80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Le terme de Virtus désignait dès Tertullien la puissance de Dieu, créatrice et ordonnatrice de l'univers, maîtresse souveraine de l'histoire. A cette force surnaturelle, les auteurs du IVe siècle assignaient des lieux terrestres, où elle résidait et d'où elle dispensait ses bienfaits sur les hommes. Les chrétiens croyaient saisir sa présence dans les reliques des martyrs et dans le saint homme, autour desquels fleurissaient les miracles. Cette croyance s'exprimait quelquefois sans ambiguïté dans des textes littéraires ou des inscriptions, plus souvent indirectement à travers l'architecture ou l'ornementation des lieux de culte ou encore des gestes de dévotion. Païens et chrétiens regardaient l'empereur comme un être charismatique choisi par Dieu pour être l'habitacle de sa puissance: les historiens et les panégyristes relèvent les effets merveilleux de cette puissance qui enchaîne à la personne impériale la prospérité et la victoire; le cérémonial de cour à travers des rites et des formules stéréotypés rend hommage au charisme de l'empereur.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année