" Être détestée se mérite, être ignorée se subit ."
Dans un hôtel miteux du 11e arrondissement de Paris, un romancier populaire rencontre la plus fascinante des stars de cinéma, celle qui lui avait donné le courage de devenir écrivain, quarante ans auparavant.
Repliée dans sa chambre, celle qu'on surnomme «La fantôme» y répète le rôle d'un film dont on ne sait s'il a jamais été tourné. C'était la légende qui courait, jusqu'à ce qu'Édouard se mette en quête de la vérité, en devenant son biographe.
Entre confidence et confidence, l'écriture de Charles DELLESTABLE, toute en finesse et joliment vintage, aux accents légers ou tragiques, nous fait revivre le milieu du cinéma Nouvelle Vague de la fin des années cinquante.
Un roman, tel le scénario de deux existences que tout semble opposer, et pourtant si semblables.
Après avoir reçu le « Prix Nouveau Talent » pour Paradis 05-40 (éditions JC Lattès), la Foire du livre de Brive 2022 fut l’occasion pour moi de promouvoir la sortie de Vitrines en cours, mon deuxième roman nouvellement publié aux éditions « Les Monédières ».
Le sujet de Vitrines en cours? Une réflexion sur la fragilité de la célébrité.
Le synopsis? Un romancier populaire dont la carrière s'achève brusquement, retourne aux sources de son écriture dans l'hôtel où il avait rédigé son premier texte. Dans la chambre voisine, une femme semble répéter les scènes d'un film : il s'agit de l'actrice qui, quarante ans auparavant, avait incité Édouard à devenir écrivain. Star retirée des projecteur, Camilla Bianca est en deuil d'un film entré dans la légende mais qui aurait définitivement disparu.
Se sentant redevable envers cette comédienne, le romancier part à la recherche de ce film. Le trouvera-t-il? La star et l'écrivain (re)trouveront-ils?
Entrecoupé d’un scénario de type « Nouvelle vague » que j’ai entièrement imaginé en me référant à la structure narrative de celui d’ « A bout de souffle », mon récit se voudrait être un dialogue entre deux êtres tellement différents et pourtant, si semblables.
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