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At the age of thirty-six, on the verge of completing a decade's training as a neurosurgeon, Paul Kalanithi was diagnosed with inoperable lung cancer. One day he was a doctor treating the dying, the next he was a patient struggling to live. When Breath Becomes Air chronicles Kalanithi's transformation from a medical student asking what makes a virtuous and meaningful life into a neurosurgeon working in the core of human identity - the brain - and finally into a patient and a new father.What makes life worth living in the face of death? What do you do when when life is catastrophically interrupted? What does it mean to have a child as your own life fades away? Paul Kalanithi died while working on this profoundly moving book, yet his words live on as a guide to us all. When Breath Becomes Air is a life-affirming reflection on facing our mortality and on the relationship between doctor and patient, from a gifted writer who became both.
When Breath Becomes Air est le mémoire d'un docteur en neurochirurgie, Paul Kalanithi, décédé à 36 ans des suites d'un cancer des poumons. Kalanithi détient en plus de son doctorat en médecine, un master en littérature et philosophie.
Souvent, je n'ai pas de mal à lire des livres techniques, tout au contraire j'aime bien quand l'auteur (ayant lut plus que nous) nous fait grâce de sa connaissance en nous faisant découvrir de nouveaux horizons. Personnellement, le but ultime de mes lectures est de découvrir de nouveaux domaines, acquérir de nouvelles connaissances et en gros dormir un peu moins bête la nuit. Paul Kalanithi fut très généreux à ce niveau là. Entre nomenclature médicale, jargon neurologique, et ses lectures diverses et variées (dixit, lui-même) j’ai été gâtée.
Mais, car il faut toujours un mais, Kalanithi semble croire que lire des livres lui donne le droit de s’approprier les idées d’autrui. Pour quelqu’un qui a passé trois décennies sur les bancs de l’école, j’ai été étonnée de constater qu’il n’a jamais entendu parler du terme « propriété intellectuelle », ou du moins, « courtoisie intellectuelle ». Alors qu’il prend la peine de motionner ses sources de temps à autre ou de reformuler les idées d’autre avant lui, il lui arrive -souvent - de retranscrire des idées entières en les faisant passées pour siennes (e.g « the unexamined life is not worth living »). Il le fait avec tellement de dextérité et de naturel qu’on pourrait presque le croire s’il disait avoir inventer l’eau tiède.
Par ailleurs, il est décevant de lire que l’auteur semble croire qu’avoir « tout lu » signifie avoir « uniquement lu » la littérature anglo-saxonne, gréco-romaine et germanique, le tout saupoudré d’auteurs français. Au pied levé je dirais qu’il y a plus de 200 pays dans le monde, avec plus du doubles de langues écrites et autant d’auteurs et de penseurs, dont les œuvres sont traduites qui plus est.
Je suis triste, que l’auteur soit mort si jeune. La mort est triste, le cancer cruelle et la vie est injuste (docteur ou pas). J'ai inventé ce constat et ce livre non plus.
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