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Ce livre évoque les rapports que l'écrivain Pierre Mac Orlan (1882-1970) entretenait avec la peinture, les peintres qu'il a rencontrés et sur lesquels il a écrit et/ou avec lesquels il s'est lié d'amitié.
Jeune homme, Pierre Dumarchey, dit Mac Orlan, voulait être peintre. Sa carrière débute modestement par un travail de commande : peindre au pochoir les murs blancs de la prochaine Exposition internationale. Pour être délivré des soucis matériels et pouvoir s'adonner à la peinture, il travaille comme correcteur d'imprimerie, notamment pour L'Intransigeant ou La Dépêche de Rouen. C'est dans les bars à matelots, mais aussi à Bruges et Zeebrugge, que son inspiration se nourrit. En 1905, il réalise les illustrations de Monsieur Homais voyage de Robert Duquesne, qu'il signe pour la première fois du nom de Mac Orlan.
Mais la peinture se vend mal. Il se fait alors engager par une dame-écrivain à la recherche d'un nègre pour écrire des romans inspirés de ses voyages. Avec elle, il se rend à Naples et Palerme. De retour à Montmartre en 1907, il gagne sa vie en écrivant des ouvrages érotiques, des romans et contes humoristiques, illustrés par lui-même, ou des romans d'aventures.
Si après 1920, l'écrivain à succès a définitivement chassé le fantôme du peintre famélique, tout au long de sa carrière d'écrivain Mac Orlan n'aura de cesse de s'intéresser à la peinture des autres, célèbres ou non : Courbet, Grosz, Pascin, Sevellec, Toulouse-Lautrec, Vlaminck... Il leur consacre pas moins de 180 textes.
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