"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Victoria Delmas, trente-cinq ans, dirige d'une main de fer son agence de publicité. Dans son quotidien réglé comme une horloge, aucune place n'est laissée à l'improvisation, et encore moins aux relations humaines qu'elle considère comme une perte de temps pure et simple.
Jusqu'à un matin de décembre où sa vie bascule. Renversée par un bus, Victoria sombre dans le coma et atterrit dans un... centre de réhabilitation de Noël ! Cette mystérieuse organisation lui propose un marché : pour se voir accorder une seconde chance, elle devra se racheter auprès d'une personne qu'elle a fait souffrir par le passé, et ce avant le 26 décembre, minuit.
Une mission qui risque de lui donner du fil à retordre. Car si Victoria excelle dans son métier, nouer des liens avec ses semblables n'est pas son fort.
Mais s'il y a bien un moment de l'année où l'on peut espérer un miracle, c'est à Noël !
En cette fin d’année, je vous propose de plonger dans cette chouette comédie.
Carène Ponte nous plonge dans cet univers magique et féerique avec un joli décor, de belles valeurs, des thématiques touchantes et le tout dans la joie et la bonne humeur.
Je vous présente deux familles opposées dans l’éducation, les traditions et qui n’ont clairement absolument pas les mêmes valeurs ni même les mêmes objectifs.
Deux jeunes filles rencontrées au lycée.
L’une qui aime se montrer et s’afficher en public quant à l’autre, elle est réservée et timide. Elles ne s’apprécient pas plus que ça.
Les années passent et ces deux jeunes filles ont bien grandi.
Victoria Delmas dirige une agence de pub, un peu pimbêche sur les bords, ne pense qu’à la réussite, obsédée par son job, les relations humaines, très peu pour elle, c’est une perte de temps bref elle est détachée de tout principe tandis que Dakota animatrice de radio la nuit, a perdu ses parents très jeune et a été élevée par ses grands-parents. Pleine de reconnaissance, elle s’occupe et se consacre à sa grand-mère avec qui elle vit et entretient une relation très fusionnel.
Suite à un accident, Victoria a une mission à réaliser avant le 26 décembre. Un défi qui sera difficile à relever, mais qui a dit que Victoria n’aime pas les challenges ? Carène nous plonge dans un court récit tendre, avec humour et gourmandise avec de jolies thématiques, comme l’entraide, la solidarité, les relations humaines et la maladie.
Le tout composé d’une touche d’amour, de magie et empli d’émotions. Gros coup de cœur pour Mounette.
Quant à la plume, elle est fine, douce, pétillante et rythmée avec son petit plus l’humour et l’amour. On reconnaît la patte de Carène tout dans la bienveillance !
Pour ma part, ça fonctionne ! C’est un joli cocktail et tous les ingrédients sont réunis pour que vous passiez une chouette lecture.
La magie a opéré !
Et vous, vous reprendrez bien un peu de magie pour Noël ?
Ah les comédies de Noël de Carène Ponte ! C’est toujours le rendez-vous sucré et truffé d’humanité de la fin de l’année. Ce moment de lecture qui fait du bien et qui nous plonge tout entier dans l’ambiance des fêtes.
La trame est simple, nous débutons en compagnie de Victoria qui est une trentenaire sacrifiant sa vie personnelle pour son travail et qui ne se soucie de rien sauf d’elle-même et de sa réussite professionnelle, puis patatra dans son cœur ! Vous voyez à peu près le scénario ? Oui, je vous l’accorde, c’est du tout vu tout cuit et là, je suis très réductrice. Mais c’est pour vous dire qu’en effet ici le but n’est pas d’offrir une histoire alambiquée qui va nous surprendre au plus haut point dans son dénouement. L’objectif est de passer un vrai bon moment en compagnie de personnages qui pourraient être nos voisins. C’est humain, c’est drôle et puis parfois cela serre le cœur.
C’est la rencontre de personnes qui ont pris des chemins différents, qui ont choisi leurs propres priorités, qui ont baigné dans des contextes familiaux divergents, comme ce qu’il se passe dans la vraie vie en somme. Alors au départ, il y a des étincelles, c’est souvent le cas quand des opposés croisent un même chemin et qu’un passif commun négatif flotte toujours dans les esprits, et puis aussi on ne peut pas se repentir lorsque l’on n’est pas sincère, lorsque l’on est embué(e) dans son quotidien bien cadré, bien rythmé, bien fermé. Mais ce qui est intéressant et réjouissant pour les lecteurs que nous sommes, c’est d’être les témoins des changements, des petits tilts qui se font dans la tête, et des virages à 180 degrés.
Il faut savoir qu’il y a un côté surnaturel dans cette histoire puisque, suite à un accident, Victoria est amenée à se racheter pour mauvaise conduite et devra accepter un marché avec deux mystérieuses âmes. C’est donc ainsi que Victoria sonnera à la porte de Dakota et verra, à sa grande surprise, sa vie bousculée à jamais.
J’ai beaucoup aimé le personnage de la grand-mère de Dakota qui possède un humour exacerbé et qui m’a arraché de nombreux sourires. Mais pas que. Sa situation est émouvante et apporte beaucoup d’empathie et d’humanité au récit. Mais chut, je ne vous en dis pas plus.
En bref, si vous avez envie de passer un moment délicieusement simple, réconfortant, tour à tour attendrissant et drôle, je vous conseille fortement ce roman de Noël de Carène Ponte, et tous les autres d’ailleurs !
Des livres à collectionner pour se prendre des shoots d’amour (au sens large du terme) et d’humour !
Sur mon blog : https://ducalmelucette.wordpress.com/2022/12/18/lecture-vous-reprendrez-bien-un-peu-de-magie-pour-noel-de-carene-ponte/
Les romans de Carène Ponte font partie de ceux que je préfère lire pour les fêtes. J’étais impatiente de me plonger dans cette nouvelle histoire. Il faut dire que la jolie couverture colorée et pailletée ont renforcé mon désir !
Nous rencontrons deux femmes opposées : Victoria et Dakota. Elles se sont connues au lycée il y a une vingtaine d’années et n’étaient pas franchement amies. Victoria se moquait ouvertement de Dakota qu’elle trouvait beaucoup trop effacée. Dorénavant, Dakota anime une émission de radio tandis que Victoria est à la tête d’une agence de publicité. Elle n’a qu’une obsession : la réussite, et elle est prête à tout renverser sur son passage pour y parvenir. Victoria n’est pas un personnage qui fait preuve d’empathie et tout cela la rend assez détestable pour le lecteur. Lorsqu’elle est victime d’un accident, elle se retrouve dans un drôle d’hôpital où deux elfes l’accueillent. Ils lui proposent de récupérer sa vie d’avant sans séquelles à conditions qu’elle se rachète auprès d’une personne à qui elle a fait du mal. Bien entendu, cette personne n’est autre que Dakota.
Ce roman m’a fait du bien. J’ai adoré suivre les deux personnages féminins, diamétralement opposés et la quête farfelue de Victoria. Saura-t-elle changer et faire preuve d’altruisme et de bonne foi ? J’ai aussi aimé les chapitres où Dakota est la narratrice. Elle vit avec sa grand-mère, Antoinette, qui perd progressivement la tête. Cette dernière est une ancienne gynécologue qui n’a pas sa langue dans sa poche. Cela crée des situations drôles et loufoques !
Voilà une comédie de Noël qui se dévore en quelques heures à peine. On y trouve l’ambiance de Noël : la neige, le sapin, les films de Noël, les cookies et autres douceurs qui font du bien. Et aussi, une bonne dose de romance pour nous conquérir. Un excellent roman à lire en décembre, au coin du feu !
https://colorandbook.blogspot.com/2022/01/vous-reprendrez-bien-un-peu-de-magie.html?m=1
Voilà une comédie de Noël très réussie. C'est drôle, rafraîchissant, léger, divertissant et touchant. J'ai passé un moment très doux et réconfortant comme si j'étais devant un téléfilm de Noël. Les dialogues sont très piquants et drôles. J'ai aimé l'ambiance de Noël, la petite touche de magie, les personnages, l'écriture tout était efficace. Ça se lit très facilement et très rapidement.
les +
* L'histoire elle-même était prenante et touchante. J'ai aimé découvrir la relation qui se crée entre les personnages et leurs remises en question sur eux-mêmes pour devenir une autre personne. J'ai également aimé les thèmes sous-jacents comme la famille ou encore la vieillesse.
* Les personnages étaient malgré leur côté agaçant très attachants. Certes, ils sont quand même un peu clichés. J'ai adoré leur personnalité haute en couleur et leur humour surtout Antoinette !
* Le style d'écriture est efficace. C'est bien écrit, fluide, rythmé et extrêmement drôle. Surtout les dialogues d’Antoinette la mamie.
Les – :
* Comme beaucoup de livre de Noël, il y a quelques clichés.
* Certains éléments arrivent un peu comme un cheveu sur la soupe.
Genre : Feel good
Avis : Doux
Voici le deuxième roman de Carène Ponte que je lis en un an ; pourquoi ai-je souhaité le découvrir avant Noël ? Parce que je savais qu’il m’apporterait détente et réconfort, tout simplement. D’autre part, j’ai eu la chance d’être en contact direct avec cette auteure et je peux vous dire que malgré tout son succès, elle reste humble et attachante.
Nous avons deux personnages principaux, Dakota et Victoria, qui n’ont aucun point en commun sinon le fait d’avoir fréquenté la même école durant leur enfance. Un souvenir douloureux pour Dakota puisque Victoria en avait fait son souffre-douleur. Le destin va inviter Victoria à renouer le contact et cette wonder-woman ne connaissant que l’efficacité va se trouver confrontée à Mounette qui va lui réserver bien des surprises. Comment va-t-elle pouvoir se plier aux exigences des êtres venus d’ailleurs ? Comment Dakota va-t-elle accepter les excuses de celle dont elle a gardé un si mauvais souvenir ?
La lecture ne s’est pas éternisée ; dès le départ avec la présentation de deux familles complètement différentes, les actions se sont enchaînées sans temps mort, avec moult personnages secondaires dont Mounette, la grand-mère, qui n’est pas la moins intéressante.
Passer d’un chapitre à l’autre pour retrouver Dakota ou Victoria m’a permis de bien suivre le petit monde de chacune, des mondes riches de contrôle pour l’une et de bienveillance pour l’autre. Tout ceci électrisé par Elwire et Elemire, sorties d’on ne sait où, qui ne lâcheront pas Victoria, l’obligeant à faire une bonne action.
Le fantastique est léger, juste ce qu’il faut pour saupoudrer l’histoire d’un peu de magie. Les sentiments sont forts et malgré ou à cause d’une écriture simple et juste, une humanité certaine se dégage de tout le récit. Il y a une profondeur que l’on ressent sans en avoir vraiment conscience, particulièrement lorsque Alzheimer se devine en filigrane.
C’est donc un roman feel good mâtiné de fantastique qui m’a gardée bien au chaud tout un après-midi de pluie. Et je vous souhaite le même plaisir.
Je remercie #NetGalleyFrance et Fleuve Editions pour le SP de #Vousreprendrezbien unpeudemagiepourNoël
C'’est ainsi que j’ai rencontré Victoria et Dakota à travers cette intrigue particulièrement fraiche et savoureuse, teintée d’humour et d’émotions, mais surtout bien plus dense et profonde qu’il n’y paraît… Comme toujours chez Carène Ponte qui sait aborder nombre de sujets sérieux avec une certaine légèreté.
Une fois n’est pas coutume, on fait ici connaissance avec Victoria, une working girl obsédée par son travail dont les relations n’ont d’intérêt que si elles sont professionnelles, qui semble avoir un contrat d’objectifs à la place du cœur… Tout l’opposé de Dakota qui, elle, a justement le cœur sur la main pour ses internautes et plus encore pour sa grand-mère adorée, au point de s’oublier parfois : Si ces deux-là sont différentes et n’inspirent pas la même sympathie de prime abord, elles ne manquent pas d’intérêt tant l’autrice a su les façonner en substance, avec humanité et crédibilité, leur ajoutant ce petit supplément d’âme dont elle seule a le secret. Dès lors on s’y attache bien volontiers, et on se plaît à voir ces deux jeunes femmes évoluer, non sans faire écho à notre propre existence…
Car l’autrice a décidément l’art et la manière de pointer du doigts nos petits travers pour mieux nous rappeler l’essentiel, nous permettant ainsi de réfléchir à notre propre quotidien au gré de notre lecture et même une fois celle-ci terminée : On ne va jamais autant de l’avant qu’après avoir lu un roman de Carène Ponte !
Servie par une plume toujours aussi exquise, particulièrement fluide et agréable, ce style dynamique et rafraichissant agrémenté d’une petite touche d’amour et de fantastique, l’histoire ne se lit pas, elle se dévore plus vite encore que ne passent les fêtes… Si on ajoute à cela l’incroyable talent de Carène à retranscrire si merveilleusement l’ambiance de cette période si particulière… Oui, ce roman a quelque chose de magique à n’en point douter !
Chronique complète : https://deslivresetmoi7.fr/2022/01/chroniques-2022-vous-reprendrez-bien-un-peu-de-magie-pour-noel.html
Victoria a tout de la femme d'affaires impitoyable, sa vie réglée comme du papier à musique ne souffre d'aucun écart encore moins de perdre son temps avec des relations humaines y compris familiale. Le maitre mot : la réussite. Un jour sa vie bascule, après un accident, le centre de réhabilitation lui demande de se racheter auprès d'une personne qu'elle a fait souffrir. Elle choisit Dakota, une camarade de classe dont elle s'est beaucoup moquée.
J'ai vraiment eu du mal avec la Victoria du début du roman qui est parfaitement odieuse et imbuvable. La personne que je fuis dans toute sa splendeur. Elle se retrouve bien démunie face à la demande du centre de réhabilitation jusqu'à se demander ce qu'ils attendent d'elle. Elle va finir par s'en sortir en "gardant" la grand mère malade de Dakota, animatrice radio qui travaille la nuit.
Même si cette histoire est sans grande surprise c'est un bon moment de lecture, agréable sans prise de tête idéal pendant les vacances de Noël !
Carène Ponte fait partie de mes auteurs chouchous, ceux pour lesquels je suis certaine de passer un bon moment à chaque fois que j'ouvre un de leurs romans. Je partais donc déjà conquise avant même d'avoir commencer ma lecture. Mais on ne sait jamais, il se peut que cela ne le fasse pas une fois de temps en temps. Eh bien non, ce n’est pas encore le cas avec ce dixième roman de l'autrice. Si je devais arrêter ma chronique ici, je vous dirais simplement que c’est une petite pépite, comme les autres romans que j'ai lus d'elle.
Je me suis à nouveau régalée avec ce roman. Ce que j'aime surtout dans les histoires de Carène Ponte, c’est que même s'il est présenté comme une comédie de Noël, il aborde des sujets graves en profondeur. Ce n'est pas une romance mièvre comme on peut en voir à la télévision au moment de Noël. D'ailleurs, la romance ici est effleurée à la toute fin du roman. Non, ici, il y a certes des sentiments, mais, comment dirais-je, il y a aussi et surtout beaucoup d'humanité, les personnages sont attachants, parfois énervants, émouvants, drôle aussi. Ils sont comme vous et moi, tout simplement. Il est très facile de se retrouver en chacun d'eux, c’est d’ailleurs mon cas avec certains traits de caractère. Et c’est vraiment ça que j’apprécie chez Carène Ponte, c’est la réalité qu'elle met dans son histoire, dans son personnage, comme si elle vous racontait la vie de personnes ayant réellement existé. Peut-être est-ce le cas d'ailleurs. Et tous ses romans sont comme ça, ils ont de la profondeur, de la densité, les personnages sont palpables. J'aime vraiment beaucoup.
Je ne vous parlerais pas trop du contenu de l'histoire, le résumé est juste comme il faut, il ne donne pas trop d'indices et c’est très bien comme ça, je ne vais pas gâcher cela en en dévoilant de trop. L'histoire se déroule au moment de Noël. Les deux premiers chapitres se passent en 1997, où nous rencontrons les personnages au moment de leur enfance, où on peut déjà comprendre l'impact qu’aura la différence d'éducation et de milieu social sur les deux héroïnes. Et on bascule ensuite de nos jours, en 2021, du 16 au 27 décembre. Comme il est dit dans le résumé, on fait la connaissance de Victoria, c’est une jeune femme très droite, elle a été élevée avec ses frères par un père très ambitieux qui a toujours fait du travail et de la carrière ses priorités de vie. Elle est donc pareil, elle a créé sa société de publicité, elle travaille dur, elle ne laisse rien passer à ses employés, pas de concession pour les congés ou pour la déco des bureaux, elle ne veut rien qui distrait le travail. Elle est très autoritaire, il faut dire qu'elle n'est pas très douée avec les relations humaines. Alors quand, après un accident de bus, elle est dans le coma et se retrouve dans un centre de réhabilitation de Noël avec deux sortes d'elfe, sa vie va changer. Car si elle veut rester en vie, il va falloir qu'elle fasse amende honorable et s'excuser auprès d'une personne qu'elle aurait blessé. Vu ses soucis d'empathie et de compassion, c’est une tâche bien ardue. Mais la vie va lui mettre des personnes qui risquent de la changer petit à petit.
On va suivre aussi Dakota, qui travaille dans une radio et vit avec sa grand-mère. C’est le contraire de Victoria, elle a la main sur le cœur, fait passer tout le monde avant les autres et s'oublie complètement ! Elle est surtout très attachée à sa grand-mère, Antoinette, et s’inquiète beaucoup pour sa santé.
Je vais m’arrêter là, ne vous inquiétez pas, je ne vous en ai pas révélé beaucoup. Nous sommes à ce moment là encore au début de l'histoire. Victoria et Dakota sont deux femmes complément opposées de caractère, de tempérament et de comportement. Autant l’une est froide et austère, autant l'autre est empathique et chaleureuse. Ces deux personnages sont des extrêmes. Victoria devrait être un peu plus humaine et amicale, Dakota, elle, devrait penser un peu plus à elle et s'octroyer des moments à elle. Elle donne beaucoup mais ne prend pas le temps de recevoir. Le personnage parfait serait un mix des deux.
Je me suis très vite attachée à Dakota, j'ai certains points communs avec elle, et aurais à peu près les mêmes réactions. Je me suis retrouvée en elle. Par contre, comme je le disais plus haut, j'ai eu plus de mal à apprécier Victoria à cause de sa rigidité, j'ai appris à l’apprécier peu à peu, et à voir la personne qu'elle est vraiment derrière cette cuirasse. Et puis bien sûr, il y a Antoinette, une grand-mère comme on voudrait tous en avoir, énergique, rigolote et gaffeuse. Je l'ai tout de suite beaucoup aimée, en plus elle adore Sissi avec Romy Schneider, comme moi, je ne pouvais donc que tomber sous son charme.
Les personnages sont vraiment très bien travaillés, ils ont du caractère, de l'épaisseur. Ils font réagir et j'adore quand je me mets à parler à mon livre en râlant sur l'une ou en ayant peur pour l'autre. Cela rend tout de même la lecture bien plus vivante. Les émotions aussi sont bien présentes. J'ai souvent été fortement émue, contrariée, j’ai aussi souvent ri et souri. Le personnage d'Antoinette amène des bulles de fraîcheur qui allègent une situation plus grave. Carène Ponte traite avec beaucoup de justesse de certains faits de société, elle fait passer de très belles valeurs et de beaux messages sur la vie, le temps qui passe, sur la vieillesse, et les soucis qu'elle peut causer. Elle nous rappelle de profiter des gens qu'on aime tant qu'ils sont dans nos vies, les priorités ne sont pas toujours dans le profit, il faut aussi vivre à côté, car un jour il est malheureusement trop tard. Ce roman, ces personnages, font réfléchir sur nous-mêmes et nous font revoir nos priorités. J'aime beaucoup quand un livre m’emporte comme ça et que je me retrouve en totale immersion.
Le style de Carène Ponte est toujours aussi bon, il n'y a vraiment rien à dire dessus. Tout est très fluide et se laisse lire facilement. Elle a le don d'arriver à immerger le lecteur dès les premières lignes et de le prendre par la main jusqu’à la fin. Les parties sont découpées selon les jours qui passent, les chapitres alternent entre les deux personnages féminins, ce qui donne beaucoup de rythme à la lecture. Quand on quitte un personnage, on a vite envie de le retrouver. Et pourtant, j’essayais de ralentir ma lecture au maximum, pour rester le plus possible dans l’univers. Je suis presque triste de les quitter, comme on laisse des amies.
Le sentiment d’attachement est renforcé par le choix narratif de l'autrice qui est celui auquel je suis le plus sensible puisque que tout est écrit à la première personne du singulier. Ce « je » me permet de rentrer dans la tête du personnage et d’être au plus près de son ressenti. Et ici je me suis mise dans la peau des deux jeunes femmes alternativement et c’est aussi à cause de ça que je me suis autant attachée à tout ce petit monde.
Et bien sûr, il ne faut pas oublier que ce roman se passe à Noël et Carène Ponte retranscrit bien la magie des fêtes, elle aime beaucoup cette période et elle le fait très bien ressentir. J’ai lu ce roman juste avant Noël et ça renforce encore plus cette magie et le scintillement des yeux. Il peut aussi se lire après les fêtes pour rester un peu plus longtemps dans l'ambiance ou n'importe quand dans l’année si vous aimez cette période.
Je pense que vous l'aurez compris à la longueur de cet avis, quand je suis bavarde, c’est que j'ai beaucoup aimé ma lecture. Je me suis vraiment régalée avec cette histoire. Ce livre me conforte dans mon choix de suivre et de lire Carène Ponte. Je la suis sur les réseaux sociaux et elle est comme ses personnages, drôle et émouvante à la fois. C’est un plaisir à chaque nouvelle publication. Si vous ne la connaissez pas encore, n’hésitez surtout pas à le faire, je vous la recommande à mille pour cent, elle et bien sur ses histoires.
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