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Le terme de Virtus désignait dès Tertullien la puissance de Dieu, créatrice et ordonnatrice de l'univers, maîtresse souveraine de l'histoire. A cette force surnaturelle, les auteurs du IVe siècle assignaient des lieux terrestres, où elle résidait et d'où elle dispensait ses bienfaits sur les hommes. Les chrétiens croyaient saisir sa présence dans les reliques des martyrs et dans le saint homme, autour desquels fleurissaient les miracles. Cette croyance s'exprimait quelquefois sans ambiguïté dans des textes littéraires ou des inscriptions, plus souvent indirectement à travers l'architecture ou l'ornementation des lieux de culte ou encore des gestes de dévotion. Païens et chrétiens regardaient l'empereur comme un être charismatique choisi par Dieu pour être l'habitacle de sa puissance: les historiens et les panégyristes relèvent les effets merveilleux de cette puissance qui enchaîne à la personne impériale la prospérité et la victoire; le cérémonial de cour à travers des rites et des formules stéréotypés rend hommage au charisme de l'empereur.
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