"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La reine des comédies de Noël a encore frappé avec un tome 3 des aventures à Santa-les-Deux-Sapins !
Quel plaisir de retrouver cette famille et leurs histoires tantôt drôles tantôt émouvantes. C’est une lecture qui fait vraiment du bien et qui nous met directement dans l’ambiance de Noël. Pour ma part, en décembre, je me coupe un maximum des nouvelles déprimantes et je privilégie les lectures et les films de Noël. Cela me remplit de joie et d’amour. J’adore cette période !
Dans « Noël en péril », on retrouve les ingrédients qui font le sel des tomes précédents : rigolade, amitié, amour, émotion. Et un nouveau personnage fait son apparition : Jade, la nièce d’Etienne. C’est surtout cette adolescente qui, par son parcours familial difficile, va apporter cette touche attendrissante, humaine et pleine d’empathie. Elle débarque soudainement dans la famille et découvre le sens de ce mot, ce qu’elle n’avait jamais expérimenté auparavant. Elle apporte un souffle nouveau et j’ai beaucoup aimé la suivre à travers ses chapitres dédiés.
En parallèle, nous sommes embarqués dans la folle aventure qui consiste à tenter de sauver l’usine de fabrication de boîtes à musique de Santa-les-Deux-Sapins et c’est à ne pas piquer des hannetons. C’est assez drôle comme on arrive tout à fait à visualiser leurs péripéties au cours de la lecture, certaines encore plus que d’autres bizarrement (genre, quand des strings de Noël entrent en scène…). Vraiment, j’ai beaucoup souri et cela fait un bien fou !
Je vous recommande vivement de lire cette comédie de Carène Ponte qui arrive à doser les émotions dans ses romans et qui nous apporte une vraie joie de vivre. Alors effectivement, on arrive facilement à anticiper le dénouement, mais ce n’est pas un roman à suspense, il faut simplement se laisser porter et profiter du moment. Avec tous les faits terribles qui se déroulent dans le monde, toutes les mauvaises nouvelles qui envahissent les écrans, on ne peut que se réjouir de pouvoir s’évader dans la gaieté, l’amour et l’allégresse à travers ce genre de livre. Un grand merci à l’autrice pour avoir répondu à la forte demande de troisième tome de ses lecteurs :) On attend le tome 4, ahah !
Sur mon blog : https://ducalmelucette.wordpress.com/2024/12/11/lecture-noel-en-peril-a-santa-les-deux-sapins-de-carene-ponte/
A l’approche de Noël, toute la famille est réunie dans le chalet d’Hélène et Etienne à Santa-les-Deux-Sapins. Mais la joie des retrouvailles est très vite gâchée par une annonce qui bouleverse toute la bourgade : l’usine de boîtes à musique, au bord de la faillite, vient d’être rachetée par Romuald de Wassa, un ancien habitant du village ! Et l’homme d’affaires sans foi ni loi compte licencier à tour de bras et y établir la production de dindes de Noël…en tube ! Guidé seulement par l’esprit de vengeance, il veut conduire l’usine à la ruine. Consternée, la population de Santa-les-Deux-Sapins n’a d’autre choix que d’accepter la fatalité ou de trouver 175 000 euros pour racheter l’usine.
Aussitôt, la famille est sur le pied de guerre, prête à tout pour réunir la somme avant la date fatidique du 24 décembre. A eux, les cagnottes en ligne, les olympiades et le gala de charité ! C’est un véritable exploit à accomplir, tout en réservant le meilleur accueil à Jade, la nièce d’Etienne, dont la mère toxicomane vient d’être condamnée à douze mois de prison.
Carène Ponte exploite le filon Santa-les-Deux-Sapins mais force est de constater qu’il s’épuise. L’humour, très présent dans le premier tome, est ici forcé, laborieux, voire agaçant dans des notes de fin de page trop nombreuses.
Il reste cependant l’ambiance du village, la féérie de Noël, les pâtisseries et les délicieux repas d’Hélène. Et puis, Jade, nouveau personnage qui, dans la vraie vie, aurait sans doute eu plus de mal à s’adapter à sa nouvelle famille. Mais, romance de Noël oblige, on est ici dans la facilité, dans la bienveillance, dans les bons sentiments.
Une dose de bonne humeur, de neige et de chocolats chauds pour un petit roman sans prise de tête, même si Carène Ponte est capable de mieux.
Ouvrage dédicacé par l'autrice qui m'avait été offert par les deux animatrices de la communauté livres de Cultura avant sa fermeture en avril 2024.
Une lecture que je me suis gardé pour cette hiver car j'adore les oeuvres de l'autrice.
Embarquements immédiats pour Noël est du genre chick lit, les jumelles Carpentier diamétralement opposées mais qui s'aiment seront victimes d'un quiproquos car chacune devait partir de leur coté mais avec un climat très à l'opposé comme leur personnalité, Maggie prête a affronter le froid avec ses affaires débarque aux Seychelles tandis que Margot avec sa valise composé de maillot de bain et tenu d'été atterrie en Laponie car l'agence de voyage a inverser les billets.
Avec cette intrigue Carène Ponte aborde la confiance de soi, les voyages, le deuil avec Margot, l'homosexualité et l'adoption. Une lecture sur fond de noël qui sort de l'ordinaire, des personnages attachants, la plume est fluide, une lecture intéressante, une aventure, de beaux paysages, un amour fusionnelle entre soeurs, une belle histoire.
"La personne qui me fera troquer mon sapin et mes cookies contre un curry de poisson et un collier de fleurs n'est pas encore née."
"Grâce à toi, Sophia, j’ai découvert que l’esprit de Noël pouvait se trouver n’importe où. Peu importe le décor ou la température, ce qui compte c’est l’amour qui unit les gens, le plaisir qu’ils ont à partager ensemble ces moments précieux."
"Quel que soit l'endroit du monde, ce sont toujours les mêmes choses qui font rêver les enfants. Des gros camions, des poupées, des patins à roulettes ou encore une dînette."
Un chick lit dans la veine du précédent opus, addictive mais un ton en dessous, une écriture fluide et agréable de Carène Ponte, on retrouve les mêmes ingrédients avec cette nouvelle aventure. De l'émotion, de l'humour, de la positivité, des personnages atypiques, attachants et hauts en couleurs.
"– Place-toi devant, entre mes jambes, m'indique-t-il.
– Que je me place devant ? Pour voir la mort en face ? Compte la-dessus et bois du chocolat chaud. Hors de question !
– À ta guise.... Mais sache que celui qui est derrière est celui qui gère les freins et la trajectoire de la luge...
– Va pour la mort en face, m'incliné-je sans autre forme de protestation en prenant place à l'avant de notre bolide de plastique rouge.
Les trajectoires et moi, on n'est pas copines.
– Est-ce que tu vas faire comme dans les courses de bobsleigh, courir à côté de la luge puis sauter à bord en pleine descente ? m'inquiété-je soudain.
– Dans la mesure où notre engin de course est en plastique et fait sans doute à peine plus de trente centimètres de haut, je ne crois pas que ce soit une très bonne idée. On va se contenter de pousser avec nos bras, qu'en dis-tu, ma chérie ?
– J'en dis que j'aurais peut-être dû réfléchir hier avant d'engloutir tous ces macarons à la pistache..."
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