80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
- Une exploration de l'histoire du zen, de ses fondements et de ses pratiques, en particulier au Japon qui l'a vu naître, où la pratique du chan, ou méditation, a connu un développement singulier. Outre les doctrines, on y découvre les oeuvres créées par les moines dans les monastères, mais aussi des pièces conservées dans les temples zen et conçues par d'autres écoles bouddhistes, qui témoignent du syncrétisme propre à l'expérience du sacré au Japon.
Le zen est une école bouddhiste qui s'est organisée en Chine sous le nom de chan, terme signifiant « méditation », laquelle est précisément la pratique qui la caractérise. L'enseignement du chan fut transmis en Corée, où il prit le nom de son, et au Japon, où il devint le zen et acquit des formes particulières. La première partie présente les origines de la doctrine, en suivant son parcours historique et géographique ; un chapitre est consacré aux sutras de référence de cette école, qui refuse toutefois de faire reposer ses enseignements sur des textes sacrés. Les principaux courants sont l'objet de la deuxième partie, suivie de l'analyse des divinités, dominées par la figure du Bouddha historique, Shakyamuni, seul digne d'être vénéré. La quatrième partie traite des pratiques et des réalités quotidiennes du zen, qui ne se réduisent pas à la seule méditation. L'ouvrage se clôt par les arts pratiqués dans les monastères, ou patronnés par eux, qui ont laissé une forte empreinte dans la civilisation japonaise. Outre des index et une carte situant les principaux monastères, les annexes répertorient des musées conservant des chefs-d'oeuvre des maîtres zen, ainsi que des temples et des jardins.
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