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Dans les années 1970, grâce la rente pétrolière, l'Algérie, la Libye et l'Irak paraissaient engagés dans un processus de modernisation accélérée. Le pétrole était la bénédiction qui permettrait à ces États de rattraper leur « retard » économique.
L'Algérie était présentée comme un « dragon en Méditerranée », la Libye comme un « émirat » et l'Irak comme la puissance militaire montante du monde arabe. Et sur le plan politique, le socialisme progressiste laissait penser que des transformations profondes s'opéraient : émancipation de la femme, urbanisation, scolarisation, augmentation de l'espérance de vie.
Quelques décennies plus tard, la désillusion est cruelle. Le sentiment de richesse a entraîné ces pays dans des expérimentations voire des impasses politiques, économiques et militaires aux conséquences désastreuses pour leurs populations et dont ils peinent encore à sortir.
Comment tout cela a-t-il été possible ? Ces pays peuvent-ils faire l'économie de réformes profondes sans risque d'explosion sociale ? L'UE peut-elle exporter ses normes et ses valeurs et protéger ses approvisionnements gaziers ? La première synthèse sur le sujet.
Luis Martinez est directeur de recherche au CERI-Sciences Po. Il est l'auteur de La Guerre civile en Algérie (Karthala, 1998) et de The Libyan Paradox (Hurst, 2007).
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