"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Jean-Pierre Pécau, nous propose une fiction romancé inspiré de l’histoire vraie du Lieutenant Armand Baverel, tête brulée et as de l’aviation française, et joueur de guitare à ses heures perdues.
l’Histoire avec un grand H débute par une bataille aérienne impressionnante puis accompagne le protagoniste principal dans des aventures dépaysantes. Le décor est finalement planté, nous sommes à Saïgon, en Indochine et les choses ne se passent pas véritablement comme en Europe. Baverel va rapidement le découvrir à ses dépends.
La BD va nous présenter la découverte de l’Indochine, de l’extrême orient de de ses nouvelles règles. Ce qui pourrait sembler comme un récit assez classique et lent, pourrait devenir très vite passionnant.
Chronque précedemment parue sur le blog www.sambabd.net
Décidément, cette série n’est pas pour moi… Entre un pitch excellent mais pas très bien traité et un dessin pas du tout excellent qui maltraite mes yeux, je ne vois pas grand-chose pour me motiver à lire le quatrième et dernier tome quand il sortira. A part peut-être la curiosité qui me pousse à finir certaines séries de piètre qualité…
Car oui, comme je l’écrivais ici même il y a environ un an (j’adore m’auto-citer de mon vivant, ça me donne un côté Alain Delon ou Samuel Eto’o) le pitch est génial, mais, malheureusement, le scénario est toujours aussi plat. On nous sert 48 pages pour nous amener à une tentative d’assassinat sur Von Braun dont les préparatifs n’ont pas pris plus de quelques cases. Il y a bien aussi cette histoire de fusée qui retombe depuis la stratosphère sur une usine de feux d’artifices mexicaine (sans faire de cratère, s’il vous plaît !!!) tout juste prétexte à une petite brouille diplomatique avec le Mexique (résultat, ils se mettent à gagner leurs matchs en coupe du Monde…). Et enfin, on nous présente une sorte de jeune fille autiste (dessinée comme une vielle femme…) issue d’un peuple amérindien, les zuñis, dont on imagine qu’elle aura une importance quelconque au tome suivant car dans celui-ci ce n’est pas très évident.
Bref, le scénario est décevant car il ne nous accroche pas, il ne nous entraîne pas. On ne vibre pas pour les personnages auxquels, par ailleurs, on ne parvient pas à s’attacher. Il manque quelque chose. Ne me demandez pas quoi, je ne suis pas scénariste. Mais c’est bien en lisant des bandes dessinées comme celle-ci que l’on réalise la difficulté d’écrire un scénario qui tient la route.
Et puis… Et puis il y a le dessin. Et là, c’est pareil : je n’accroche pas. Mais alors pas du tout. D’ailleurs, puisque le dessinateur est toujours le même et qu’il n’a pas changé d’un poil sa façon de dessiner (pourtant, il y aurait eu matière…), je me permets de vous remettre une partie de ce que j’en disais pour le tome 2 et qui s’applique donc toujours pour ce tome 3 (en plus, ça me permet de m’auto-citer une deuxième fois dans la même chronique, fait extrêmement rare sur Sambabd) :
Les visages manquent de détails et ne sont pas toujours ressemblants avec les personnages historiques réels, les attitudes sont figées et Marko Nikolic semble avoir un problème avec les mains et, plus généralement, avec certaines proportions anatomiques. Les couleurs du Digikore Studio ont quelque chose de dérangeant. Je n’arrive pas vraiment à mettre le doigt sur le problème mais le rendu me met mal à l’aise. Notamment dans les cases avec des personnages. On ressent comme un décalage entre les couleurs des personnages et celles des décors dans lesquels ils évoluent, comme s’ils avaient été collés là. Les scènes en extérieurs, de combats aériens ou d’engins spatiaux sont beaucoup mieux traitées, mais ne parviennent pas à sauver l’ensemble.
Et pour finir sur le dessin, la cerise sur le gâteau, page 21, Nikolic nous place la Tour Eiffel à peu près au niveau du Jardin du Luxembourg, mais sur une hypothétique rive droite de la Seine (oui, je sais, ça fait beaucoup et c’est difficile à imaginer… et pourtant…). Un peu comme dans les films américains, dès qu’on veut un plan (image, pas une carte) de Paris, on se sent obligé d’y introduire la Tour Eiffel, mais ça n’est pas toujours très heureux au niveau de l’exactitude géographique.
Quoiqu’il en soit, je ne peux décemment pas recommander cette série aux amateurs de BD que vous êtes sans aucun doute si vous visitez notre blog. La place restreinte des étagères de votre bibliothèque vaut mieux que ça.
Chronique précédemment publiée sur le blog sambabd.be
D’ habitude, j’aime bien les Uchronies… Mais là…
Pourtant, le pitch est génial. La victoire du Reich et la destinée du Monde au lendemain de la 2ème Guerre Mondiale, partagé entre les 2 superpuissances, germanique et américaine, qui luttent sans merci pour une suprématie spatiale essentielle et indispensable à leurs ambitions respectives, c'est dl'a bombe !!! Le problème vient d’un scénario un peu pauvre. L’histoire suit (à peu près) son (nouveau) cours et les événements s’enchaînent logiquement, sans vrais remous ni suspense. C’est dommage. Bien sûr, l’auteur nous place quelques personnages réels qui titillent un peu notre intérêt le temps de quelques cases, mais, sans jeu de mots (enfin, si, quand même un peu, on parle de fusées tout de même), le tout ne décolle pas (mouarf… ! oui, je ris à mes jeux de mots… Et alors, j’ai le droit, non ? De ce côté-ci de Quiévrain on est encore en démocratie au moins pour 5 ans ; j’en profite).
On pourrait espérer que le dessin relève un peu le niveau… Manifestement, ça ne sera pas pour cette fois… Les visages manquent de détails et ne sont pas toujours ressemblants avec les personnages historiques réels, les attitudes sont figées et Marko Nikolic semble avoir un problème avec les mains et, plus généralement, avec certaines proportions anatomiques. Les couleurs du Digikore Studio ont quelque chose de dérangeant. Je n’arrive pas vraiment à mettre le doigt sur le problème mais le rendu me met mal à l’aise. Notamment dans les cases avec des personnages. On ressent comme un décalage entre les couleurs des personnages et celles des décors dans lesquels ils évoluent, comme s’ils avaient été collés là.
Les scènes en extérieurs, de combats aériens ou d’engins spatiaux sont beaucoup mieux traitées, mais ne parviennent pas à sauver l’ensemble.
Au final, le goût amer du gâchis me reste dans la bouche après avoir lu cette BD à l’intrigue pourtant bien alléchante.
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