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« Ma génération, n'ayant pas connu la guerre, car elle est née après, en a quand même hérité, par des voies inattendues, des souvenirs catastrophiques, en particulier le souvenir répugnant d'un meurtre inédit par son ampleur et son mobile - ce qui se nomme maintenant la Shoah. C'est cet héritage que ce livre cherche à questionner, dans ses modalités et ses finalités. »
Dans Vivre et mourir après la Shoah, François Jacquet-Francillon explore les répercussions de l'holocauste sur trois générations. En 1943, tous les membres de sa famille - à l'exception de sa mère, cachée par celui qui deviendra son mari - sont capturés par la police française. Ils sont emmenés à Auschwitz d'où ils ne reviendront jamais, assassinés par les nazis comme de nombreux juifs. Ce récit dépeint ainsi une quête personnelle et familiale qui mène son auteur sur les pas de ses ascendants, de sa mère et de son père, et enfin le met face à ses propres angoisses. Il mêle avec subtilité réflexions personnelles, psychanalyse, philosophie et histoire pour explorer la complexité d'identités bâties sur les ruines d'un passé traumatique.
À travers cette expérience familiale et personnelle, François Jacquet-Francillon invite donc le lecteur à une réflexion plus universelle sur la transmission des traumatismes, le poids de l'Histoire sur les vies individuelles et le devoir de mémoire que nous devons aux disparus. Une réflexion profonde sur la vie et son héritage de souffrances et d'espoirs, de pertes et de reconstructions.
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