"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Mange-t-on pour vivre ou vit-on pour manger ? La question est peut-être mal posée. Car ce qu'il faudrait affirmer : c'est que le vivant mange la vie à pleines dents, et que vivre n'est qu'une métonymie de « vivres ». Voilà l'hypothèse de cet essai. La vie doit dès lors être pensée à partir d'un certain régime d'alimentation. Traduire Freud, pour aujourd'hui, c'est sans doute soutenir que le malaise dans notre culture est désormais alimentaire. Dégoût pour la vie, manque d'appétit pour elle, quand le vivant a en assez « soupé » et trinqué, il lui faut retrouver le goût de vivre. Comment réalimenter la vie ? Comment la vitaminer ? Comment, encore, lui donner envie de vivre, alors même que tout concourt à l'en dégoûter (terrorisme, catastrophes écologiques, famine, dépressions en tous genres) ? Cela engage l'écologie, et l'économie libidinale. Une diét-éthique reste donc à penser. Car vivre ne se peut sans quelque envie de vivre(s). Voilà pourquoi le vivant n'est que ce qu'il mange. Ce livre essaye d'interroger l'histoire de la philosophie, de Platon jusqu'à Levinas, afin de nourrir notre appétit et notre soif de vivre(s), et de nous libérer de l'ascétisme morbide, dont le nom le plus récent fut : Heidegger.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !