicien qui a l'oeil d'un medium.
Un magnifique portrait de femme dans l'après-guerre (1945/1946) dont la vie quotidienne se mêle aux évènements politiques en demi-teinte, dans une atmosphère empreinte de mystère. Doté d'un fort pouvoir d'évocation visuelle, Eugen Uricaru entremêle les différentes trajectoires de ses personnages ; il évoque avec finesse la question du rôle que chacun d'entre nous joue par rapport aux autres, ou de celui qu'il aurait pu jouer. -
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Le livre des chuchotements de Varujan Vosganian
Une fresque gigantesque sur le destin de la communauté arménienne. Une chronique qui débute dans une petite ville moldave dans les années 60, pleine de couleurs, de senteurs, de poésie, mais qui rappelle aussi la dure réalité qu’ont vécue plusieurs générations d’Arméniens ballottés par les exils.
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