"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Début 1948, le ton monte entre les USA et le Reich engagés dans une course à l'espace de plus en plus féroce. Les premiers êtres vivants expédiés dans l'espace par les Allemands survivront-ils aux rayons cosmiques mais surtout à un atterrissage dramatique ? De Gaulle et la France Libre vont-ils devenir un vrai atout pour les Américains alors que Lindbergh commence à montrer une ivresse pour le pouvoir qui n'a pas échappé aux dirigeants nazis ?
Chronique précédemment publiée sur le blog sambabd.be
D’ habitude, j’aime bien les Uchronies… Mais là…
Pourtant, le pitch est génial. La victoire du Reich et la destinée du Monde au lendemain de la 2ème Guerre Mondiale, partagé entre les 2 superpuissances, germanique et américaine, qui luttent sans merci pour une suprématie spatiale essentielle et indispensable à leurs ambitions respectives, c'est dl'a bombe !!! Le problème vient d’un scénario un peu pauvre. L’histoire suit (à peu près) son (nouveau) cours et les événements s’enchaînent logiquement, sans vrais remous ni suspense. C’est dommage. Bien sûr, l’auteur nous place quelques personnages réels qui titillent un peu notre intérêt le temps de quelques cases, mais, sans jeu de mots (enfin, si, quand même un peu, on parle de fusées tout de même), le tout ne décolle pas (mouarf… ! oui, je ris à mes jeux de mots… Et alors, j’ai le droit, non ? De ce côté-ci de Quiévrain on est encore en démocratie au moins pour 5 ans ; j’en profite).
On pourrait espérer que le dessin relève un peu le niveau… Manifestement, ça ne sera pas pour cette fois… Les visages manquent de détails et ne sont pas toujours ressemblants avec les personnages historiques réels, les attitudes sont figées et Marko Nikolic semble avoir un problème avec les mains et, plus généralement, avec certaines proportions anatomiques. Les couleurs du Digikore Studio ont quelque chose de dérangeant. Je n’arrive pas vraiment à mettre le doigt sur le problème mais le rendu me met mal à l’aise. Notamment dans les cases avec des personnages. On ressent comme un décalage entre les couleurs des personnages et celles des décors dans lesquels ils évoluent, comme s’ils avaient été collés là.
Les scènes en extérieurs, de combats aériens ou d’engins spatiaux sont beaucoup mieux traitées, mais ne parviennent pas à sauver l’ensemble.
Au final, le goût amer du gâchis me reste dans la bouche après avoir lu cette BD à l’intrigue pourtant bien alléchante.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !