Né à Sedan en 1960, d'un père camerounais, footballeur professionnel, et d'une mère enseignante, Yannick Noah part à 3 ans pour Yaoundé. Remarqué par le champion de tennis américain Arthur Ashe, il regagne la France en 1972, et le lycée sportif de Nice. Cinq ans plus tard, sa carrière débute. Il affronte les gloires du tennis mondial des années 70 : Borg, Mac Enr?, Vilas, Lendl et atteint le rang de n°3 mondial en 1986.
Par ses faits d'armes, il va devenir le Français le plus populaire. Entre son triomphe à Roland-Garros en 1983 et son succès en tant que capitaine de l'équipe de France lors la coupe Davis 1991, où Saga Africa se métamorphose en tube. il s'est reconverti dans la musique. S'enchaînent alors les tournées musicales, les concerts qui affichent complet à l'Olympia puis au Zénith. Ainsi le Dieu du stade devint bête de scène.
Au-delà des succès sportifs et musicaux, comment expliquer l'engouement qu'il suscite chez les Français de toutes générationsoe Jean-Laurent Poli a interrogé ses proches, entraîneurs, amis, fans, collaborateurs, pour tenter de cerner cette personnalité plus complexe qu'il n'y paraît. Il a cherché à comprendre cette « double culture » que l'on évoque souvent au sujet de l'artiste qui en fait un être à la fois vulnérable et radical, authentique mais pragmatique.
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