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Voltaire à Ferney (1758-1778)

Couverture du livre « Voltaire à Ferney (1758-1778) » de Eugene Noel et Emmanuel Triau aux éditions Visimuz
  • Date de parution :
  • Editeur : Visimuz
  • EAN : 9791090996519
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

« L'avènement de Voltaire à la royauté morale ne date ni de la Henriade, ni de Charles XII, ni de Zaïre, ni du Siècle de Louis XIV, ni même de sa tragédie de Mahomet il date de son installation à Ferney. C'est à partir de ce moment que, renonçant à sa vie purement littéraire, se faisant à la... Voir plus

« L'avènement de Voltaire à la royauté morale ne date ni de la Henriade, ni de Charles XII, ni de Zaïre, ni du Siècle de Louis XIV, ni même de sa tragédie de Mahomet il date de son installation à Ferney. C'est à partir de ce moment que, renonçant à sa vie purement littéraire, se faisant à la fois agriculteur, manufacturier, commerçant, armateur, etc., il devient « le roi Voltaire ». Ses grandes oeuvres ne seront pas des livres, mais des actions, et il fera faire au genre humain tout entier un pas immense dans les voies de la justice et de la lumière. Le sentiment populaire et même la haine de ses ennemis ne s'y sont pas trompés : ils l'ont appelé, avec admiration ou colère, le patriarche de Ferney ce nom lui restera [...] » Ainsi commence le livre d'Eugène Noël, consacré à la vie et à l'oeuvre de Voltaire à Genève (1755-1758) et à Ferney (1758-1778). Durant ce que beaucoup appellent son règne, Ferney passa de 150 à 1200 habitants. C'est à Ferney que Voltaire écrivit le Traité sur la tolérance (1763), le Dictionnaire philosophique (1764). C'est là qu'il défendit les Calas, Sirven, Lally, le chevalier de la Barre. C'est là qu'il mit en application dans la cité, sa cité, les idéaux des Lumières. C'est de là qu'il partit en 1778, pour mourir finalement à Paris. Superbement illustrée par Emmanuel Triau, notre édition permet de découvrir la vie du grand homme comme si l'on se trouvait au quotidien à ses côtés, dans les joies, les peines, les succès et les épreuves, témoins privilégiés de sa force de caractère, sa puissance de travail, sa lucidité, son humour et sa roublardise aussi. Mais c'est aussi la découverte de son refuge, ce Ferney qu'il avait créé : « Tout y peignait l'abondance, l'hospitalité, le goût des arts mais tout y était simple. Était-on dans une ferme ? était-on chez un prince ? on ne l'aurait su dire. Ce qu'il y avait de certain, c'est qu'on était dans un lieu unique au monde. » avait conclu l'auteur. Le lecteur en ressort abasourdi par la pertinence et l'actualité de la pensée de M. de Voltaire.

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